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Tres dur sujet et film, les malheurs filles qui sont tombés sous des 'enseignantes' catholiques hyper strictes

Un film dur par le sujet qu'il traite: le combat du mal est-il justifié par une idéologie quelconque. Mais la justice des hommes est-elle une verité absolue?
Apportez vos mouchoirs

La religion a fait passer l'honneur avant l'être humain.
<br>L'Irlande était un pays qui allait mal, très mal, en difficultés économiques, pillée par les anglais...
<br>Ce film dénonce également une hypocrisie mal dissimulée par l'église.
<br>L'état religieux, qui, étant d'une inefficacité sociale et économique, ont poussé les familles, qui étant sous pression morale à rejeter leurs filles perdues.
<br>Il y a certaines scène qui m'ont frappées, le mensonge des uns font porter le poids de la culpabilité sur les autres.
<br>A commencer par l'histoire de Margaret, 16 ans, qui se fit violer par son cousin lors de la cérémonie. Ancrée dans la famille, elle le suivi sans se méfier de lui alors que celui ci, étant déjà bien éméché après ce qu'il avait bu, ne retient plus ses pulsions.
<br>Bernadette enfermée pour tout simplement avoir plu aux jeunes hommes de son âge.
<br>Et Rose, pour avoir enfanté, se fit rejetée par ses parents.
<br>Trois destins, ne se connaissant pas, vont devoir affronter cet enfer qui existe sur terre la tête haute.
<br>Il y a des scènes qui m'ont boulversé, comme celle de son père qui ramène sa fille de force, la tonte, ...
<br>Le curé qui, derrière ses lectures, fait bien ses petites fantaisies cochonnes en se servant de Crispina, qui étant tout simplement simple d'esprit. Pour s'être révoltée contre ce personnage assoiffé de sexe, celle ci se fera internée.
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Film révoltant et qui dénonce tellement de choses. Certaines scènes font vraiment réagir. A voir absolument pour tous ceux qui aiment les films qui sortent des sentiers battus.

Une mise en scène assez classique pour un film qui n'en appelait pas une autre. Peter Mullan nous livre un film honnête sans rien ajouter à des faits réels suffisamment révoltants, sans rien enlever non plus... Un film qui promet une sortie de séance débattue sur les thèmes de la religion et de la misogynie (entre autres). Un dernier mot sur les actrices qui sont toutes sensationnelles.… Voir plus

Excellent film - on ne peut à peine le croire qu'en Europe - Irlande - ceci ait existé il n'y a pas longtemps.

Quand on sait que le dernier endroit de ce genre a fermé en 1996, c'est allucinant et révoltant.

Pourquoi les uns volent les vies des autres? De quelles droits?

ouahou... une histoire pas gaie, et dire que l'on a enfermé des jeunes filles qui n'y étaient pour rien au nom de la morale ultra-catholique et jusqu'à il n'y a pas longtemps...

Je ne sais pas vous, mais moi, j'adore le cinéma anglais

The Magdalene sisters est un tres bon film, sur un sujet original. Les actrices, qui ne sont pas connues, sont tres biens. C'est un film dramatique, mais pas noir, car il y a quand meme qqes denouements positifs. Le film ne se laisse pas aller dans la complaisance, car les filles sont aussi fortes meme si elles sont des victimes. En tous cas, c'est interessant d'apprendre que de telles choses existaient encore recemment en Irlande.… Voir plus

Voilà un film à faire frissonner les esprits bien-pensants et le Vatican. C'est beau le religion!

Ce qui est surprenant, c'est que tout au long du film, on se sent dans un espèce de Moyen-Age malsain et crasseux, alors que l'histoire se situe dans les années 70.
Magdalene sisters est un très beau film, ardu et (malheureusement) sûrement beaucoup plus soft que la réalité...… Voir plus

Film horrifiant mais excellement bien joué. A voir ne serait-ce que pour mieux savourer notre liberté...

Un film remarquablement bien interprété, un thème poignant qui plonge le spectateur dans les émotions les plus vives...un chef d'oeuvre!

Ismène

Un film intense dont la critique de l'Osservatore Romano ne fait qu'en confirmer la pertinence

Margaret, Bernadette, Rose (Patricia) et Crispina: quatre destins qui resteront longtemps gravées dans ma mémoire et dans mon cœur.

Le film est un récit de mi-fiction mi-réalité du destin de quatre jeunes femmes qui ont "péché" et que leurs parents ont abandonnées aux autorités irlandaises, en l'occurrence le Foyer Magdalene pour jeunes filles. Pêché ...? L'une d'elle a mis au monde l'enfant d'un viol! L'autre a trop regardé, puis parlé avec les jeunes gens de l'école voisine! Bref … de grandes pécheresses! Elles vont donc travailler dans ce Foyer sans discontinuer et sans être payées; leur labeur servant au fonctionnement d'une entreprise de blanchisserie extrêmement lucrative, à travers toute l'Irlande catholique.

Marie-Madeleine trouva la rédemption en lavant les pieds du Christ avec des onguents: ces pauvres filles lavent des linges souillés, avec des savons rêches et des planches à laver! A moins qu'un membre de leur famille ne les prenne en pitié et les sorte du Foyer, elles passeront toute leur vie à travailler pour l'Eglise ou plutôt pour le bénéfice des religieux! Les nonnes mangent, partiellement cachées, d'énormes tartines beurrées alors que les pensionnaires, privées de tout, raclent au fond d'écuelles métalliques une purée indéfinissable. Le concours des "plus gros seins", du "plus gros c…" (ce sont leur terme!) et de "la plus poilue", organisé par deux religieuses hilares devant une rangée de femmes nues est insupportable de méchanceté et d'humiliation!

Certaines de ces filles vieilliront là-bas, d'autres y mourront, comme cela arrive du reste à une d'elle qui jusqu'à son dernier souffle croira ardemment trouver le pardon, le rachat de son âme et l'Amour de Dieu au prix d'une vie entière de sacrifices, de souffrances, d'humiliations et de soumission au sadisme des nonnes. Une autre finira sa vie, à vingt-quatre ans, dans un asile d'aliénés.

En ce qui concerne les performances: les acteurs sont tous excellents, de la mère supérieur au curé en pleine crise d'urticaire! L'interprétation la plus touchante est certainement celle de Eileen Walsh dans le rôle de Crispina: une pauvre créature simple d'esprit que sa réelle pureté d'âme rend complètement soumise aux violences et aux viols physiques et psychologiques. L'interprétation de Geraldine McEwan en Sister Bridget, la mère supérieure est d'une force rare. Elle sait donner toute sa dimension à cette religieuse sadique, menteuse, sournoise et cupide! McEwan arrive même à faire ressortir un tout petit de légèreté (séance de "confession" sur son amour du cinéma!) dans le caractère de cette religieuse dont le comportement est totalement inacceptable

Peter Mullan affiche au grand jour des pratiques inhumaines et sadiques qui ont persisté dans l'Irlande catholique jusqu'en 1996; des pratiques qui ont détruit la vie de dizaine de milliers de femmes.

Peter Mullan en a fait une œuvre magnifique: douloureuse et constamment poignante. Une grande partie du film se passe dans un dortoir lugubre, d'autres dans cette laverie embuée remplie de murmures interdits; les "pensionnaires" sont vêtues d'une sorte de robes-tabliers brunes; les murs sont bruns, les sols sont bruns ce qui ajoute encore à la pesanteur et à la tristesse de l'histoire.

J'ai regretté toutefois qu'à la fin du film Mullan révèle le destin de ces quatre jeunes femmes. Peut être est-ce précisément pour nous ramener à une moins sordide réalité. Cela ne m'a pas empêché de sortir du Broadway avec la sensation que ma veste était… en plomb.… Voir plus

Un grand Prix de Venise bien mérité

La face occulte de l'Irlande. Une forte critique à l'église et son institution. La vérité nous illumine ou nous aveugle?

Histoire extrêmement bien portée à l'écran.

Excellent