Comme des voleurs (à l'est) Suisse 2006 – 112min.
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Commentaires
L'histoire part en vrac et deviens plus intense au fil de son déroulement. Drôle et envoutante, mais... un peu confuse au départ... et à la fin.
Plusieurs sujets de notre société sont traités (émigration, mariage blanc, homossexualité) étant très bien intégrés.
Encore un bon film de Lionel Baier.… Voir plus
J'ai vu ce film à Paris. Autant dire que l'interprétation de certaines images n'ont pas percuté l'audience française comme elle l'aurait percuté en Suisse et vice-versa. Ici, les volets verts et blancs, la croix hugenote, bref des petits signes prennent une dimension autre que de l'autre côté du Doubs. L'histoire est parfois un peu longuette, il reste ces thèmes qui font la Suisse dans sa multiplicité, dans sa diversité, au coeur de l'Europe sans y être. Des dialogues pertinents, des personnages attachants. Pas forcément touché par Baier dans son précédent film, je dois reconnaître que ce fut un bon moment et qu'en sortant du REX, j'étais fier que le cinéma suisse puisse aussi être autant pertinent grâce à ce film.… Voir plus
Lionel Baier. Bof bof. Beaucoup de bruit dans la ville pour ça. OK. J'espère que ça donnera des ailes à des réalisateurs du cru un peu moins axé egotrip....
J'ai bien aimé le ton décalé, les acteurs convaincants, l'histoire intéressante, la réflexion profonde du réalisateur... Mais c'est un peu "trop" décalé justement, et oui en effet c'est pas parce que c'est Suisse que c'est forcément bien. Un film original mais que je n'arrive pas à juger comme un film à mon grand regret (Natacha Koutchoumov est excellente!).… Voir plus
Vu ce film hier, affligeant! Où est l'histoire? Oui la soeur a raison, à la fin quand elle parle d'histoire d'enfants gâtés, que c'est du bidon, ça l'est vraiment: pathétiques les tergiversations identitaires de "Lionel-le-gay-aux-yeux-bridés": parle-nous de choses essentielles ou alors fais-nous rêver! En fait de road-movie, ça démarre bien trop tard et il faut se taper les 40 premières minutes de lenteur avec "Lionel-cheveux-décolorés" qui erre l'air malin devant la caméra. A part Natacha et la petite polonaise (qui disparaît trop tôt du film, elle, c'est un talent), les acteurs sont peu engagés, très en dedans, suisses quoi! Bon, peut-être que les aficionados de ce "road-movie" ont été touchés de voir leur univers quotidien à l'écran (Lausanne, la RSR, l'accent, les gays?) mais je tenais quand même à faire baisser le score de ce film nombriliste pour que d'autres ne tombent pas tout cru dans ce piège régionaliste et planplan; après tout c'est pas parce qu'un film est suisse, gay et que l'auteur est sympa qu'il est forcément bon.… Voir plus
Dialogues très réalistes, personnages touchants, un joli film. Lors du générique de fin, des photos du film sont projetées. Personne n'est sorti avant la fin du générique, on avait comme une envie de prolonger ce voyage.
Bravo à Lionel Baier. Il prouve qu'il y a du très bon cinéma suisse.
L'histoire est originale. Les dialogues sont fins, tendres et teintés d'humour. La relation entre cette soeur et ce frère est magnifique. Encore bravo
Road-movie vaudois.
Un jeune anti-altermondialiste luthérien change de teinte de cheveux, quitte sa fiançée, et fuit au pays du pape (l'autre, celui d'avant) où il sombre petit à petit dans l'alcool...
Avant je suivais Almodóvar, Woody Allen et quelques autres. Maintenant je suis Baier. Un film émouvant et drôle avec l'accent romand. En tant que Suisse de première génération, je suis très sensible au ton ouvert sur le monde avec une perspective malgré tout très locale. Miguel, Genève.
Voilà qui est enlevé. Quel talent ! Et dire que ça vient d'ici, j'en reviens pas. J'ai trouvé attachant, drôle et vrai. C'est rare.
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