Let the Right One In Suède 2008 – 115min.

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  • chef-d'oeuvre
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66 Avis des internautes

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Commentaires

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psychokwak

il y a 15 ans

Loin des films made in us, ce film fut une réelle bonne surprise !
<br> Les 2 jeunes acteurs sont remarquables !
<br>A voir rapidos !!
<br>


slowstring

il y a 15 ans

Excellent. Peut-être pas pour les jeunes ados!


simaxe

il y a 15 ans

À ne manquer sous aucun prétexte.


seemleo1

il y a 15 ans

Puisque tout a été raconté par le "piniafe" dans dessus deux précisions : "la fille" n'en n'est pas une : c'est un garçon castré. On le voit furtivement.
<br>Dans le livre le "père" de ce garçon est pédophile, ce qui a été supprimé dans le scénario.


seemleo1

il y a 15 ans

Film de genre tourné avec application et de longs plans, afin de cacher le certainement petit budget de la réalisation. Situer l'action dans les années 70 ajoute étonnamment à l'atmosphère de dépouillement et d'ère de fin de monde. (mais la Suède, de surcroit en hiver, c'est la fin du monde : après ne restent que les ours blancs). Réussi dans le genre donc, avec cette histoire d'amour entre la vampire et le jeune garçon tous les deux de 12 ans. Cela rappelle malheureusement un peu l'autre série à succès et on sent l'opportunisme des distributeurs, qui en d'autres circonstances, n'aurait jamais diffusé cette œuvre dans nos contrées. C'est bien foutu tout de même mais un peu vain.Voir plus


jimina

il y a 15 ans

C'EST UN DES FILMS FANTASTIQUES LE PLUS ABOUTI DE L'HISTOIRE DE CINEMA.
<br>ON NE PEUT LE COMPARER QU'AVEC CHEF D'OEUVRES
<br>COMME UGESTU,THE HAUNTING....


sombrero2

il y a 16 ans

S’il fallait un terme pour qualifier le ton de ''Let the right one in'', ce serait le mot-valise – quitte à tomber dans le registre de l’invention facile – de vamplyrisme.
<br>Le sang coule, mais la poésie règne. Une tête fuse dans l’air, finit sa course dans les eaux, un bras est arraché, mais toujours, la poésie règne ; le cœur du cinéphile bat, non tant en raison de l’horreur, qui toujours, enfant timide, se montre avec une splendide retenue – il en est de même par ailleurs de l’humour : plaisant, jamais utilisé à outrance –, mais bien pour ce fleuve sublime et triste, cette immaculée tache vermeille, ce diamant de sang qu’est l’œuvre de Tomas Alfredson, un chef-d’œuvre, n’ayons guère peur des mots. Nous oserons le comparer à la Palme d’or ''4 mois, 3 semaines, 2 jours'' ; c’est qu’il parvient à de semblables hauteurs. Nous retrouvons ici ce subtil jeu de silences et de paroles laconiques associé à des plans à l’esthétique raffinée, savante composition qui fit merveille dans l’œuvre de Mungiu, qui est comme le tintement cristallin d’une cloche étrange au cœur d’un beau désert lors d’une glaciale nuit.
<br>Alfredson est un maître, un orfèvre : la réalisation du film est tout bonnement parfaite. L’homme maîtrise l’art de l’ellipse, il est d’une ingéniosité rare, enfin Monsieur est, simplement, un artiste hors pair.
<br>
<br>Les gros plans foisonnent, mettant en valeur avant tout les deux enfants, héros du métrage, nous plongeant dans leur intimité étrange. De douze ans âgés, ces petites personnes fascinent. Est-ce dû à leur marginalité, à leur beauté simple et fragile, à leur amour a priori impossible ? Ce doit certainement être tout cela à la fois. Par-dessus tout, par-dessus le sang et le carnage, ils s’aiment. L’enfant meurtrier et l’enfant martyrisé s’enlacent. Voyons seulement la puissance de ce baiser : Eli, la bouche encore pleine de rouge écume, les lèvres couvertes de sang et Oskar s’embrassent ; qu’importe le crime, qu’importe la différence, qu’importe ce monde beau et fou, le fossé qui semblait les séparer de toute sa grandeur, doigt inquisiteur se dressant entre eux, inébranlable, mur gigantesque et tant épais, est vite passé. L’amour trouve son chemin, contre tous paris. Ils se rejoignent, ces deux êtres sublimes, ces deux âmes solitaires et souffrantes, un instant, pour l’éternité.
<br>Souffrance certes : Eli est contrainte de tuer pour vivre. Mais la souffrance n’est guère contenue : elle s’étend à son père, forcé lui aussi à tuer, pour l’amour et la vie de sa fille. Cependant voilà, vient le jour où le désespoir se fait trop pressant : l’acide que se jette sur son propre visage le père n’est pas même une tentative de suicide, c’est tout au plus l’expression maladroite et insensée de son insupportable désarroi. Souffrance encore : la fille, après un signe de son père, mettra un terme à ses tourments. La séquence est déchirante : la voilà qui s’abreuve de son sang, le voilà qui, déjà, après une longue chute, se trouve au sol, embrassant la neige et ses ténèbres.
<br>
<br>Puis viennent les deux séquences finales : un nouveau carnage, pour l’amour et pour la vie. Comment les deux enfants eussent-ils seulement pu vivre chacun loin de l’autre ? La tragédie s’achève alors en heureux moment : Oskar, assis dans le train, communique avec sa bien-aimée, qui se trouve à l’abri de la lumière dans un carton, à l’aide de codes transmis par les doigts. D’aucuns pourraient déplorer ce final : ils se fourvoieraient alors. Il est vrai que l’épilogue est improbable, tient si peu du plausible. Mais enfin, il faut y voir la force de l’amour, la magie de l’enfance, encore une fois, cette poésie qui, tout au long du métrage, n’a cessé de chanter ses hymnes beaux, et qui, avec les enfants, s’en va loin de tout, loin de ce monde. Le rêve, fait réalité, triomphe. Le spectateur ayant compris cela sourira alors tendrement le générique venu et quittera la salle ravi par ce qui fut – et reste ! – une exceptionnelle œuvre d’art.Voir plus


sombrero2

il y a 16 ans

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sombrero2

il y a 16 ans

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