Certains iront dire, pour ne pas manquer à l'expression permanente de leur virilité, qu'ils n'aiment pas la poésie.
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<br>Mais celle-là, ce manège de la vie, cet intimisme troublant, ce charme de simplicité, ne laisse pas indifférent. Klapisch a su, à nouveau, nous mener dans un monde duquel on voudrait ne pas se réveiller. C'est un film qu'il faut, pour ces simples plus que suffisantes raisons, ne pas manquer.
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<br>Une oeuvre qui ne suit pas le courant évangéliste d'un cinéma toujours plus violent, plus pimpant, plus ostentatoire.
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<br>Un de ces plus beaux apocryphes.
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J'ai été très fan de l auberge espagnole et des poupées russes. Alors, c est vrai, mes attentes étaient très grandes. J'ai été déçu. Beaucoup de themes sont abordés, mais aucun approfondi. Les histoires parallèles sont des faits divers et aurait potentiellement pu être plus entrecroisées ou abouties. Paris est montré sous forme de clichés, mais sans son côté magique. Quelques bonnes répliques, mais qu'on a presque toutes vues dans la bande annonce... Enfin, je vous conseille d'attendre le dvd! Mais tout cela n'engage que moi!… Voir plus

Nettement plus adulte que l'Auberge espagnol ou les Poupées russes. Un film choral à s'asseoir comfortablement dans son fauteil et à se laisser prendre par les petites grandes histoires de tous ces personnages, que, à mon avis, pourraient avoir lieu à Paris ou ailleurs.

:id:Magnifique patchwork urbain. Kasowitch toujours aussi sensible de la caméra pour faire passer les émotions. Presque du pointissisme cinématographique... Il faut du recul pour apprécier !

J'en attendais peut-être trop de ce grand tableau de la vie et de cette belle brochette d'acteurs ?
<br>La sauce ne prend tout simplement pas. Trop de chemins pris dans des directions différentes. De nombreuses scènes improbables qui déservent plus le film qu'elles ne l'étoffent. Dommage... parce que Juliette Binoche est excellemment belle et touchante, Romain Duris pas trop mauvais, Paris toujours aussi magique. Le film possède de nombreuses bonnes séquences, un gros potentiel malheureusement mal agencé.
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c'est un bon film mais je l ai trouvé spécial... pas fan de ce genre de film

Je n'aime presque aucun acteur de ce film. Klapisch ne m'inspire guère en temps normal. Mais finalement j'ai passé un bon moment, à mon grand étonnement. Certains dialogues sont pertinents, de belles images, et puis ce Paris bondé où l'on peut se sentir seul, est très bien retranscrit. Le discours tiers-mondiste n'avait rien à faire là, mais fallait bien faire un peu de politiquement correct. A voir quand même si l'on est amoureux de cette ville.… Voir plus

Bien fait. Effectivement « chorale », comme on dit…

Dans le même ordre d'idée que "l'auberge espagnole" ou que "les poupées russes", Klapisch nous transporte littéralement dans son monde (qui est le nôtre aussi d'ailleurs!). A voir pour être sûr de passer un très bon moment.

Paris, la ville-lumière, cité éternelle pleine d’esprits féconds, théâtre de joies et de drames, terrain de rocambolesques aventures humaines. C’est Paris qu’on retrouve dès le prologue, logiquement vu le titre, certes morne, mais mélancolique aussi, invitant au songe. On nous offre un panorama de la ville, depuis l’inébranlable tour Eiffel. Puis c’est un Duris malade qu’on accompagne, d’humeur semblable à celle de la capitale. C’est que l’homme va sans doute mourir.
<br>Tout cela paraît bien sombre, mais point un grand amour : celui que Klapisch porte à l’être humain, aux gens. On le ressent pleinement, quelque peu masqué par les dires de Duris : « Ça me fait tripper. Je regarde par la fenêtre, je vois tous ces gens… je me dis : qui ils sont ? où ils vont ? Ce sont des héros, pour moi. C’est grâce à eux que je tiens le coup. »
<br>Et puis il y a ce personnage truculent, qui à coups de vers baudelairiens tente d’en séduire un autre, lui succulent. L’intelligence pointue et poussiéreuse désire ardemment la jeunesse éclatante. Elle se fait alors maladroite. C’est pathétique, cela nous amuse. D’autant que l’humour de Lucchini est, fort souvent, exquis. On retiendra ces mots superbement comiques, et tenant lieu dans le même temps de justificatif : « Je suis un chercheur, et les chercheurs cherchent avant tout à joindre les deux bouts. » Justificatif, car il en faut bien un : le bonhomme a accepté, certes à contrecœur, de faire de la vulgarisation pour la télévision.
<br>La vie poursuit son cours, on fait la fête, on fait l’amour. Mais voilà, toujours cette ombre au tableau (parisien) : Duris, dans un taxi, sorte de navette à destination d’une vie nouvelle, ou de la mort, regarde les passants, envie leur chance, convoite leur insouciance. Il pourrait alors dire exactement cela, au moment où, par un pur hasard, il pose ses yeux sur Lucchini, habité par ce spleen terrible dont parlait le poète :
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<br>« – Désormais tu n’es plus, ô matière vivante !
<br>Qu’un granit entouré d’une vague épouvante,
<br>Assoupi dans le fond d’un Sahara brumeux ;
<br>Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux (…) »
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<br>Seulement, est-il aveuglé par le mal qui le ronge, il ne doute pas que, loin d’être insoucieux comme il le pense, Lucchini a ses problèmes, différents oui, mais certains, pesants, douloureux eux aussi. N’était-ce pas lui qui disait à son frère, presque en hurlant : « Toi, tu es normal ! tu as toujours été complètement normal ! » Il se considère alors à l’opposé de la normalité ; c’est un électron libre, un vagabond marginal, une tête insolite. Il s’en plaint. Pour cela, au contraire on le loue.
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<br>Œuvre agréable et drôle, "Paris" ne nous emmène cependant pas dans une chevauchée folle. Duris est convaincant, mais ne fait guère d’étincelles, Binoche quelque peu décevante, quant à Lucchini, formidable dans l’ensemble. Klapisch a su faire mieux auparavant.… Voir plus

Très bons comédiens, jolis plans de Paris, personnages attachants, complicités, humanité ! mais il me manque une force, celle que j'aime chez Klapisch...

Chaque acteur se surpasse ce qui voit d'ailleur à l'image.
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<br>Un bol d'air frais dans le paysage des films Français, pas besoin d'avoir 78 mil. d'euros pour faire un vrai film contrairement à d'autre navet...:D

pour les amateur de Paris ( compliment), il y a aussi "Paris je t'aime",.. :id:

A ne pas manquer !

Certainement le meilleur film de Klapisch. Très riche scénaristiquement parlant, cela aurait pu donné quelque chose de frustrant, pas terminé et inabouti. C'est tout le contraire : une grande maturité et beaucoup de maîtrise dans la manière de nous raconter la tranche de vie parisienne des innombrables personnages joués par un casting fabuleux. Le titre se justifie pleinement, car on a vraiment l'impression que la ville est un être vivant, autonome. Cette œuvre, (que l'on dit maintenant de genre "chorale": on découvre la vie parallèle de plusieurs personnages qui se croisent parfois) a mis la barre très haut et a réussi son saut. Un plaisir monstre. A ne pas rater.… Voir plus

on dirait du bon Lelouch! Juliette Binoche Romain Duris et Albert Dupontel sont bons. j'ai aimé.

Décevant, il y a des longueurs, Paris est présenté comme il se doit, sans un regard neuf. Beaucoup de clichés, des personnages qui n'ont pas le temps de se déployer. Klapich veut traiter de tout: de la crise de la quarantaine, aux relations entre frère et soeur en passant par le drame de l'émigration et le monde pragmatique des petits commerçants racistes. Seuls s'en tirent Binoche qui est touchante et Dupontel émouvant comédient. Sinon, rien que du déjà vu.… Voir plus

Rien de passionant: des personnages sans consitance, un scenario a la Lelouch (c'est pas un compliment) sans suspense, rien de bien specifique a Paris -1 naissance, 1 mort, on fait beaucoup l'amour- des vues de Paris 1000 fois deja vues...
<br>On ne s'ennuie pas car le film est sauve par les acteurs. Duris egal a lui-meme: comtenplatif et inexpressif. Dupontel tres sous-employe. K. Viard nous fait un tres bon No. Lucchini n'en fait pas trop trop -juste ce qu'il faut pour conserver sa reputation, et Binoche excellente.… Voir plus