Bright Star Australie, France, Royaume-Uni 2009 – 119min.
Cineman Movie Charts
Votre note
Commentaires
Un film très intime. Si on rentre pas dedans c'est mort, le film dure alors une éternité. Par chance, ce ne fut pas mon cas.
<br>Un film très joli, très sensible, romantique (mouvement).
Un joli film avec des acteurs de grande qualité, mais quelques petits défauts, tel que la durée du film : il est assez long et contient des phases statiques, l'histoire a de la peine à avancer. Et il penche parfois un peu trop du côté de la passion amoureuse qui se transforme en une niaiserie complète...Mais tout de même mignon.… Voir plus
L'histoire n'est pas très originale mais les personnages sont tous époustouflants de réalisme, intéressants et complexes...
<br>Et les images sont tellement belles... les costumes sont émouvants.
<br>Il faut le voir pour comprendre...
Jane Campion nous conte une histoire d'amour d'une simplicité désarmante. L'intérêt se situe ailleurs : une atmosphère bien particulière, un XIXème siècle explosant de couleurs avec des plans qui sont autant de tableaux et qui transposent par l'image la poésie romantique, l'état de l'Art à cette époque et les préoccupations et fascinations des protagonistes. Je pense que l'intérêt du film est certainement ciselé lorsque la langue de Shakespeare n'a plus aucun secret pour le spectateur. Le film intéressera d'une part ceux qui aiment les belles histoires d'amour et d'autre part ceux qui aiment plonger dans une ambiance confinée du passé. Et étant donné la haute tenue de l'ensemble on peut rajouter un intérêt certain pour les vrais cinéphiles.… Voir plus
Histoire d’amour, de passion, de souffrance ; époque : première moitié du XIX siècle ; les désirs parfois en difficulté vis-à-vis des règles sociales.
<br>En général ce n’est pas ma tasse de thé, mais JC arrive à traiter ces thèmes potentiellement rébarbatifs avec une finesse, une modernité et une légèreté incroyables et séduisantes.
<br>Dans le style ce film est un chef d’œuvre, dans le contenu : :?: à vous de voir.… Voir plus
Les images sont extrêmement belles. La profondeur de champs met en exergue les plus petits détails. Si l'esthétisme prend une place énorme et importante, la musique est redondante et les situations également. Les saisons passent mais les personnages restent figés dans leurs habits et leurs façon d'agir, rien ne les fait évoluer. Alors qu'avec la Leçon de Piano, Jane Campion avait signé un film magistral que j'ai particulièrement aimé, j'attendais donc avec impatience ce nouvel opus cinématographique signé par la réalisatrice néo-zélandaise. Mais toutes les belles images ne réussissent pas à contrebalancer les dialogues pour moitié récités en mode poétique, et pour l'autre moitié qui tombent à plat comme des mots vides de sens: l'inéquilibre entre le phrasé simple, banal et ennuyeux contraste trop fortement avec le phrasé poétiquement sophistiqué et l'histoire s'embourbe platement dans les méandres esthétiques de l'ennui. Les fans de poésie anglaise (rien ne sert de le commenter si l'on voit la version française puisque tout se base sur le "mot" en anglais) s'y retrouveront pour l'esthétisme du phrasé, les fans du jeu des lumières et de l'image pour l'esthétisme du cadre, et outre cette petite minorité, les autres s'ennuieront vite: la Magistrale Leçon de Piano n'a rien à voir avec ces leçons de poésie. Soyez-en avertis.… Voir plus
Il est difficile d'avoir un avis et de ne pas prendre parti lorsque les émotions prennent le dessus sur la reflexion. Mais voici...
Tout commence par l'arrivée de la belle héroine aux airs simples, qui déguisée d'un survetement du 19eme est suivie par son petit frere dont le chapeau est taillé dans le bois, je n'exagere pas; l'air tres propre sur lui et mal a l'aise dans son costume ou dans son role. Un dialogue poignant débute alors pour nous mettre dans les prémisses d'une querelle entre la belle héroine qui se veut plein d'esprit et un grossier personnage trop sur de lui.
On ne tarde pas longtemps a decouvrir ce qui lance ce film, certes tres intrigant, lorsque la jeune célibataire rencontre le jeune poete. Encore incompris du monde, sans succes, biblique dans ses expressions, il impressione tres vite son auditrice. Voici donc le petit coup de foudre ou de ce temps on tourne autour du pot durant des heures avant de s'avouer a soit-meme que l'on aime comme si l'on avait commis un crime. Mais voici le suspens de la 1ere partie.
Quelques instants plus tard le héros, Keats, apparait telle une femmelette courant dans les bois apres sa belle aimée en lui faisant tout une crise de jalousie parce que celle-ci a recu, pourtant du meilleur ami du poete, une carte de Saint-Valentin. Quel panache! On pourrait s'interroger si, la pourtant tres talentueuse, Jane Campion n'aurait pas trouvé l'inspiration dans une cours de récréation. Mais attention suspens, le héros lui demande si elle aime son ami le rustre... Il faut encore se cacher derriere un masque pour comprendre que c'est lui, le poete, qu'elle aime. A voir si le poete la pousserait du coté obscurs avec ses crises.. 2eme partie.
Je ne pourrais en parler puisque outre le caractere, le jeux et le faux coté dramatique si niais qui predisent une suite, on ne la raconte jamais afin de garder l'intrigue. Le fait est surtout qu'apres la moitié du film, je faisais claquer la porte et laissera planer un mystere au-dessous de moi.
La bande-son, la lumiere et les scenes si vides et sans suites font de ce film une des plus grandes décadences et défilement d'esprit, aussi rapidement pensée qu'écrite sur papier. On a envie et dès les premieres minutes, de rentrer dans le film et d'en arracher le script au metteur en scene pour donner de la crédibilité a tout ce que l'on voit.
Je plains Ben Wishaw qui a joué dans deux films (Le Parfum, Bright Star) dont je serais surpris si l'histoire leur donnaient raison.
A vous les studios.… Voir plus
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement