Biutiful Mexique, Espagne 2010 – 147min.
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Commentaires
pas mal mais on dit tellment du bien que je m'attendait à un peu plus, dur mais un bon film
Sombre comme la nuit, prenant comme une clé de judo, saisissant comme un coup de cymbale... mais à la longue, le film se met à puer la testostérone. Plus macho que le héros, t'es mort. A la longue, je me suis ennuyé, j'ai dormi pendant une scène obscure et j'ai quitté le cinéma.
Le sujet est aborde sous un un angle interessant. Mais il est glauque, lent, tres lent et les scenes ne s'enchainent pas toujours de maniere tres fluides.
Traiter un sujet pesant en appuyant lourdement risque d'écraser le spectateur... sous l'ennui.<br>Javier Bardem fait ce qu'il peut pour sauver ce cargo surchargé de misérabilisme. Il n'empêche pas le naufrage.<br>
Une fois de plus, le talentueux Inarritu se laisse emporter par ses excès et passe à côté de ce qui aurait pu être un film absolument "biutiful". La multiplication des tragédies écrasant le héros touche au misérabilisme et finit par lasser un spectateur distant.
Comme d'autres, peu de fausses notes. Cependant je sors du film avec un gout particulier. Une certaine lassitude de cette realite inevitable qu'on aurait tendance a oublier. Oui Javier Bardem y est excellent. Le film comporte quelques longueurs et des facilites notamment sur la mort. Un film sombre qu'on a le droit de ne pas aimer mais qui est a respecter.… Voir plus
Ne soyons pas trop sévère. S'il est vrai que l'alchimie qui a fait merveille dans Babel ne prend pas ici, il reste quelques beaux plans, quelques idées magnifiques (les âmes des défunts). Pas de quoi se ruer sur ce film, à part sur Javier Bardem qui est impeccable, comme toujours.
Ce film est extraordinaire...On en sort changé.
<br>J'ai été profondément atteinte par le jeu de Javier Bardem (personnage principal) qui sonnait si juste...Tellement authentique que j'en avais du mal à croire, au sortir de la salle, qu'il puisse être riche et qu'il allait, une fois le film tourné, reprendre une vie aisée... Peut-être n'est-ce pas le cas d'ailleurs. Peut-être en faisant le film a-t-il été touché lui-même. De plus, l'histoire peut certainement s'appliquer aujourd'hui-même à d'autres familles vivant dans ces ghettos. ça fait réfléchir sur nos sociétés, sur nos conditions de vie, sur ce qui nous entoure. Uxbal (Javier Bardem) tente d'élever ces enfants dans le contexte le plus normal qui soit, et pour ce faire, il est obligé de trafiquer, de prendre part à des plans foireux. Il survit comme il peut dans le ghetto des ghettos.
<br>Pour moi, c'est un incontournable.
<br>Vraiment biutiful.… Voir plus
Exercice périlleux qu'est celui de décrire pareil parcours. Un film lourd et fort qui dépeint une Barcelone insalubre, l’immigration clandestine, la corruption, la maladie et la précarité. Parcours d’un homme vivant de combines et doué du don d’accompagner les morts. Interactions de plusieurs destinées qui s’entrecroisent, chacune aux prises avec leurs propres urgences. Javier Bardem joue magnifiquement. Pathos certes, mais poignant. Peut-être un film que l’on aime ou que l’on déteste tant Iñárritu joue sur la corde sensible. Là sera le point de discorde. Mais pour sûr qui ne laisse pas indifférent. Moi j’ai aimé.… Voir plus
Inaritu nous emmène au fin fond de la misère humaine de nos villes, Barcelone n'étant qu'un exemple entre toutes, à la façon de Zola 100 ans plus tôt. Des hommes plein d'espoir que la vie achève sans sursis. Les images de Barcelone sont ici grises, pouilleuses, et font vivre au spectateur un contexte sans concession. Les plans très serrés sur un Bardem extraordinaire, sont d'une admirable humanité, la seule lumière, faible, mais de toute beauté.… Voir plus
Très peu de fausses notes pour ce nouvel Inarritu. Depuis Amour Chiennes, il nous a habitués à ne pas recevoir de cadeaux. Souvenons-nous de Babel, de la misère humaine à flan de montagnes, où un enfant perd la vie en voulant jouer, comme les grands, avec un fusil.
<br>Butiful a de plus implacable encore qu'il se passe à quelques frontières de chez nous, en Espagne. La survie des uns contre la survie des autres, les revendeurs de faux LV, les crève-la-faim, les sans papiers, dans une ville qui avale tout cru ceux qu'elle ne tue pas. L'histoire principale, aussi, d'un père de famille (Javier Bardem, impressionant de justesse) qui tente de joindre les deux bouts en trempant dans des plans fumeux, d'assumer les mômes qu'il a eue avec une femme maniaco-dépressive, et qui apprend, trop tard, qu'il a un cancer de la prostate. Pas de cadeaux en ce bas monde, et comme le dit le personnage du flic corrompu : "Il ne faut jamais faire confiance à un homme qui a faim. Encore moins a un homme dont les enfants ont faim."
<br>Qui a dit que l'Europ était le nouvel Eldorado?
<br>V,… Voir plus
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