La fée Belgique, France 2011 – 94min.
Résumé
Un veilleur de nuit dans un hôtel du Havre, Dominique (Dominique Abel) accueille une cliente un peu particulière. Pieds nus avec un air de vagabond, Fiona (Fiona Gordon) prétend être une fée. Elle lui accorde trois voeux. Au matin, les deux qu'il a énoncés sont déjà exaucés... Ce couple étrange se lance alors dans une véritable chorégraphie amoureuse, où la frontière entre onirisme et réalité est mince. Ils vont être séparés, mais l'ingéniosité de ces deux êtres particuliers aura raison des embûches qui les freinent. Un enfant va naître de cette rencontre, heureusement né sous une bonne étoile pour survivre à la maladresse de ses parents. Tout se met en place pour que le bonheur s'installe mais non sans rebondissement...
Date de sortie
Romandie: 21 septembre 2011
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Casting
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Commentaires
Sous prétexte d'un film inspiré du burlesque (Charlot, Buster Keaton, Tati, etc.), "La Fée" nous propose une histoire d'amour à l'humour inexistant tant il est forcé, a-crédible (bouchon de ketchup du début) et au final barbant à force de répétition par manque d'imagination. Les scènes dites de chorégraphie sont simplement ridicules sous couvert d'approche poétique. Là où Chaplin, Keaton, Tati nous émerveillaient, nous emportaient dans le rire à se plier en deux, "La Fée" ne nous offrent qu'un irrépressible désir de regarder sa montre dans l'espoir que la fin soit très très proche, quand on ne sort pas simplement de la salle (comme certains).<br>La critique cinématographique y voit un moment de plaisir dû uniquement à un trop plein écoeurant de Marvelisation filmique, avec effets spéciaux jusqu'à la nausée. Certes "La Fée" propose des effets spéciaux d'avant-guerre (soit d'avant "Matrix"), mais ce n'est pas suffisant pour en faire un bon film.<br>Sachant qu'en moyenne les Suisses romand vont voir 1 film et demi par année, économisez votre argent ou aller voir un film qui en vaut la peine, tel que le caustique et irrévérencieux "Habemus Papam" de Moretti pour l'humour, le délicat film argentin "Medianeras" de Taretto pour l'histoire d'amour, ou "Une séparation" pour l'art de la narration et la maîtrise de la mise en scène, voire "Crazy stupid Love" (hommes) ou "Mais comment font les femmes" (femmes) pour les blockbusters, certes convenus et cousus de fil blanc, mais avec quelques scènes d'anthologie humoristique qui dérideront sans difficultés vos zygomatiques pour un sommeil sain.<br>CH2… Voir plus
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