L'enfant d'en haut France, Suisse 2011 – 98min.
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Commentaires
Beaucoup de peine avec les films d'Ursula
<br>Meier. Pas fan du tout.
<br>Mais l'enfant joue très bien.
Le cinéma français est plus cru que l'américain. Le suisse l'est plus que le français. Ici, on est à la limite du reportage... et on peut se demander d'ailleurs qui porte qui! C'est captivant à 2 niveaux: le suspens de surface revient à savoir si le gamin va se faire gauler. Celui en profondeur revient à attendre le point de rupture entre les deux acteurs principaux.<br>C'est franchement fort. La dernière image est tellement soumise à interprétation que je sens que ça va me tarabuster qqes jours.… Voir plus
i) vous lisez l'idée du film et vous vous dites que ça a l'aire assez nul <br><br>ii) vous vous dites que vous aviez pensé la même chose de l'histoire d'une famille au bord des nerfs à cause d'une autoroute mais que finalement vous aviez adoré<br><br>iii) vous faites fi des mauvaises critiques que vous avez entendues et décidez de vendre un rein pour aller au ciné (oui c'est ce que ça coûte de nos jours) <br><br>iv) au bout de 15 minutes vous avez compris l'idée du petit qui va voler des truc et vous pensez qu'il va forcément y avoir plus <br><br>v) au bout de 45 minutes vous commencez à piquer du nez et espérez désespérément que la caméra vous montre une fois une seul fois un plan sans le gamin dedans<br><br>v-b) vous vous réveillez 15 secondes: 'tiens on dirait la fille de X files'<br><br>vi) au bout de 16 heures 45 minutes de film (oui comme la température les films ont une durée réelle et une durée ressentie) vous sortez en vous demandant pourquoi vous n'êtes pas resté à la maison pour regarder Julie Lescaut… Voir plus
Ursula Meier signe là un film magnifique qui a bien mérité ses éloges de la presse européenne. Le jeu des acteurs est superbe, et leurs allers et venues entre le monde d'en bas (l'univers du pauvre et de l'ouvrier) et celui d'en haut (incarnant la richesse) via un téléphérique qui prend alors symbole d'ascenseur social ne pourra que séduire le cinéphile qui apprécie le grand cinéama...
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<br>Néanmoins, dans un regard critique, on peut s'interroger sur la crédibilité de ces personnages surtout qu'ils sont placés dans une Suisse relativement bien dotée sur le plan social des démunis. Car ces 2 personnages, dont on ne connait pas très clairement le passé et où ils vont vraiment, sont placés dans un contexte d'une manière telle que l'on a un peu du mal à comprendre comment ils en sont arrivés là, et comment ils ne peuvent pas vraiment sortir de leurs conditions (p.ex. on ne sait si l'enfant va à l'école)...
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<br>Bref, 'l'enfant d'en haut' apparait un peu comme un conte de fée imaginaire, et dramatique, et, qui malgré son manque de crédibilité, nous fait rêver dans un très grand moment de cinéma..
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<br>A voir absolument...xD… Voir plus
Comme c'est mieux dit que je ne pourrais le faire, mais que ça dit assez précisément mon sentiment, hop:<br>http://www.chronicart.com/cinema/chronique.php?id=12388
Si la Suisse est à l'image de ce cinéma-là (ou vice-versa), c'est bien triste. Scénario plat, action lente, montagnes tristes et même la neige ne fait pas envie. Bons acteurs, certes, mais au service d'une histoire si peu crédible. Le cinéma est fait pour rêver, ou pour s'interroger. Ici, on ne rêve pas et la seule question que l'on se pose revient à se demander comment la réalisatrice a pu penser un seul instant qu'on allait croire à cette histoire d'un fils qui n'a qu'une douzaine d'années de moins que sa mère.… Voir plus
J'ai eu beaucoup de mal à croire à cette histoire. Beaucoup de scènes dont je me suis demandé si elles avaient une légitimité, des longueurs, un manque de crédibilité flagrant. Les thématiques entrecroisées du déni de la réalité et de l'enfant qui endosse des responsabilités d'adulte sont fortes, mais j'ai trouvé le traitement pauvre, à tous les sens du terme. A une exception près : Léa Seydoux, toujours impeccable dans ses rôles.
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Ursula Meier nous présente ici un film fort en symboles et émotions. C'est grâce à une belle performance de kacey Mottet Klein et de Léa seydoux ainsi que de la fine et éloquente réalisation d'Ursula Meier que la dimension sentimentale de ce grand film est dressée;comment ne pas s'émouvoir devant cet enfant, dépourvu de contexte social et d'éducation, qui est contraint de voler pour pouvoir entretenir sa "soeur".
<br>Film magnifique et...surprenant!… Voir plus
Histoire forte et intelligemment mise en scène, celle de Simon, jeune voleur en quête avant tout de repères familiaux. Le cadre choisi frappe par son originalité et sa force symbolique. Il montre un monde d'en bas et de derrière bien éloigné de la blanche image le plus souvent donnée des stations alpines.… Voir plus
Film intéressant qui montre un garçon qui pour se débrouiller dans la vie doit voler.<br>Une réaction ambigue avec sa "sister" qui met en avant l'absence de sentiment que 2 êtres peuvent avoir.<br>Toutefois quelques incohérance dans le scénario qui vaut une note mitigée
je ne me suis pas ennuyée, le contraste entre les cités de la plaine et les bourges qui ont le dernier cri comme matériel de ski et bien fait, Assez spécial, comme souvent avec les films suisses.
Encore une fois, Ursula Meier a réalisé un film qui parle d'une condition à la limite de la réalité, mais que c'est le quotidien de beaucoup de monde.
Excellente performance des deux acteurs principaux. Une quête d'amour qui nous touche et ne nous laisse pas indifférents. Ces deux mondes - les riches et les pauvres - sont très bien filmés et donnent toute leur dimension au film et en plus... ça se passe près de chez nous.
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