AN – Les délices de Tokyo France, Allemagne, Japon 2015 – 113min.
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Commentaires
Un film magnifique, très touchant, à la fois drôle et triste, à voir absolument ! D'autant plus si vous aimez le Japon...
Alors que le début du film est absolument captivant, avec l’initiation à la préparation du confit d’haricots rouges, la suite du film manque de nerf et s’égare dans des méandres peu clairs. Et les cerisiers blancs en fleurs ne nous sauvent pas de l’ennui d’une confuse noirceur.
Magnifique, sensible, intelligent, fin... l'autre même exclu n'en demeure pas moins semblable ... un film sur les passerelles de toutes sortes qui se construisent avec patience.
Un film sensible, plein de grâce, et si japonais. Douceur et violence des rapports humains. Tolérance et rejet. Poésie et revers de la médaille. Beautés de la nature au coeur d'un quartier urbain sans charme. Et des acteurs tout en finesse
Un beau film..comme les japonais savent les faire.."les délices de Tokyo" est de la même veine que "l'île nue"...une épure d'une rencontre des plus profondes entre deux êtres humains.. en marge d'une société sans pitié..
Les délices d'une pâtisserie pour mettre sur le devant de la scène le sujet de la lèpre.
Le Parlement a voté en 1996 l'abrogation de la loi de 1953 sur la prévention de la lèpre.
Ce film est-il un clin d'œil à Fukushima et aux conséquences des effets de la chimie sur le corps humain?
Après avoir adoré Still the Water je retrouve Naomi Kawase, sa douceur et sa poétique. Ce qui me surprend toujours dans ses films, c'est le geste parfait. Même manger un simple biscuit relève de la grâce pure. Et souvent les larmes au bord des yeux. Merci Naomi.
Une merveille de poésie, touchant, tellement humain, tellement délicat, comme les pétales des cerisiers du Japon qui volent en tombant de leurs branches. L'actrice principale, dame élégante et touchante de 76 ans, est tout simplement extraordinaire. Naomi Kawase nous présente une chef d'œuvre sur la réalité de la vie , ses côtés les plus simple, gais et / ou tristes, mais avec quelle délicatesse . Courrez le voir.… Voir plus
Un coup de coeur pour ce film à la fin plutôt attendue, mais dont la morale tirée de ces rencontres touche par la douceur des personnages de Naomi Kawase. J'aime ce regard tendre qu'elle porte sur les petites choses qu'elle observe et nous encourage à regarder. Faites-vous plaisir, allez voir ce film!… Voir plus
Superbe ! Ce film est beau, poétique, puissant, vivant. C'est une magnifique leçon de vie. Après "Notre petite soeur" et après "An", je demande encore plus de films de ce genre venant du Japon, c'est un enchantement !
Film base sur La Vie, Merci Naomi, ce film me fait ressentir être Japonais, être Humain, être touché, on se sent vivre et, pourrons nous un jour peut-être être un peu meilleur ? essayons le au plus vite ! Courrez le voir . . .
Un film empreint de douceur, d'une extrême délicatesse... et quelle leçon de vie! Rencontre de deux êtres "cabossés" par la vie mais qui à travers le récit de leur histoire - et surtout celle de la vieille dame qui nous fait connaître un pan de l'histoire japonaise très méconnu - se révèle fondamental et nous touche au plus profond. La réalisatrice Naomi Kawase a réussi une fois de plus à nous ouvrir les yeux et regarder la vie avec le cœur, tout en nous délectant à travers les délices culinaires. Délicieux.… Voir plus
Le "dorayaki" est une double crêpe épaisse fourrée de "anko", pâte de haricot rouge, qui affole les papilles japonaises. Dans une échoppe minuscule, le bougon Sentaro en vend quotidiennement, mais sans grande conviction, aux habitants de ce quartier de Tokyo où réside la jeune et réservée Wakana. Un jour, une frêle vieille femme, Tokue, apparaît et lui demande du travail. Malgré ses réticences, elle saura vite le convaincre par ses talents de pâtissière. Le secret de sa recette ? Le respect de l’aliment : les haricots sont venus jusqu’à nous, il faut savoir les accueillir, déclame-t-elle. A croire que les légumineuses possèdent une âme. "Oishi i desu", c’est délicieux. Une candeur toute printanière illumine cette première partie qui réunit trois générations autour du petit gâteau. Bonne fée, Tokue apporte douceurs et supplément d’âme à ses compagnons improbables. Aux couleurs de l’automne, la suite s’assombrit, chacun des personnages dissimulant un mal-être qu’un peu de sucre ne saura soigner. Plus prévisible, le film perd alors en magie ce qu’il gagne en gravité.
Pensée du jour : quelques grammes de douceur dans un monde de brutes
7/10
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