Bon jeux des acteurs mais trop long dans la mise en place du scénario.

Bien à voir. Pour un pan d'histoire comtemporaine.

J'aime toujours autant Tom Hanks, un excellent acteur.

Je n'ai pas été totalement emballé par ce film, malgré une qualité de scénario et de jeu d'acteurs indéniable.
Hormis le fait, que ma séance s'est faite un samedi soir à 20h30 avec une équipe de jeune crétin devant moi qui allaient et venaient dans la salle ( à quoi bon acheter un ticket si ce n'est pour ne pas regarder le film ?!?!?), cette histoire m'a semblé très "américanisée".… Voir plus

Spielberg et ses acolytes scénaristes (rien de moins que les frères Cohen) se sont attelés à tresser des lettres de noblesses à ce métier plutôt mystérieux de négociateur de crises entre états mi-diplomate mi-espion. La guerre froide étant un terreau fertile, le récit tiré de faits réels montre à quel point l'Histoire dépend parfois de l'humeur et du talent de quelques hommes.

Réalisation haut de gamme, avec reconstitution soignée de la fin des années 50 et début de la décennie suivante, avec ambiance berlinoise de circonstance, la construction narrative ne prends aucun risque et se déroule très classiquement, sans génie particulier. La démonstration parfois trop didactique lasse le spectateur, l'ennui l'effleurant de temps à autre. Personnellement je m'attends toujours à plus de fantaisie de la part de Spielberg. Je suis à chaque fois étonné par son académisme assumé.

Heureusement que Tom Hanks est impeccable habité comme toujours par son personnage.… Voir plus

Plus ce que l’histoire elle-même, somme toute ordinaire, c’est le plongeon dans la guerre froide et dans l’époque sinistre de la construction du mur de Berlin qui font l’intérêt de ce film. Sinon, la réalisation de Spielberg, trop linéaire et classique, manque d’originalité et le scenario, cousu de fil blanc, manque de suspens et agace quelque peu par son manichéisme (Etats-Unis épris de liberté et de droits humains/Bloc de l’Est basé sur la terreur et le mépris des valeurs humaines). Un bon film, moyen, sans plus, porté par des acteurs de grand calibre.… Voir plus

J'en attendais probablement trop de "Bridge of Spies", mais je dois avouer être ressorti du cinéma avec l'impression que ce film était un peu trop "lisse" à mon goût. Alors oui, la patte de Spielberg est bien présente, les acteurs sont excellents, l'ennui ne se fait pas ressentir malgré plus de deux heures pour une histoire somme toute simple. Bref, ce long-métrage ne manque pas de qualités "techniques". Mais, à mon sens, il insiste trop sur le côté "l'ouest c'était le paradis, l'est c'était l'enfer", et j'aurais apprécié un traitement moins manichéen de la part du réalisateur. En aucun cas un mauvais film, mais je n'y vois pas le chef d'oeuvre que d'autres semblent avoir découvert. :-)… Voir plus

Je suis conquise par l'excellence de ce film. Du scénario, aux dialogues, à la photographie, à l’interprétation et à la distribution des rôles, rien n'est laissé au hasard et parfaitement maîtrisé par Steven Spielberg au top de son art. L'histoire avance avec un mélange de réalisme, d'humour mais aussi de tragique, d'humanisme et ne perd pas une seule minute de son intensité. Y a-t-il encore besoin de relever l'interprétation hors norme de Tom Hanks? Certes, non, par contre c'est Mark Rylance en espion russe qui mérite aussi d'être mentionné. Tout l'art du Grand cinéma dans cette histoire vraie et passionnante.… Voir plus

bel performance du comédien qui incarne R. Abel

Beau film, bien réalisé, bien raconté, avec de magnifiques décors.

Suis d'accord avec les critiques de régis_m et de vicenzobino : film remarquable, histoire vraie magnifiquement relatée, reconstitution géniale à Berlin Est avec l'esprit parano du bloc communiste , et jeux remarquables de T Hanks et de M Rylance. À voir, et surtout par les jeunes qui n'ont pas connu le cœur de la guerre froide qui aurait pu se transformer en troisième guerre mondiale.… Voir plus

Du Spielberg tout craché.
Certes, ça vient d'une histoire vraie, mais pour une fois, ça ne suffit pas. Car si on peut bien penser que le négociateur malgré lui (Donovan-Hanks) a sur le moment eu chaud aux fesses, le film donne une histoire assez plate, dénuée de véritable suspens. Tout se passe presque facilement. Tout est très bourgeoisie américaine, jusque dans la musique finale.
Et on ne peut même pas dire que le film est sauvé par les acteurs: ils jouent bien, sans plus. Même Tom Hanks dont je suis pourtant un inconditionnel.… Voir plus

Voilà un très bon film joué par d'excellents acteurs. Le thème est bien traité et les décors sont sublimes. J'avais peur de m'ennuyer vu la longueur du film mais je n'ai pas vu le temps passer. A voir !

Poignant. Empreint d'un certain classicisme, recourant à quelques clichés (nationaux notamment) Bridge of Spies pose clairement son enjeu: comment défendre les valeurs de la démocratie et de l'Etat de droit dans un affrontement entre superpuissances où le monde avait l'impression de jouer son va-tout ? L'émotion surgit de la solitude des personnages: celle d'un avocat qui se trouve embarqué malgré lui dans ce combat pour en faire le sien et le mener résolument contre toutes les résistances et celle des prisonniers qui doutent de la solidarité de leur propre camp. Le traitement froid et stratégique de l'affaire par les gouvernements démontrent que cynisme et realpolitik n'étaient pas confinés à un seul parti du conflit. Le refus de considérer les captifs comme de simples pions dans une partie d'échecs constitue le plaidoyer du film. La reconstitution de l'époque est superbe et fait resurgir le spectre du totalitarisme. Acteurs, mise en scène, ambiance et décors : Tout concourt à capter le spectateur.… Voir plus

New York en 1957. Alors que le monde s’étrille entre Ouest et Est, l’avocat en droit des assurances, James Donovan, se voit confier la mission délicate de défendre un espion soviétique arrêté sur sol américain. Ne pouvant refuser, le brave père de famille ne se doute pas un instant que cette affaire l’emmènera bientôt dans l’Allemagne déchirée de l’époque. Après la Seconde guerre mondiale, l’esclavage et les droits civils, Spielberg poursuit son approche de l’Histoire étatsunienne en se plaçant à hauteur d’homme. Ici, c’est la guerre froide qu’il aborde en nous contant l’aventure vraie d’un humble défenseur qui deviendra malgré lui un grand négociateur politique. Dans le rôle du justicier droit dans ses bottes, Tom Hanks convainc sans peine en héros toujours debout, quitte à s’attirer les foudres de ses concitoyens les plus radicaux. L’atmosphère de l’époque, plombée par la paranoïa ambiante, est retransmise avec soin. La partie américaine initiale touche au film de procès avec une première séquence pratiquement muette, petit manuel du parfait espion. Le volet berlinois s’essaie davantage au thriller tout en modérant les effets faciles de suspens. Le récit s’écoule avec fluidité aidé en cela par la double patte des frères Coen qu’on aurait cependant aimée encore plus caustique, plus mordante. Au final, le maître du "storytelling" garde la mainmise sur son film n’hésitant pas à réaffirmer avec talent, mais sans surprise, que la valeur d’un homme ne dépend que de son propre regard et de celui de ses proches.

Pensée du jour : raconte-moi encore des Histoires, Tonton Steven !

7/10
twitter.com/cinefilik
cinefilik.wordpress.com… Voir plus

La bande-annonce, encore une fois, ne m'avait pas emballé. Sur les vifs (et bienvenus) conseils de Vincenzobino, me voilà embarqué dans un film étonnant.
Les 20 premières minutes, sans musiques, presque statiques, invitent à la patience. On ne sait pas, alors, dans quoi on met les pieds. Je redoutais le film ennuyeux. Et l'araignée tisse sa toile, petit à petit, captivant toujours plus le spectateur, l'entrainant dans une histoire incroyable, qui a le mérite d'être fort bien racontée, et bien écrite.
Le script, parlons-en, l'enchainement des scènes est subtil, la densité des personnages prenante, incarné par un Tom Hanks une fois de plus au sommet de son art, et par Mark Rylance, qu'il me semble ne pas connaître, grandiose dans le rôle de l'espion russe placide. J'ai découvert, lors du générique de fin, que les frères Coen ont oeuvré au scénario. Bravo.
Le réel plus du film : certaines phrases, certaines séquences, qui nous parlent au plus profond. Il y a souvent, dans ce film, le triomphe de l'intelligence et du bon sens, et on ressort de là admiratif à bien des égards.
On comprend que les différents sujets de ce film sont simplifiés, sans doute idéalisés, mais c'est tellement bien amené et bien raconté qu'on en ressort conquis.
Heureux aussi de voir une salle pleine pour une histoire pas forcément aussi fédératrice qu'un James Bond ou un Hunger Games.
A ne pas rater.

PS : toujours intéressant de voir la diversité des ressentis. Quand une seule et même personne met 4 étoiles pour '50 nuances de Grey', 5 étoiles pour le dernier volet de Hunger Games et 2 pour 'Le Pont des Espions', on se dit que tous les goûts sont vraiment dans la nature. Et qu'en plus, la bourgeoisie américaine (!) puisse ne pas plaire du tout dans 'Le Pont des Espions' (je la cherche encore) mais qu'elle soit saluée dans '50 nuances', là je me dis que c'est magique !… Voir plus

nul

5.5: Presque 3 années sans un opus Spielbergien, cela faisait beaucoup. Et fort bon retour.
Guerre froide: ces deux mots représentent le fil rouge du film ou comment un avocat non spécialiste du pénal va-t'il, sur un coup de tête, être appelé a jouer un rôle assez stratégique en défendant un espion agissant pour la Russie et participer a l'un des plus célèbres échanges de prisonniers du conflit est-ouest, en terre hostile qui plus est.
Tout ce que Spielberg et Hanks ont entrepris devant la caméra du premier s'est transformé en or: qu'il fût capitaine chargé de ramener un soldat allié ayant perdu ses frères, policier traquant un escroc ou apatride bloqué dans un aéroport, le second a su se magnifier a chaque fois. Et cet opus ne fait pas exception.
Mais mention spéciale particulière a son partenaire Mark Rylance, splendide dans le rôle de l'espion incriminé, aux reconstitutions de Berlin-Est d'après 1961 et avant 1989 (le film fut du reste tourné en grande partie sur place ainsi qu'à Potsdam) et aux prises de sons très bonnes sans oublier la partition de Newmann (qui remplace Williams mais garde le style du compositeur attitré de Spielberg) et la dernière séquence évocatrice de ce qu'un mur ou un grillage peut générer comme obstacle a la vie normale, sorte d'hommage aux Berlinois ayant vécu ces 28 ans de séparation.
A recommander vivement...… Voir plus