Béliers Islande 2015 – 90min.
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Commentaires
un comte réel islandais...un film qui va au rythme de cette terre du nord....à découvrir absolument
5.5: Magnifique évasion islandaise sous forme de rivalité fratricide paysanne.
N'ayant vu que la bande-annonce et rien d'autre sur ce film, cette dernière me rappela la grande peur dans la montagne ou une épidémie frappait des bêtes et montrait le côté sauvage de l'homme.
Et c'est exactement le cas pour les deux premiers tiers du film: l'on suit Gummi et Kiddi, partageant le même domaine d'élevage et une sorte de rancune faisant qu'ils ne s'adressent plus la parole depuis bon nombres d'années. Une épidémie frappant leurs troupeaux va mettre au grand jour ce différend.
Ce film nous offre plusieurs facettes de l'Islande: des paysages somptueux pour visiter mais un climat des plus hostiles; les difficultés (financières principalement) rencontrées par les éleveurs et une solidarité ayant du mal a se faire accepter.
Mais il s'agit surtout d'un très touchant témoignage sur les liens du sang indélébiles et les quinze dernières minutes en sont un très bel exemple quand face a la vie ou a la mort, l'amour gagne souvent (si seulement ce pouvait être toujours le cas).
2 acteurs magnifiques, une BO remarquable et des prises de vues nous projetant sur place et nous faisant ressentir ce froid glacial et cette luminosité a la fois.
A recommander vivement...… Voir plus
Cela fait plus de quarante ans que Gummi et Kiddi, frères et voisins, ont rompu le contact. Entre eux, les mots ont disparu et les gestes se sont taris. Seuls les animaux maintiennent encore le lien : les béliers qu’ils élèvent dans une passion commune et un fidèle border collie, garant de la communication. Alors que leurs bêtes sont les plus renommées de la région, une suspicion d’épidémie de tremblante menace l’entier du troupeau et l’existence routinière de tous. Les moutons en Islande ne sont pas qu’un animal, c’est une institution. Pour les frérots, ils représentent leur seule raison de vivre à qui ils réservent humanité et tendresse. Se résoudre à les abattre par contrainte sanitaire est un crève-cœur, une déchirure lacérant âme et vêtement. Cela signifie aussi la fin d’une lignée. On ose une lecture quasi biblique ici, de l’agneau sacrificiel au livre de Job, qui perdra tout pour mieux redonner valeur aux choses. Le ton de cette tragédie aigre-douce aurait cependant gagné à être plus léger, plombé par la gravité de la situation, ainsi que le froid ambiant des paysages alentours et des comportements. Avec leur gueule de Père Noël fatigué, les deux loups solitaires, certes inoffensifs, peinent à gagner sympathie et empathie. Quelques rayons humoristiques supplémentaires auraient certainement su réchauffer l’ensemble.
Pensée du jour : dessine-moi un mouton islandais !
6.5/10
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