Miss Peregrine et les enfants particuliers Belgique, Royaume-Uni, Etats-Unis 2015 – 128min.
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Commentaires
Je ne suis pas forcément une grande fan du burlesque Tim Burton, mais j'adore Eva Green (Penny Dreadful, James Bond) et la bande annonce était très attractive!
L'histoire est bon enfant (même si certaines scènes pourraient ne pas être pour les enfants!), il y a une palette de bons acteurs, l'histoire est mignonne et c'est distrayant, mais je dirais sans plus...
Merci infiniment Cineman pour mon magnifique lot Miss Peregrine!... <3… Voir plus
Ayant lu les 3 Tomes j ai été très déçue du film et de Tim Burton j'espérais vraiment mieux ! Les livres sont beaucoup mieux ????
Pensée du jour : Les enfants perdus
Garçon rêveur et solitaire, Jacob est appelé en urgence par son bien-aimé grand-père souffrant de sénilité. Il le retrouve agonisant, les orbites noires à la place des yeux. Avant de mourir, celui-ci le met en garde contre un danger imminent et lui révèle le chemin qui l’entraînera vers la mystérieuse Miss Peregrine, seule apte à l’aider.
L’enfance, la différence, l’aventure et le fantastique, il y avait tous les ingrédients dans l’œuvre d’origine de Ransom Riggs, best-seller en 2011, pour satisfaire la magie noire de Tim Burton et ravir ses adeptes les plus fidèles. La formule pourtant ne prend jamais vraiment. Si l’on retrouve son gothique apprécié, incarné avec une grâce bienveillante par la troublante Eva Green, les nombreuses références visuelles que l’on devine ou que l’on imagine – de Freaks à Jason et les Argonautes, de L’orphelinat à Harry Potter, en passant par le Monde de Narnia et Titanic – finissent par noyer et confondre cet univers trop complexe peut-être pour un film unique. Ainsi sont sacrifiés les personnages secondaires des parents, de la psychiatre et le passé de tous ces « X-Kids » prisonniers d’une boucle temporelle lassante. Tous auraient sans doute donné plus de chair à cette histoire. Pêchant par un manque d’action flagrant, un humour trop discret et une violence à ne pas infliger au regard des plus intimidés, l’émotion autrefois ressentie par le merveilleux poétique de l’artiste n’est pas au rendez-vous. Aujourd’hui, Tim Burton ressemble à un garçon particulier égaré et en quête de lui-même. A moins que ce ne soit nous qui ayons perdu un peu de l’enfant qui était en nous.
6/10
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Grosse déception que ce dernier opus de Tim Burton. À mon sens, on peut diviser le film en trois parties :
1. La première : on cherche la griffe de Tim Burton, on l'attend, on l'espère. Et, il faut bien l'avouer, on s'ennuie un peu. L'histoire tarde à se mettre en place et le personnage principal n'inspire pas beaucoup d'émotions.
2. La deuxième : bam, Tim Burton est là ! Son univers se déploie devant nos yeux, on se laisse captiver par sa beauté, sa magie, son originalité. On en oublie la première partie, et on en profite émerveillés comme des enfants !
3. Le rêve vol en éclats ! Le monde qu'on a tant aimé dans la deuxième partie s'effondre, remplacé par une sorte de "X-Men" pour adolescents. À ce stade, les effets spéciaux prennent le dessus, le scénario abandonne toute cohérence et le reste du long-métrage est expédié vite fait mal fait. On assiste horrifié au massacre de ce qui semblait si prometteur au milieu du film.
Il y a beaucoup de choses qui ne vont pas dans "Miss Peregrine's Home for Peculiar Children", et certaines ne sont tout simplement pas acceptables dans un film doté de pareil budget et impardonnables de la part d'un réalisateur comme Tim Burton. En premier lieu, le développement des personnages est quasi-inexistant. Le méchant par exemple, semble n'avoir aucune profondeur et n'être là que pour "être méchant" (et faire des gags ratés). Les enfants de Miss Peregrine sont également creux et peu intéressants. Ensuite, il y a toutes les incohérences du scénario. On n'attend bien évidemment pas d'un film de Tim Burton du "réalisme", mais ça ne veut en aucun cas dire que le spectateur va accepter passivement tout et n'importe quoi. Enfin, il y a cette rupture effroyable entre la poésie du milieu du film et la fin de celui-ci, au point qu'on ne peut s'empêcher de se demander si le réalisateur n'a pas passé les rênes à Roland Emmerich ou un équivalent.
Au registre des points positifs, il y a bien sûr les visuels "burtoniens", le jeu d'actrice d'Eva Green (excellente dans son rôle) et, dans une moindre mesure, celui de Samuel L. Jackson qui fait ce qu'il peut avec son personnage, et la musique. Mais ça ne sauve pas cette oeuvre, que je déconseille à quiconque ayant aimé un précédent film de Tim Burton ou appréciant un tant soit peu le cinéma.… Voir plus
Amoureux de l'oeuvre de Tim Burton, ce film était attendu avec impatience, en raison des thèmes, chers à ce réalisateur, de l'esthétique qu'il allait y insuffler, de la sensibilité qui ne pouvait qu'en émaner. Oui, ce film est une merveille durant la première partie. Et que belle heure passée dans cet univers.
Et donc ?
Dès qu'apparaît Samuel L. Jackson, dans sa pire interprétation (a-t-il un jour vu un seul film de Tim Burton ?), ça se dégrade. Et le summum du ridicule et du médiocre est atteint lors des scènes de combat à la fête foraine en 2016. Mal filmé, mal monté, mal rythmé, mal joué, incohérences en pagaille, on a l'impression qu'un novice a poussé dehors notre cher réalisateur et qu'il a pris les commandes de manière hystérique. L'émotion ? Elle s'est volatilisée. La fin ? Triste à dire, mais on s'en fout.
J'encourage les spectateurs à partir à la moitié du film. Au-delà, ce n'est plus du Burton, c'est de la daube digne de ce que Marvel nous a pondu dans leurs pires films. Dommage.
PS : merci HAL1 de confirmer mon ressenti, je me disais presque que je devais être dans un mauvais jour quand j'ai vu Miss Peregrine, mais votre commentaire, ajouté à bien d'autres sur quelques sites critiques du net confirme ce sentiment que Tim Burton s'est royalement vautré dans la 2nde (ou 3e partie du film).… Voir plus
Hugo Cabret chez les X-Men.
Jacob, 16 ans, suit depuis gamin les aventures de son grand-père Abe, ayant notamment une mappemonde avec plusieurs points indiqués. Mais ce dernier est tué par une créature et Jacob doit poursuivre sa quête dans un monde parallèle qui va le conduire dans le passe en compagnie d'enfants ayant, tout comme lui, d'étranges pouvoirs.
Récit complètement inconnu, Miss Peregrine semblait promettre par sa bande-annonce un nouveau voyage dans le merveilleux univers de Burton, tel Big Fish ou Edward aux mains d'argent. Et cet univers, l'on le ressent durant la première moitié du film par des séquences rappelant ses deux classiques ainsi que Big Fish voire Batman le défi, et grâce aux personnages, féminins particulièrement, semblant issues de son univers, notamment Judi Dench dans un rôle à contre-emploi qui lui sied pourtant bien (la palme a Eva Green exquis rôle-titre).
Seulement la seconde partie du film, si l'on excepte une séquence sous-marine magnifique, ressemble plus à un film Marvel et l'on perd quelque peu cet identité Burtonienne avec une issue où l'on sent clairement un manque dans la patte du réalisateur.
Se laisse néanmoins voir mais certaines séquences peuvent en effrayer...… Voir plus
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