The Walk - Rêver Plus Haut Etats-Unis 2015 – 123min.

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  • chef-d'oeuvre
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25 Avis des internautes

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Commentaires

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commundmortels

il y a 9 ans

Bon suspens, sympa, amusant.
Bonne utilisation de la 3D. Je pense que ça ne vaut pas la peine de le voir autrement.
Par contre, un peu court en scénario.
Si on le prend plutôt comme un beau conte, alors là, il vaudrait plus que 4/6... Mais je l'ai pas pris comme ça.


CineFiliK

il y a 9 ans

Il y a des hommes pour qui l’impossible n’est pas un frein, mais une motivation. Il y a des hommes qui considèrent le risque de mort comme une preuve de vie. Il y a des hommes dont les rêves dépassent les gratte-ciel. Philippe Petit est l’un de ces grands. L’ultime ambition de cet acrobate français, joindre les deux tours du World Trade Center à New York en marchant sur un fil. L’opération est prévue pour le 7 août 1974. Robert Zemeckis opère un retour vers le passé pour nous conter l’histoire vraie de cet exploit au cœur déjà du documentaire oscarisé Le Funambule (Man on wire) du Britannique James March. Préférant la fiction, l’Américain débute son hommage de la pire des manières dans une reconstitution sans âme d’un Paris de synthèse où s’illustrent des clowns grotesques, bien incapables d’aligner trois mots de français – "Lès cawrotts sonne couites" – et se justifiant de converser en anglais afin de s’exercer pour le grand voyage. Ridicule ! Plus à l’aise dans la "Big Apple", le réalisateur ne peut que faire mieux et impressionne en faisant renaître de ses cendres le double monument tragiquement disparu. Las, les préparatifs du "coup" ressemblent davantage à un épisode sans idée d’une sitcom des années 80 que le chapitre 6 de Mission Impossible. A deux doigts de lâcher prise, les derniers espoirs du spectateur se raccrochent à ce câble tendu, quand commence la marche. Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour le cinéma. Zemeckis retrouve de sa magie exploitant une 3D enfin vertigineuse. Entre folie pure et poésie surréaliste, s’élèvent au-dessus du symbole de la finance et du terrorisme la beauté et l’émotion d’un rêve concrétisé. Trois minutes d’un temps suspendu qui sauvent tout un film d’une chute douloureuse.

Pensée du jour : la grâce ne tient qu’à un fil.

5.5/10
twitter.com/cinefilik
cinefilik.wordpress.comVoir plus


regis_m

il y a 9 ans

Le sujet ne me passionnait pas plus que cela en version cinéma, surtout qu'il y a déjà eu des documentaires sur Philippe Petit, et qu'en plus, la bande-annonce en montrait, selon moi, beaucoup trop. Mais il y a Zemeckis à la réalisation, et ça, dans une salle obscure, ça ne se refuse pas. En plus, en IMAX 3D, ça devait promettre de sacrées belles séquences.
Les 5 premières minutes sont très plaisantes, bon rythme, belle mise en scène en noir et blanc, on est bien installé dans ce ton léger et poétique.
Et puis, le film patine un peu, l'ennui pointe par instant, difficile effectivement d'avoir une réelle empathie pour le groupe, pour le personnage central, même si Joseph Gordon-Levitt tient là sa meilleure prestation depuis 50/50.
On se demande, à un moment, si le sujet méritait un film. Et puis, survient la fameuse traversée. Et là... quoi dire ?!

Le cinéma représente pour moi un merveilleux vecteur d'émotions et de sensations lorsque c'est fait avec talent et intelligence. Et cette scène restera dans la mémoire. Magistrale, elle nous fait passer par tous les états, de la trouille viscérale à la grâce désincarnée. On en ressort estomaqué, et on n'imagine pas un seul instant regarder The Walk à la télé.
C'est un fllm calibré pour le cinéma, dans des conditions optimales.
Le film nous suit bien après l'avoir vu. Il y a aussi la magie des instants entre Joseph Gordon-Levitt et Ben Kingsley, deux acteurs encore une fois parfaits. Et cette parole : "l'exploit de Philippe Petit a donné une âme aux Twin Towers.
Regardez-le au cinéma, il y a eu le regret d'une salle assez peu fréquentée alors qu'il mérite qu'on lui consacre deux heures face à un écran géant.Voir plus


vincenzobino

il y a 9 ans

4.5: Nouveau Zemeckis me laissant quelque peu sur ma faim.
Second des 3 blockbusters attendus, j'espérais ne pas avoir la même désillusion que pour Everest et des la première image, je fus rassuré: on retrouvait le ton humoristique cher a Zemeckis a l'occasion d'une intro attendu pour quiconque connaît le récit (mon cas), mais pouvant ôter un certain suspens a tous ceux dont le nom de Philippe Petit était inconnu. Et cet aspect risque de dérouter quelque peu la seconde catégorie.

Mais il faut rendre a Bob ce qui lui appartient: Zemeckis nous offre de par ses reconstitutions des 70's ainsi que ses prises de vues, une impeccable retranscription artistique et visuelle du pari fou (ou exploit pour d'autres) tenté par le français: traverser sur un câble a plus de 100 mètres de hauteur, l'espace séparant les twins.

Les twins constituent l'un des thèmes forts du film: Zemeckis rend une sorte d'hommage aux tours jumelles en mélangeant quelques images d'archive et en reconstituant assez bien leur intérieur (pour les avoir visitées en 1989, je sais de quoi je parle) et par une dernière séquence très belle les rendant éternelles.
Joseph Gordon Lewitt est impeccable avec les faciès sans doute très proches de Petit.

S'il y avait une réserve, ce serait peut-être un manque émotionnel et d'empathie a pouvoir vibrer et trembler pour Petit, aspect quelque peu gâché par l'intro.
Se laisse malgré tout voir...Voir plus


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