Kubo et l'armure magique Etats-Unis 2016 – 102min.

Cineman Movie Charts

Exclusivité Cineman: Rejoignez le plus grand jury cinéphile de Suisse et avec un peu de chance, vous irez bientôt au cinéma gratuitement!

  • chef-d'oeuvre
  • bon
  • moyen
  • passable
  • consternant

5

4

3

2

1

9

6

1

1

1

4.2

18 Avis des internautes

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

CineFiliK

il y a 8 ans

Pensée du jour : Les petits papiers

Dans le Japon médiéval, le jeune et borgne Kubo survit avec sa mère affaiblie en contant aux villageois demandeurs des histoires fantastiques qui mêlent aventures et magie. Mais ses tantes et son grand-père – un esprit divin – sont à sa poursuite, avides de lui voler le seul œil qui lui reste. Afin de pouvoir les affronter, il lui faut retrouver l’armure magique portée autrefois par son père, vaillant samouraï disparu. Dans sa quête, il sera escorté par deux personnages d’importance, une guenon et un combattant scarabée.

Il ne faut guère que quelques minutes pour se laisser séduire par l’esthétique inspirée du film, tourné en « stop motion » avec des figurines sur fond vert. L’animation fluide impressionne et l’esthétisme japonisante ravit. Belle idée également d’utiliser les origamis, papiers pliés tridimensionnels que Kubo manipule au son de shamisen, pour en faire des compagnons à part entière, un moyen de transport ou une arme à portée poétique. Dommage que l’histoire initiatique relativement complexe sur les relations parents-enfants-ancêtres ne soit pas aussi aboutie, pêchant parfois par quelques approximations narratives et une certaine candeur.

7/10

twitter.com/cinefilik
cinefilik.wordpress.comVoir plus


aude86

il y a 8 ans

Magnifique, sublime, touchant et sensible.
Egalement projeté dans une salle vide, quel dommage, ce film est une merveille de poésie et d'enchantement !


lady_linn

il y a 8 ans

Film intrigant et très riche, d'une sensibilité à fleur de peau dont on ressent la sincérité. La catégorie 'secrets de tournage' sur Allocine donne un éclairage :
"L'idée de Kubo et l'armure magique est venue à Travis Knight en observant la relation entre sa femme Megan et la mère de celle-ci, Katy, frappée de démence et coincée dans un fauteuil roulant. Souhaitant rendre hommage à sa femme et sa belle-mère, le cinéaste crée donc un conte de fée original se déroulant dans le Japon médiéval. Avec les années, il développe cette idée, inspiré par les légendes anciennes japonaises, tout en gardant en tête l'aspect familial de l'histoire. Lorsque le projet a été mis en en chantier chez Laïka, Megan a été engagée afin d'aider à la création des créatures origami du film : "Je me suis inspiré de ma femme et de sa mère mourante. Je voulais parler de leur relation, et la transposer aussi loin que possible de la réalité, tout en conservant son essence, aussi malheureusement commune que profondément touchante", révèle le cinéaste."
Cependant, la beauté, transcrite par des métaphores très vivantes, prédomine. Et si nous sommes en permanence dans une matrice psychanalytique, nous ne retenons que la dimension profondément humaine, dans sa dimension tragique et poétique.
Un film qui nécessite plusieurs visions, indéniablement.Voir plus


regis_m

il y a 8 ans

Allez, je vais rejoindre les deux critiques précédentes, et mettre aussi un 6. Ce dessin animé est fait avec le coeur, et l'intelligence du réalisateur est à la hauteur des sentiments poignants qu'il dépeint.
Le fil directeur du thème de la mémoire qui flanche, de l'esprit malade, au sens clinique, qui se détériore, ne peut pas laisser insensible. L'importance des souvenirs, et leur force, est l'enseignement majeur de l'histoire. Esthétiquement, certains plans, la musique qui va avec, la poésie qui en émane, m'ont fait monter les larmes. On a l'impression d'être à nouveau enfant, et de renouer avec les sensations des premières années. Oui, ce film agit comme une madeleine de Proust. Aucune scène n'est inutile, aucune parole n'est vaine, aucun plan n'est anodin.
L'hommage aux films d'animation et à la culture japonaise donne un cadre à l'histoire, les thèmes sont, eux, universels. La dernière fois que j'ai eu de telles émotions, c'était pour La Légende de Manolo.
Ne passez en tout cas pas à côté de Kubo, ce film est un cadeau des anges.

PS : hélas, salle vide de mon côté aussi, c'est incompréhensible. Je n'ai pas vu la bande-annonce. Si celle-ci n'invite pas à aller le voir, passez ce stade. Et effectivement, enfants comme parents y trouveront un plaisir et un enseignement certains.Voir plus


commundmortels

il y a 8 ans

J'ai vécu un rêve d'une heure 45. 1h45 de merveilleux sans rien qui choque ou qui soit niais. Du pur, du vrai.
Une quête comme il en existe d'autres, mais avec la touche magique bien dosée, du très japonais, de l'origami et un bel effet d'animation très bluffant sur la fin.
C'est un conte, un vrai. Et vu que la salle était vide, il ne va pas rester longtemps, donc courez le voir tant que vous pouvez!Voir plus


vincenzobino

il y a 8 ans

Le magicien samouraï.
Kubo passe ses journées à s'occuper de sa mère affaiblie et à conter des histoires fantastiques a l'aide d'une étrange magie et de papiers prenant vie et se métamorphosant en divers personnages. Seulement le jeune garçon ne se doute pas que la réalité et la fiction pourraient ne faire qu'un.
Quel bien ça fait de pouvoir avoir un film d'animation avec deux uniques buts: faire rêver tout en instruisant. Et c'est exactement ce que nous offre ce bijou des concepteurs de Coraline:
-du rêve par le récit fictif proposé rappelant à la fois les légendes guerrières samurais et deux-trois classiques tels par exemple le magicien d'Oz ou certaines séries mangas des années 1980-1990 sans violence inutile (même si certaines séquences peuvent en effrayer, elles ne sont nullement repoussantes et au contraire équilibrent parfaitement les moments émotionnellement forts sans être larmoyants.
- de l'instruction, à la fois sur le Japon des samouraïs, lieu de l'action de notre récit, et sur un certain comportement que des situations de vie peuvent amener, et ce avec la lumineuse idée de redonner vie à certains personnages par des réincarnations toutes symboliques.
Mais au-delà de ces considérations, ce qui marque sur un plan cinématographique, c'est bien le résultat de tout ce mélange de styles qui donne un récit captivant tant pour les enfants qui s'identifieront à Kubo que pour leurs parents d'adultes qui s'identifieront sans peine au duo d'adultes principal. Une animation de toute beauté féerique, une musique envoûtante de Dario Marinelli et une véritable déclaration d'amour au Japon.
A recommander vivement et restez les deux premières minutes du générique de fin si vous avez tout comme moi été envoutés.
PS: vraiment dommage d'avoir eu une salle quasi vide, j'espère de tout cœur que ce film trouvera son public et qu'il s'agissait d'une exception...Voir plus


Watchlist