Je voulais aller voir le film Fais de Beaux Rêves qui de manière erronée sur ce site était annoncé en place et lieu de Paterson. Étant un peu frustré de ce changement de dernière minute j'ai mis un petit moment à rentrer dans l'univers toujours poétique et bienveillant de Jarmusch (Saturday Night on Earth étant un de mes films fétiche) . Comme à son habitude, l'histoire passe en second plan pour mettre en avant, tout en faisant éloge à la lenteur et à la contemplation, des instants de vie communs. Laura est d'une beauté et candeur à couper le souffle. C'est du cinéma d'auteur auquel on adhère ou pas. Par instants, je pense que quelques accélérations auraient pu favoriser l'œuvre et le jeu de Driver (Paterson) est toutefois un peu trop sur l retenue/ passivité à mon goût.… Voir plus

Splendide. Un chef d'œuvre. Hymne à l'amour, éloge de la lenteur. Je suis sortie de là remplie de sérénité, de l'envie d'observer, de découvrir le monde sous un autre aspect. Par ailleurs, je me joins au commentaire de William B. que je partage amplement.

Magnifique, doux, sensible et romantique. Les comédiens sont parfaits, la bande originale également.

Scènes de la vie quotidienne saupoudrée de poésie au propre comme au figuré. Un rythme lent dont j'ai fini par m'imprégner. Des rencontres sans importance en apparence. La compagne du chauffeur de bus est un hymne à la vie â elle toute seule.

D'une finesse et d'une poésie apaisante malgré les moments qui peuvent paraître si lents. Les acteurs sont formidables, le chien y compris :-D. Et j'ai surtout adoré la rencontre de la fin.

La poésie d'un quotidien aux infimes variations, ou son ennui... Tout dépend de l'humeur du moment j'imagine. Film charmant et sans relief en même temps. Très partagé.

Pensée du jour : La vie est un long fleuve tranquille

Les jours se suivent et se ressemblent à Paterson, New Jersey, dans la vie lisiblement écrite de Paterson, chauffeur de bus. Mais, c’est dans cette routine affirmée que le jeune homme perçoit la poésie du quotidien.

Il y a Laura, sa compagne, qui repeint le monde en noir et blanc, elle qui rêve de vivre ses rêves entre cupcakes et musique country. Donny, son collègue plaigneur, pour qui tout est un poids qu’il lui faut supporter. Les piliers du bar au spleen ambiant qu’il fréquente chaque soir. Ses passagers qu’il écoute disserter sur la ville et ses héros presque oubliés. Marvin, enfin, le bouledogue anglais à la gueule triste qui le promène en laisse. Si l’on est en droit de penser qu’une semaine ici a tout d’un jour sans fin, on se laisse aussi attendrir par la douce mélancolie que dégage ce microcosme urbain coloré. Il suffit alors de considérer le soin que prend le discret Paterson à fermer une porte afin de ne pas réveiller sa belle au bois dormant pour être atteint par la beauté toute amoureuse de son geste.

7/10
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