Song to Song Etats-Unis 2017 – 129min.
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3.5: L'amour sorcier
Austin, Texas: 2 couples, 2 passions torrides avec leurs lots de trahisons, de déceptions, de désirs et de désillusions. Et au milieu, la musique dans toute son étendue.
Le style Malick, l'on le connaît et il n'évolue guère: une caméra parcourant tout le champ de l'écran et faisant passer l'intrigue au second plan derrière les tableaux visuels suggérés. Song to song ne fait pas exception à la règle et pour tout novice du réalisateur, le style peut laisser de glace.
Mais le feu de Lucifer, dont deux de nos protagonistes sont atteints, déploie sa puissance et parvient à embarquer les habitués du style Malick: les actrices (Rooney, Natalie, Cate...et Patti) sont exposées face à diverses visions du désir: charnel, musical, tendre, épanoui. Et les mâles ne sont pas en reste, particulièrement Fassbender véritable Lucifer du désir.
Et comme souvent chez Malick, la musicalité joue un rôle presque primaire, de par la trame en marge d'un festival de rock, de par des teintes mélangeant jazz, classique et gospel. Et de par des apparitions d'iguanes de la musique dont les notes résonnent dans nos têtes.
A recommander...… Voir plus
Malgrė un casting attrayant ce film est une supercherie. Aucun fil rouge, répétitions des scènes dans un style propre au film du début à la fin de celui-ci. La participation expéditive de quelques stars du rock totalement superflue.
Passez votre chemin, il n'y a rien à voir, vous êtes prévenus… Voir plus
“Les chansons d’amour”
Le cœur de Faye vacille entre BV, chanteur en devenir, et Cook, producteur important de la scène musicale. Séduction, sentiments croisés, brûlures et culpabilité.
Elle désire vivre sa partition, portée par un vent de liberté, chanson après chanson, baiser après baiser. Mais le sexe, la drogue et le rock’n’roll ne sont que des jouissances furtives, des bonheurs illusoires. Le trio en apesanteur finira par atterrir. Devenu quatuor, il perd l’instabilité intrinsèque à son équilibre fragile. Les élans impressionnistes de Malick sont magnifiques. Son casting quatre étoiles, orné de caméos prestigieux, a tout d’une suite luxueuse. La beauté imagée enlace, délasse et lasse hélas. De cette histoire fragmentée, intemporelle, il ne reste que quelques notes. Telles ces perles tombées du collier porté par Cate Blanchett qui se casse et se délite pour laisser un écrin vide.
6/10… Voir plus
Dernière modification il y a 7 ans
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