On aimerait ne pas y croire. Depuis dix ans, Marish est au service, telle une esclave, d'une famille aisée, en plein cœur de la Hongrie, en plein cœur de l'Europe. Sa maîtresse lui a retiré son passeport, et Marish ne peut pas quitter la maison sans sa permission. Même son maigre salaire, qu'elle gagne comme femme de ménage dans une entreprise, vient remplir les poches de ses tortionnaires. Le plus incroyable, c'est que la réalisatrice Bernadett Tuza-Ritter est autorisée à entrer dans la maison moyennant finances et assiste ainsi à la torture que subit Marish. Lentement mais sûrement, Marish commence à faire confiance à la réalisatrice. Encouragée par sa présence, la captive prend une décision: elle veut se libérer... Un regard saisissant et oppressant sur l'esclavage moderne et le retour à une vie dans la dignité.

[Text: Zurich Film Festival] [Communiqué de presse]

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