J'ai trouvé ce film assez ennuyeux. D'une extrême lenteur. La manière de parler agace à force d'être posée, calculée, monocorde. Puis la petite explication sur le sens de la vie a fait que j'ai finalement eu l'impression de ne pas avoir perdu mon temps. C'est juste ça...

Très très lent...trop lent...et la musique, omni présente, a fini par m'agacer alors que je l'apprécie généralement...

Une solide performance de Nathalie Portmann c'est la seule chose que je retiendrais de ce film monotone, lent et qui n'apporte pas grand chose. Le réalisateur nous explique ce qui se passe après le fameux drame, Jackie est tantôt froide comme la glace, tantôt sensible et spirituelle. Mais à la fin on en sort un peu vide et sans émotions particulières.… Voir plus

Un bon film sur les quelques jours qui ont suivi l’assassinat du Président John Kennedy. Quelques séquences intéressantes sur les services de sécurité quant à l’organisation des obsèques, sur la prise de possession des bureaux et appartements privés de l’ex-First Lady, le serment immédiat, presque en secret, du Président remplaçant, et un moment très fort que je n’avais pas imaginé : la fuite de la voiture dans un tunnel sans fin, la tête du Président sur les genoux de sa femme, serrée entre ses mains pour éviter qu’elle ne s’ouvre, bouleversant.… Voir plus

En effet, un rôle magnifique pour Nathalie Portman, mais pour moi, Black Swan reste en haut de l'échelle. Film très sombre, très pesant et qui finalement ne m'a pas apporté énormément d'un point de vue historique. Par contre, côté pugnacité, bravo.
J'en sors quand même un peu mitigé. A vous de voir.… Voir plus

Lourd et ennuyeux, quoi dire de plus...

La chevalière du bureau ovale
Une semaine que le président Kennedy a été assassiné à Dallas: Jackie Kennedy est au Massassuchets dans la demeure familiale. Elle reçoit la visite d'un journaliste désirant l'interviewer et va s'en servir pour livrer le témoignage d'une néo veuve d'un chef d'Etat et décrire comment elle a vécu les événements historiques de ce 22 novembre 1963.
Un film de plus sur les Kennedy? Les états d'âme d'une veuve éplorée tels qu'on a pu en lire dans une certaine presse tabloïd? Il y avait de quoi être sceptique. Mais Larrain ne commet pas l'erreur de proposer a nouveau soit un film politique tel JFK, soit un biopic telle la série les Kennedy, tout deux brillants, et ainsi de commettre un plagiat: il consacre totalement son film à l'ancienne première dame. Et la manière de filmer rappelle un réalisateur ayant offert l'Oscar a Natalie Portmann, Darren Aronofsky. Et il s'avère que ce dernier est producteur. Natalie y est exceptionnelle et surtout magnifiquement mise en valeur.
Ce film est également l'occasion de revoir John Hurt une dernière fois dans le rôle d'un homme d'église écoutant une confession, telle une légende arthurienne. Vous me direz: quel rapport? La réponse est dans le film et la métaphore proposée est assez saisissante.
A recommander et si possible en VO...… Voir plus

“Kennedy rose”

Novembre 1963. Le journaliste Theodore H. White a rendez-vous avec Jackie Kennedy pour un entretien d’exception. Quelques jours auparavant, celle-ci perdait son époux, 35ème président des États-Unis, assassiné sous ses yeux et mort sur ses genoux.

S’il fallait quérir une fleur pour symboliser Jacqueline Kennedy, ce serait la rose. Incarnation de la beauté et de l’élégance, représentation majestueuse de l’amour. Une princesse qui vécut son rêve évanescent au bras de son charmant dans un grand palais blanc. Rose aussi comme le tailleur Chanel devenu indissociable de la dame de cœur, une fois maculé de rouge. Le drame n’a pas fané la femme. Il a fait d’elle plus que l’image de cette hôtesse ingénue qui accueille pour la première fois les caméras au sein de sa Maison. Fort et piquant, le modèle est devenu icône. Dans le rôle, il manque à Natalie Portman et à son physique de fillette quelques centimètres pour incarner la First Lady. Mais filmé au plus près, son visage émacié convainc en dégageant une émotion trouble. Sur une musique presque inquiétante, le réalisateur chilien Pablo Larraín décortique le mythe américain et signe un portrait énigmatique. Il interroge la dimension manipulatoire du personnage qui exige des funérailles fastueuses pour feu le président afin qu’ils ne soient pas oubliés. Si la mort de JFK a écrit une page d’histoire, c’est avec elle que débute la légende.

7/10

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