Valerian et la cité des mille planètes France 2017 – 137min.
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Commentaires
J'ai rêvé avec les BD de Valérian. Puis j'ai grandi, le monde a tourné autour du soleil de nombreuses fois. Après plus de 8 film de Star Wars, bientôt deux Bladerunner une Odyssée de l'Espace une Rencontre du Troisème Type et un ET, je continue a rêver et apprécier les mondes futuristes et lointains. C'est donc très heureux, avec un sourire et la tête bien remplie que je suis sorti du cinéma après la projection de Valérian et la cité des milles planètes. Des images superbes, des clins d'oeil bien sympathiques, de l'humour pour détendre l'atmosphère, et des guest stars appréciables. Au bout du compte Valérian et Laureline ont mené leur mission jusqu'au bout et à bien. Merci Luc Besson pour ce spectacle.… Voir plus
Un bon petit film, visuellement très réussi, pour ceux qui apprécie la Science-Fiction...
Bien sûr il n'est pas sans défaut. Le choix de faire tourner le scénario autour d'une amourette adolescente entre les deux personnages principaux n'est pas des plus heureux et ne sert définitivement pas l'oeuvre. On a souvent l'impression de se retrouver dans l'univers des mini-moys, visuellement très chargé et plein de détails... malgré tout ces dialogues niais qui laisse parfois mal à l'aise, le grand enfant que je suis n'a pas vu le temps passer et j'ai beaucoup aimé ce petit voyage dans l'espace temps en me disant que finalement j'aurais presque pu prendre avec ma fille de 7 ans.… Voir plus
"Valérian" commence très fort. Une civilisation proche d'un paradis terrestre est peinte fastueusement avec une esthétique très réussie. L'histoire se déploie pendant deux heures avec une foison de scènes riches visuellement. Le réalisateur Besson et ses équipes excellent dans l'exercice. Un film pourtant s'appuie avant tout sur un scénario. Celui des Mille Planètes n'est pas mauvais. Une oeuvre cinématographie s'articule ensuite autour de la richesse des dialogues et c'est certainement là le point le plus faible du scénariste Besson. Aucun relief, peu de finesse, un humour lourd et des personnages secondaires sans aspérité. Mais où notre réalisateur/producteur aurait pu faire beaucoup mieux et je lui trouve peu d'excuses, c'est dans le choix des acteurs. Si Dan DeHaan est passable Cara Delevingne qui n'avait rien prouvé en jouant la méchante dans Suicide Squad, plombe littéralement le film par son absence complète de charisme, une fois admiré sa plastique parfaite. Un ratage inimaginable pour une production pareille, incapable de se payer un bon directeur de casting. A se niveau de production et de réalisation ce sont des erreurs impardonnables. Pas étonnant en fait que l'oeuvre a très mal démarré aux States. Ce n'est pas seulement dû à un marketing chevrotant mais bien aussi à un film qui n'est pas à la hauteur de ce qui se fait de mieux dans le genre.… Voir plus
“L’élément manquant”
Le Major Valérian reçoit un signal étrange d’une origine inconnue qu’il n’a le temps d’analyser. Accompagné de Laureline, sa complice bien-aimée, il est mandaté par le ministre de la Défense pour récupérer au marché noir une rareté. Le dernier spécimen d’une espèce disparue sur lequel repose l’avenir des habitants de la planète qui l’ont contacté à l’origine.
Que ceux qui n’ont pas été bercés par l’univers scénaristique et graphique de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières soient avertis. Adoubés par les auteurs de la bande dessinée pour son esprit fidèle, Luc Besson s’en va prêcher les convertis et en oublie les néophytes. Après un prologue au didactisme enjoué sur le Life on Mars de David Bowie, il se refuse de présenter son couple d’agents spatio-temporels, au stade déjà de la demande en mariage. Pas sûr d’être convié à l’événement futur… La suite est un enchaînement de scènes cumulant les courses-poursuites genre jeux vidéo, un comique peu drôle et des personnages sans épaisseur. Le pauvre grand méchant désigné est si insignifiant qu’il finit par gesticuler au bout d’une liane en quête sûrement de lignes de dialogue supplémentaires. Visuellement, l’aspect androgynique des Pearls, avatars réussis des Na’vi, séduit. Dommage que leur planète ne dépasse pas le créatif d’un catalogue pour les Maldives. Le film le plus cher du cinéma français ne lui fera pas honte par son élan régressif, mais que de manques pour qu’il atteigne l’inoubliable.
5.5/10… Voir plus
Dernière modification il y a 7 ans
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Rédigé il y a 7 ans
Un bon film de divertissement. Côté visuel c'est magnifique, scénario d'action classique, mais côté émotions c'est le vide sidéral. Les deux héros sont inexpressifs, les sentiments semblent artificiels, les différents personnages ne nous font pas vibrer. Un beau spectacle . . . sans saveurs.… Voir plus
3.5: Rihanna, la menace fantôme.
De nos jours, l'ISS est agrandie afin de pouvoir explorer et accueillir d'autres civilisations dans l'espace. 8 siècles plus tard, l'ISS est devenue Alpha, une forteresse constituée d'anciennes planètes toutes "avalées". Lorsque l'une d'elles est détruite, sa princesse parvient à entrer en contact avec Valérian, agent secret. Avec sa partenaire Loreline, le jeune homme voit sa mission initiale changée lorsque les survivants de la planète détruite attaque Alpha.
Le nouveau Besson arrive chez nous et sa réputation n'indiquait rien de bon: un flop sur territoire américain et un gouffre financier semblant évident. Pourtant, même si tout n'est pas parfait, et loin de là, absence d'humour et erreur féminin de casting évident, l'on passe néanmoins un assez agréable moment.
Niveau originalité, l'on repassera et n'ayant lu aucun épisode de la b.d., je doute fortement du respect du style mais 20 ans après le cinquième élément et sa fabuleuse séquence de l'Opera, c'est cette fois-ci Rihanna qui vaut le détour : par un show explosif jubilatoire qui rappellerait la chorégraphie du retour du Jedi dans l'antre de Jabba. Par sa dernière parole totalement réel qui arrache un quasi fou-rire.
Sinon, les 135 minutes ont beau passer plutôt vite, l'absence totale de surprise scénaristique se fait sentir.
Se laisse néanmoins voir si l'on ne cherche absolument rien d'autre qu'un divertissement.… Voir plus
Membre supprimé.
Rédigé il y a 7 ans
Moi aussi, j'ADORE la BD, sociale, féministe, tiers-mondiste, écolo, mais aussi drôle et totalement délirante. Excellente introduction à l'univers de Mézières et Christin à lire ici. https://www.swissinfo.ch/fre/par-les-chemins-de-l-espace-et-du-temps/31862660
U comme humain
Il manque des caractères au film si onéreux de Luc Besson. A commencer par ceux qui forment le prénom de Laureline côtoyant celui de Valerian. Par ailleurs, les deux héros de la BD écrite par Pierre Christin me paraissent avoir une autre énergie que celle qui émane du couple peu convaincant Delevingne et Dehaan. Trop ample pour la carrure de Dan Dehaan, le costume de major de Valerian à lui seul peine à accréditer la playlist de conquêtes féminines. La it-girl Cara Delevingne avec sa sempiternelle marque "Pouting is The new chic" lasse et j'avoue avoir espéré que ses déambulations au Big Market se solde par l'achat d'un sourire même au rabais. Cet endroit tout droit sorti de l'imagination du réalisateur du cinquième élément capitalise les intérêts des différents protagonistes et abrite le cœur de l'intrigue. Une plongée en apnée dans un monde interlope extrêmement bien rendu qui peut faire pendant au bar de star wars. Époustouflants, les décors des multiples univers qui composent la planète Alpha ne sont que trop vite traversés. Le scénario, ici, n'a pas l'étoffe ni les finitions du 5ème élément, mais offre l'avantage d'admirer Rihanna une Bubble de charme qui -triste paradoxe- se verra arrachée des griffes d'un proxénète pour se faire instrumentaliser par le valeureux héros. Son personnage aurait mérité un rideau final moins sordide et un zeste d'émotion sur le visage coque de Laureline. Un peuple iridescent offre de nobles valeurs telles que le pardon, la sincérité, l'intelligence ... Que restera-t-il de ces perles ? Au final, Une cité de Mille planètes mais aucun métissage. Dommage.… Voir plus
Dernière modification il y a 7 ans
J'ai délibérément fui les Marvel, DC et autres films dont on est au 17e ou 32e épisode ces derniers mois, car la dimension répétitive et les scénarios pourris qu'on nous assène depuis quelques années années ont eu l'effet sur moi d'un gavage indigeste.
Là, je me suis dit : c'est une production européenne, Luc Besson aux commandes, la nostalgie du 5e élément, que je regarde de temps en temps. Pourquoi pas ?
Ben non, c'est pire que ce que font les US.
--> Acteurs ayant le charisme d'un mollusque (la top model a une seule et unique expression tout du long : l'air renfrogné / Dane DeHaane, pourtant très bon dans A cure for life, a l'air constamment fatigué, voire peu concerné... et quand il force son jeu, c'est affligeant)
--> Scénario aux multiples incohérences, confus, brouillon, Besson n'a tellement rien à raconter qu'il délaisse pendant une bonne demi-heure la maigre intrigue proposée pour prendre un détour inutile et risible mettant en scène Rihanna, Ethan Hawke, une scène de bouffe WTF dont on se demande ce qu'ils viennent foutre là.
--> Visuel certes splendide dans la première demi-heure, mais l'esthétique s'enlise en même temps que l'histoire, avec l'impression qu'arrivé à la moitié, il n'y a plus de pognon et donc, qu'on bâcle.
--> La fin est tout bonnement ahurissante, dans ce qu'elle dévoile, dans les réactions improbables de Valerian, qui perd de vue les objectifs et se comporte comme un demeuré (enfin, c'est Besson qui a eu l'idée de diriger ça ainsi, donc toute la faute lui revient). On vire au grand n'importe quoi (pas envie de spoiler, vous comprendrez par vous même si vous tenez jusque-là), au foutage de gueule intégral, et on se ressort en se disant que c'est bien pathétique d'avoir si peu de respect pour le public et pour soi-même.
--> Impression globale : film froid, sans émotion, dû en partie aux acteurs dont l'alchimie ne prend pas, impression que ça a été calibré pour les 12-16 ans, mais le problème n'est pas qu'une question de casting : il n'y a pas de tension (aaaah une énième scène de compte à rebours, une énième course poursuite qui ne mène à rien...), pas de stress, le temps passe lentement dans l'indifférence générale.
Le plus fou dans cette histoire : Europacorp, la boîte de prod de Besson a affiché une perte record l'an passé de plus de 100 millions. Valerian, comme l'ont dit les médias, est la dernière chance. Le mec est pris à la gorge, et il oublie d'insérer un scénario dans son film ? Il se permet des incohérences majeures, peine à insuffler de la vie, rate son montage, bref, semble dépassé par à peu près tout, et il espère en faire 2 autres après ça ? Pour raconter quoi ?
Pauvre cinéma à gros budget.… Voir plus
Dans l'ensemble, captivant ( bien aimé, le tout début - sauf l'histoire du rêve - et la fin ) ... mais le milieu du film est pour moi incompréhensible ( marché virtuel qui existe presque déjà, le complot du général remplacé par un autre général ) ... un mélange de tout plein de films qui à la fin donne l'impression de déja-vu… Voir plus
Un chef d'oeuvre de science fiction, comme on aimerait en voir plus souvent.
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