La Planète des Singes - La Suprématie Canada, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis 2017 – 140min.

Cineman Movie Charts

Exclusivité Cineman: Rejoignez le plus grand jury cinéphile de Suisse et avec un peu de chance, vous irez bientôt au cinéma gratuitement!

  • chef-d'oeuvre
  • bon
  • moyen
  • passable
  • consternant

5

4

3

2

1

13

12

7

3

0

4.0

35 Avis des internautes

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

seemleo

il y a 7 ans

Incroyable la faiblesse du scénario de cette troisième mouture après un premier opus intéressant et réussi et un second où cela se gâte déjà un peu. La suite de 2017 nous concocte un long road trip biblique avec un peuple en esclavage et où Moise, pardon, César, qui, après s'être fait crucifié, libère son peuple, asservi par l'espèce encore dominante. Peu d'enjeux dans l'intrigue de base de la série. Pas de révélation ou rebondissement que l'on sait déjà, mais confirmation de ce que l'on a découvert il y a plus de 50 ans dans la version littéraire et cinématographique de l'époque. De deux choses l'une : ou on allonge la sauce pour faire durer la recette ou on n'a plus grand chose à dire et on raccroche à la série des sixties à la fin de ce troisième tome. Pourtant ce film de deux heures vingt se laisse regarder presque sans temps morts grâce à une réalisation particulièrement réussie et une mise en scène de tout premier ordre. Les singes sont incroyablement réels avec des "caractères design" d'une belle richesse. Dommage que le méchant de circonstance ne soit pas très crédible dans son personnage même si Woody Harrelson fait du mieux qu'il peut. A voir pour les fans et les amateurs de belles série B. (comme on disait à l'époque)Voir plus


CineFiliK

il y a 7 ans Excellent

“Ape-calypse now”

César et les siens se cachent dans la forêt et aspirent à y vivre pacifiquement. Mais un commando militaire mené par un colonel sûr de son droit les attaque, tuant son épouse et son fils. Un désir de vengeance s’empare du chimpanzé, décidé à mener le combat final.

Ce n’est pas l’homme qui descend du singe, c’est le singe qui descend de l’homme. Aux origines, il y eut ce vaccin contre la maladie d’Alzheimer testé sur les primates, qui décuplèrent leurs capacités cognitives au point de se rebeller contre leur condition de cobaye. Puis, l’affrontement entre une nature libérée et les survivants de la grippe simienne. L’Apocalypse, c’est maintenant. Confronté à des animaux qui s’organisent avec intelligence, l’homme, craignant de perdre sa suprématie, se retranche dans sa bestialité en choisissant la guerre et l’extermination. La menace première ne vient pourtant pas de l’autre, mais de ses semblables. Ce plaidoyer presque trop parfait pour l’antispécisme multiplie les références au film de Coppola et les facilités de scénario d’une manière pas toujours subtile. Néanmoins, il pose de bonnes questions d’actualité. Car en assistant aujourd’hui à ce délirant combat de coqs entre Trump et Kim Jong-Un, à deux doigts d’en glisser un sur le fameux bouton rouge, l’on peut craindre que la réalité ne rattrape trop vite la fiction. Ne resteront pour pleurer que les yeux clairs d’Andy Serkis, d’une expressivité fascinante malgré la numérisation… A quand un Oscar pour ce César ?

7/10Voir plus

Dernière modification il y a 7 ans


vincenzobino

il y a 7 ans Excellent

3.5: Macaquepocalypse Now
4 ans se sont écoulés depuis l'affrontement César-Koba. Les singes inspirent à vivre en forêt mais un colonel humain ne l'entend pas de cette oreille et touche César en plein cœur. Pourtant, n'y aurait-il pas d'autres humains ayant survécu à l'épidémie, ni d'autres singes? La découverte d'une fillette et d'un singe ayant connu la captivité en zoo pourrait mettre en doute les évidences mêmes.
Troisième opus censé établir le lien entre les deux premiers volets et la version propre aux écrits de Pierre Boulle, ce troisième volet ne remplit pas entièrement sa mission. La séquence introductive et les effets visuels sont toujours bons et Serkis toujours autant convaincant dans sa gestuelle. Mais il manque une âme à ce film ou plutôt, alors que l'on devait normalement éprouver du rejet envers les primates, c'est bien la race humaine et son obsession à vouloir détruire, qui est ici mis en évidence avec une contradiction notable au livre de Boulle. Et il manque un véritable lien avec les éléments du livre et du film de Schaffner, même si un indice géologique laisse présumer du pourquoi de l'issue du film de 1968.
Reste la musique de Giacchino toujours remarquable et une apaisante présence enfantine qui rappellera une jeune fille ayant côtoyé des Aliens.
Se laisse néanmoins voir...Voir plus


Watchlist