Très décus par ce film, quelle peine à arriver dedans, le scénario est un peu lourd, le jeu des acteurs (vus dans d'autres films) ne nous transporte pas du tout. Franchement on s' est ennuyé.

J'ai vu la bande annonce et je me suis dit pourquoi pas. Et bien je ne regrette rien. C'est un film déjanté à se pouffer de rire. Enfin une vraie comédie française. Mais pour ça il ne faut rien analyser, il faut juste se laisser emporter par le scénario et se quatuor très bien choisi. Dans la salle tous ne riaient pas, mais moi oui et j'ai eu un vrai vrai plaisir à découvrir ce film. (F-04.11.18)… Voir plus

Les affiches parlent de la comédie de l année. Ben non. Quelques passages amusants quasiment tous contenus dans la bande annonce. Le film hésite entre comédie ou gentille romance et finit par se casser la figure à force d hésiter. Vraiment bof!

« De vrais mensonges »

Yvonne découvre que feu son mari, superflic adulé, n’était qu’un ripou, qui envoya un innocent au trou. Se sentant coupable de n’avoir rien vu, la jeune femme va tout faire pour aider Antoine qui, sorti après huit années de prison, est devenu une « colère ambulante ».

« Maman, raconte-moi une histoire ! ». Pas facile pour Yvonne d’endormir son garçon, quand « Mon père, ce héros » est en réalité « Mon père, ce zéro ». Il faut alors jongler avec les faits, rejouer la scène et enjoliver le scénario, pour ne pas décevoir. Comme au cinéma, il convient d’endosser un costume, porter un masque et incarner un personnage qui saura plaire. Les mensonges passent pour plus crédibles que la vérité. Témoin privilégié, le spectateur observe, écoute, rêve et s’évade dans l’imaginaire. A l’écran, il aime les fantômes et fantasmes sadomasochistes. « C’est peut-être faux, mais c’est beau », nous confirme-t-on.

Pierre Salvadori se libère et brode une comédie loufoque et savoureuse. Après quelques hésitations, son casting inattendu se détend et finit par convaincre dans ce mélange détonnant de burlesque romantique. Pour qu’une histoire soit réussie, il faut avant tout du « cœur » et de la « croyance ».

7/10
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