L'Empereur de Paris France 2018 – 110min.
Résumé
Vidocq est un dur à cuire. Sous le règne de Napoléon, il s’est échappé pas moins de 27 fois des plus grands bagnes de France. Une vraie légende dans le milieu. À l’occasion de sa dernière évasion, il est considéré comme mort, même si tout le monde le soupçonne d’être encore en vie. Il se fait passer pour un humble commerçant, mais son visage est vite reconnu dans les bas-fonds de Paris. Vidocq se fait coincer par la police, pour un meurtre qu’il n’a pas commis, mais pour obtenir sa lettre de grâce, il propose un deal : combattre la pègre.
Date de sortie
Romandie: 19 décembre 2018
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L’évadé public no 1
1805: François Vidocq parvient à s’évader du bagne où il se trouvait pour un motif bénin et de voleur va tenter de se ranger comme marchand ambulant en literie. 10 ans plus tard, sous l’Empire, il rencontre Annette et croit pouvoir demeurer dans l’anonymat. Seuls hics, son complice d’évasion Nathanael, d’autres prisonniers et la police de l’Empire ne comptent pas le laisser tranquille.
Les voici donc les retrouvailles Richet-Cassel après l’épopée de l’ennemi public No1. Cette fois-ci, c’est une autre épopée et un même profil qui était soumis, avec comme mission de nous faire oublier l’insipide version de Pitoff. Mission accomplie.
Certaines séquences pourraient être raccourcies mais cette épopée est assez prenante tout en restant terre-à-terre sans trop de prêchi-prêcha inutile. L’honneur y est fort bien retranscrit et tant Cassel que Luchini, ainsi que la surprenante Olga Kurylenko y sont remarquables. On notera également la très belle partition de Beltrami et une ultime évasion qui illustre le mal que tant l’Empire d’alors que la République d’aujourd’hui éprouve à survivre.
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« L’ennemi public »
Après une énième évasion, François Vidocq regagne le Paris de 1805. Rattrapé par son passé, il propose à la police ses services et son efficacité en échange d’une lettre de grâce.
Prince des voleurs ou premier agent de l’Etat ? Ange gardien ou démon vengeur ? Le double visage de l’aventurier historique continue d’inspirer. Symbole insaisissable d’une période postrévolutionnaire en quête d’un équilibre constitutionnel, il devrait susciter le trouble. En dépit du faciès rugueux de Vincent Cassel, ce Vidocq s’avère trop lisse et moins obscur que ceux qui l’entourent. Figure du justicier désirant laver son honneur, il devient vite l’ennemi public numéro 1 de la pègre qu’il tente d’éradiquer, ainsi que des policiers dont il usurpe le travail.
Jean-François Richet recrée pour son héros un Paris sombre et funeste, éclairé par le feu et rougi par le sang. Mais entre des personnages peu profonds et une accumulation de violence froide, sans puissance émotionnelle, il ne provoque jamais l’effroi ni la compassion.
Avec une certaine prétention, le réalisateur annonçait, en cas d’insuccès, la fin des grands films d’aventure à la française. En l’état, pas certain que la marche de son empereur aboutisse à un arc de triomphe.
5.5/10… Voir plus
Dernière modification il y a 5 ans
Je me réjouissais de découvrir Cassel dans cette version de Vidocq. Et bien je suis déçu. A aucun moment ce film ne m'a enthousiasmé. Hormis les décors j'ai trouvé cette version "plate", sans vraiment d'histoire, comme si personne n'y a cru en le tournant. Dommage. (F-26.12.18)
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