Je suis allé revoir ce film en VO. L'ambiance qui s'y dégage est tout simplement magique. (G-17.07.18)

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L'amour des lettres.
Une bluette basée sur le roman épistolaire des dames Schaffer et Barrows. Autant l'on perçoit que ce dernier a été étayé par de solides recherches historiques sur la deuxième guerre mondiale autant le film choisit de se focaliser sur le regard qu'apporte le partage de textes et les sentiments d'altruisme et d'amitiés, quitte à faire affleurer une effluve à l'eau de rose.
Peut-être est-ce dû aux charismes de Lily James, l'héroïne Juliet, à ceux de Pénélope Wilton, merveilleuse Amelia et du vibrant taiseux Huisman, ou à l'apologie de la lecture et de la création ou encore aux vêtements de l'époque so ladylike, mais on aime cette réalisation de Mike Newell.
Les personnages offrent au gré des entretiens avec Juliet, jeune romancière, des pages de leur histoire. Par petites touches, un cercle de lecture prétexte va pousser ces rocs que sont ces travailleurs de la terre, éprouvés par l'assujettissement et l'abandon, à se délivrer de leur quotidien. Elisabeth, valeureuse idéaliste en sera le pivot.
Une toile comme un thé à la bergamote servi dans une fine porcelaine ornée d'un coquelicot du souvenir.… Voir plus

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Excellent film de Mike Newell... L'ambiance britannique de ce nouveau film est merveilleuse. Belle histoire, superbement interprétée, j'ai été immédiatement immergé dans l'émotion accompagné d'une certaine mélancolie. A ne pas manquer si on a aimé 4 mariages et un enterrement du même metteur en scène. (G-13.06.18)… Voir plus

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4.5: Kit de survie
1946, Londres: Juliette vient de terminer son livre inspiré de Shakespeare. Elle entretient une correspondance avec Dawsey, membre du club littéraire de Guernsey, qui chaque semaine et malgré la guerre, se réunissait pour déguster la tarte locale et éplucher diverses lectures. La jeune londonien ne est invitée à leur présenter son manuscrit. Mais une fois sur place, l'absence de l'un des membres du club, Élisabeth, et le pourquoi de ce départ vont bouleverser à jamais la vie de Juliette.
Quand le hasard fait que sur deux semaines, nous avons droit à deux clubs littéraires différents en salle, il est évident que l'attirance pour ce second avait davantage d'intérêt que le hollywoodien Greysien. Pour le lieu, d'une part. Mais surtout pour la part Historique du club de l'île anglo-normande.
Mike Newell nous a illustre tant avec quatre mariages et un enterrement, qu'avec Harry Potter et la coupe de feu, un certain flegme britannique. Et le club ne fait pas exception: bien que fictif, le récit s'inspire sans doute d'événements plausibles survenus durant cette page sombre de la décennie. Et si comme moi, vous vous attendiez à une simple confrontation sur les modes de vie ville-campagne, le message s'avère ici beaucoup plus universel.
Magnifiquement interprété et filmé, mêlant humour (un peu) et émotions (pas mal), ce récit saura réchauffer certains cœurs secs, comme ceux de certains habitants de l'île, particulièrement Pénélope Milton bouleversante. Je ne peux vous en dire plus sur le pourquoi du titre de ma critique, mais vous le comprendrez à la fin de la vision. Hormis peut-être l'issue un peu facile, rien n'est à jeter et la VO est impérative.
A recommander vivement...… Voir plus