La belle époque France 2019 – 115min.
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Commentaires
Belle performance des actrices et acteurs. Des décors somptueux et une reconstitution des années 70 magistralement faite. L'idée du film est géniale. Mais malheureusement les dialogues sont en permanence vulgaire (c'est du Bedos) et ne m'ont pas permis de ressentir une quelconque émotion. Finalement j'ai trouvé le film trop long et décevant. Dommage! (G-21.11.19)… Voir plus
“Amoureux de ma femme”
Usé par le temps, le couple déchiré Victor et Marianne se sépare. Et s’il était possible de tout recommencer ? Grâce à une société du spectacle, l’homme esseulé renoue avec le jeunot qu’il était en 1974 pour mieux rejouer leur première rencontre.
Elle ne supporte plus son côté rétrograde, passéiste, fossilisé : « Dormir à tes côtés me donne l’impression de vieillir plus vite ! ». Lui ne saisit rien à sa passion pour les nouvelles technologies frigides. Et la tendresse ? Bordel ! Décidément, ils ne se comprennent pas, cohabitant déjà dans deux époques différentes. A se demander si la machinerie lourde du voyage dans le temps était dès lors nécessaire…
On reconnaît sans mal la plume acérée de l’auteur à l’humour si corrosif. Les mots méchants affluent mais se noient dans un torrent de scènes courtes et épileptiques. Dans le doute, Nicolas Bedos en fait toujours trop. Que d’artifices pour dire « Je t’aime » à son père et à son égérie, Doria la piquante exploratrice ! Chemises à fleurs, pattes d’éléphant et cheveux longs charmeront surtout ceux qui les ont portés. Et c’est dans les regards embués de Fanny Ardant et de Daniel Auteuil que l’on touchera, enfin émus, à l’authentique. Qu’est-ce qu’il m’arrive aujourd’hui je suis amoureux de ma femme.
6.5/10… Voir plus
Dernière modification il y a 5 ans
Itinéraire d’un adulte gâté
De nos jours: Victor un dessinateur de presse et caricaturiste, marié à Marianne mais n’éprouvant chacun plus rien pour l’autre rencontre Antoine, un directeur d’un type de projet spécial : permettre aux gens de revivre un passage de leur vie ou se plonger à une époque précise. Il choisit de se replonger en 1974, année où il rencontra Marianne. Pour incarner cette dernière, c’est la belle Margot, maîtresse d’Antoine, qui se présente à lui. Cupidon brillera-t-il ou se brûlera-t-il les ailes?
Le voici donc ce jeu de rôles annoncé. Je m’attendais à une espèce de mélodrame avec une vraisemblable idylle. Le ton est tout autre et pas toujours fin.
Les dix premières minutes, de par mon attente initiale, m’ont rafraîchi : une sorte de mégalomanie inspirée par Antoine, apparemment tyrannique; une épouse volage quasi vulgaire et un dessinateur barbu ingrat faisaient que l’expérience partait plutôt mal.
Et c’est alors que Margot entre en scène : d’abord dans son rôle de Marianne puis, par la force des choses, sa composition change. Et cette métamorphose est magnifique : jouissive dans tous les sens du terme, émouvante et finalement éloquente.
Il manque à mon sens une émotion pure mais la piste finale prise, que certains trouveront légitimement invraisemblable, prouve qu’une seconde chance existe.
Des interprètes très bons, particulièrement Doria Tillier et Guillaume Canet, ainsi, malgré lui, Pierre Arditi, dont le rôle est évocateur des casquettes multiples.
Les décors sont exceptionnels et l’impression d’y être est assez marquante. Regret personnel donc que ces inégalités entre le passé et le présent.
Se laisse néanmoins voir… Voir plus
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