Doña Olga, surnommée «Mami», aime professer ses maximes aux danseuses et aux entraîneuses du cabaret Barba Azul, à Mexico-City. Bonne âme du club et gardienne des vestiaires, elle veille sur les affaires que les filles déposent, s'assure qu'il ne manque jamais de papier-toilette et s'avère une oreille attentive aux soucis et aux problèmes des filles. Pour la timide Carmen aussi. Peu rassurée, elle vient de commencer au cabaret pour pouvoir payer le traitement de son fils, atteint d'un cancer. Dans le vestiaire de Mami, elle trouve un lieu de repli rassurant face au cadre de travail machiste. À travers une caméra tranquille, LA MAMI suit les danseuses entre vestiaires et piste de danse. La réalisatrice Laura Herrero Garvin se révèle une observatrice patiente et nous offre un aperçu sensible d'une communauté de femmes qui doit s'armer chaque jour pour affronter une dure réalité.

[Text: Zurich Film Festival] [Communiqué de presse]

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