The Father France, Royaume-Uni 2020 – 97min.
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Commentaires
Un film fabuleux et bouleversant dont on ne ressort pas indemne ! Une interprétation sans faille des deux acteurs principaux, mais il faut également souligner la qualité du scénario, de la mise en scène ainsi que le montage du film. Difficile à imaginer tant que le film n'a pas été vu mais c'est une évidence après. (G-01.08.21)… Voir plus
Bouleversant, tout simplement …
Et cette si magnifique mélodie des Pécheurs de perles que je connaissais par cœur !
Je ne suis pas tout de suite entrée dans le « chronos" espace-temps et destinée des personnages mais peu importe …
C’est un grand film, les deux principaux acteurs , fille et père, sont bien au-delà de leur rôle, et je partage leur souffrance et leur humanité.… Voir plus
Anthony Hopkins est magistral. Le scenario, très intéressant et très bien découpé, réussit à nous réserver quelques petites surprises et un peu de suspense bien que l’histoire soit tout à fait ordinaire et qu’au bout de 10 minutes on prévoit déjà tout le déroulement et la fin du film. Si vous avez un parent en EMS ou vous venez d’en perdre un, ce film, tout excellent qu’il soit, n’est pas pour vous, à moins que vous ne vouliez remuer le couteau dans la plaie.… Voir plus
“Memento… mori”
Avec l’âge, Anthony perd de plus en plus la mémoire, mais peine à accepter une aide à domicile. Anne, sa fille qui l’assiste au quotidien, lui annonce qu’elle va quitter Londres pour s’installer à Paris.
Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j’erre ? Quelle heure est-il ? Qui sont ces étrangers qui investissent mon espace ? Des envahisseurs qui me veulent du mal ou des gens de bien ? Dans cet appartement immense et labyrinthique, chaque porte ouvre sur le salon familier, un placard encombré, un cabinet médical ou une chambre d’hôpital. Les tableaux disparaissent, les visages changent et les scènes ont un air de déjà-vu. Pour un premier film, la réalisation de Florian Zeller allie l’astuce à l’élégance évitant avec soin l’aspect théâtral de la pièce d’origine. Anthony perd ses repères de même que le spectateur qui au-delà de l’aspect ludique de ce memento sent monter l’angoisse.
Car le constat est sans appel. Comme dans Amour de Michael Haneke, les affres de la sénilité et de la maladie s’imposent. On éprouve le malaise de celui qui ne peut plus se fier aux apparences. Dans le rôle, Anthony Hopkins trouble encore plus les frontières en prénommant son personnage comme lui. Le docteur Lecter aux paroles assassines quand la paranoïa l’enserre redevient l’enfant implorant dans les bras d’une infirmière. Quant à la reine Olivia Colman, ses yeux embués percent le cœur. Sur son visage éloquent s’imprègnent toute la peine, l’épuisement et le sentiment coupable des proches aidants. Entre tristesse et acceptation, l’humain ne peut que se souvenir… qu’il va mourir.
(8.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 3 ans
Watchman
Londres: Anthony, un octogénaire sénile incapable de s’occuper de lui-même et ne pouvant se passer de sa montre, apprend de sa fille Anne, qu’elle va s’installer à Paris avec son mari Paul, et que s’il refuse l’aide du service médico-social, il devra séjourner en maison de retraite. Comment pouvoir l’éviter???
La voici donc cette adaptation récompensée de la pièce éponyme m’étant inconnue. Un véritable électrochoc.
Les premières notes de Purcell et la connaissance de ce mélomane amateur d’art ne laissent en rien présager de ce qu’il va advenir.
Car par un jeu de piste chronologique virtuose, Zeller nous rend comme son Anthony et nous fait perdre la notion du temps et de l’espace : des décors modifiés, des intrusions de personnages parfois jumeaux et un sentiment de rejet général : le ressenti face à certaines attitudes similaires est édifiant comme cette séquence près d’un lit rappelant une scène traumatisante d’un classique de Forman, ou cette troublante ressemblance entre une de ces infirmières et un membre de la famille d’Anthony nous questionne.
Jusqu’à l’explication à ce gardiennage en soi qui secoue de longues minutes après la séance, servi par un exceptionnel duo Hopkins-Coleman et une musicalité finale de Einaudi qui nous retourne.
Profitez de bien garder les liens sacrés avec vos proches, c’est ainsi que j’interprète ce message final.
A recommander vivement mais à éviter si vous étiez dépressif malgré de nombreuses pointes d’humour cachées...… Voir plus
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