Don't Look Up Etats-Unis 2021 – 138min.

Résumé

Don't Look Up

genre
Comédie Drame Science-fiction

Kate Dibiasky (Jennifer Lawrence) est une jeune doctorante qui découvre une comète qui se rapproche très dangereusement de la surface de la Terre. Pour l’épauler dans sa terrible découverte, l’astronome Randall Mindy (Leonardo DiCaprio) ; dès lors le duo devra présenter aux plus hautes autorités de l’état les résultats de leurs calculs et annoncer que l’humanité n’a plus que 6 mois avant l’impact. Et aussi catastrophique soit la nouvelle, personne, et encore moins la présidente des États-Unis (Meryl Streep), ne semble vraiment prendre la mesure de l’évènement.

Date de sortie

Suisse All.: 9 décembre 2021

Romandie: 8 décembre 2021

Tessin: 9 décembre 2021

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Commentaires

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Cracoucas

il y a 2 ans

Ce qui m’a dérangé dans ce film, c’est qu’il soit finalement si proche de la réalité et qu’en cela il n’est, selon moi, ni une caricature, ni une comédie. Le métier de caricaturiste est un métier qui devient très difficile tellement la réalité pousse loin les curseurs de l’extrême absurdité.Voir plus


CineFiliK

il y a 2 ans

“Deep impact”

Kate Dibiasky, doctorante douée en astronomie, découvre qu’une comète d’importance va percuter la terre dans six mois. Accompagnée de son professeur, elle s’en va prévenir la présidente des États-Unis.

Une Trump au féminin dans les bras de Bill Clinton et de Mariah Carey, un fils à maman sac à la main, un scientifique mou du genou, une Lisbeth Salander sur le point de flancher, son ex opportuniste, une journaliste sans scrupules, un Steve Jobs pédophobe, un colonel préretraité, un général magouilleur, et une popstar pro-lamantins défilent et se déchaînent si bien dans ce cirque politico-médiatique que l’on se dit que le monde se porterait finalement bien mieux sans eux.

Adam McKay débute sa farce caustique par une citation de l’humoriste Jack Handey : « Je veux mourir dans mon sommeil comme mon grand-père, pas en hurlant de terreur comme ses passagers. » Le ton est donné. La mise en scène, alliant montage rapide et gros plans peu utiles, ne satisfait guère. Mais le casting d’étoiles non filantes – DiCaprio, Lawrence, Streep, Blanchett, Chalamet et cie – s’amuse et brille. Pourtant le constat est plus qu’amer et il suffit de remplacer le météore par une planète en surchauffe pour rire jaune. Car rien ne change : quand le sage désigne la lune, l’idiot ne regarde que le doigt.

(7/10)Voir plus

Dernière modification il y a 2 ans


vincenzobino

il y a 2 ans

The big crash
Randall a raté sa vocation d’astronaute et se contente de missions de surveillance de l’espace depuis le siège de la Nasa. Également professeur, sa vie est bouleversée lorsque Kate, l’une de ses doctorants, découvre l’existence d’un astéroïde pouvant frapper notre chère Terre. Il faut prévenir tout le monde mais lorsque vous avez une présidente en pleine campagne électorale et un scandale menaçant sa réélection, cette information passera au second plan. A moins que les médias puissent se détourner de ce scandale.
La voici donc cette satire annoncée sur la gestion de crise, thème cher à Mc Kay. Après le monde de la finance et l’effacement du pouvoir, au tour de la fin du monde. Un pur delirium.
Autant vous prévenir, si vous espérez un mélange entre Deep Impact et Armageddon niveau dramaturgie et effets visuels chocs, passez votre chemin! Débutant par une observation plus que hasardeuse qui fera hurler de rire les connaisseurs de l’astronomie, le film prend tout d’abord le chemin déjà connu chez Mc Kay de l’incompétence politique et du déni scientifique de la droite alors au pouvoir.
Puis arrive le passage de l’anonymat à la « célébrité » qui illustre à merveille les dérives des réseaux sociaux et du show-biz, illustré particulièrement par la géniale Cate Blanchett qui va en faire voir de toutes les couleurs à notre duo, de l’humiliation au désir, avant de finalement se rendre compte de l’impact de ce mépris.
Et finalement le parallèle plus que frappant avec une autre épidémie contemporaine et certaines réactions de remise en question de son existence. C’est sur ce point que la satire s’avère brillante : par des promesses de destins non tenues, mais surtout par l’ultime réaction de chaque camp avant le moment-clé qui n’a rien de satirique malgré le ton employé.

Une expérience à recommander et surtout attendez les deux premières minutes du générique final où l’impression de fin brute... se vérifie de manière jubilatoire.Voir plus


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