Eiffel France 2021 – 108min.
Résumé
Sa collaboration tout juste terminée sur la Statue de la Liberté, Gustave Eiffel cède aux sirènes du gouvernement français, souhaitant qu’il fasse un monument spectaculaire pour l’Exposition universelle de 1899 à Paris. Mais pour le génial ingénieur, il n’a que le projet de métropolitain en tête. Après avoir repris contact avec un ancien ami, Antoine Restac (Pierre Deladonchamps), il rencontre la femme de ce dernier, la belle Adrienne (Emma Mackey) qui n’est autre que son amour de jeunesse. Une passion amoureuse dévorante qui l’inspirera et fera changer l’horizon parisien à jamais.
Date de sortie
Suisse All.: 18 novembre 2021
Romandie: 13 octobre 2021
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Commentaires
“La tour, prends garde !”
Encouragé par le gouvernement à construire une œuvre marquante pour l’Exposition universelle de Paris de 1889, Gustave Eiffel hésite et doute. Lors d’un dîner officiel, il retrouve malgré lui celle qu’il désira jadis, aujourd’hui mariée à un ancien ami.
On connaissait la légende qui faisait de la Dame de fer une jambe gainée d’un bas résille supporté par les attaches du porte-jarretelles. Bien plus romantique, le film préfère l’imaginer figurant un A comme dans Amour. Une approche audacieuse qui prend sans s’en cacher des libertés avec les faits historiques. Hélas, le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. Malgré l’énergie de Romain Duris et le français parfait d’Emma Mackey, dont la présence inattendue, entre deux cours d’éducation sexuelle pour Netflix, épice quelque peu l’entreprise, le côté vaudevillesque du mari, de la femme et de l’amant ennuie davantage qu’il n’émeut. Plutôt que de voir Gustave jouer aux chaises musicales, on préfère quand l’ingénieur est au travail, entre création et ferraille, affrontant les revendications des politiques et des ouvriers, les attaques du peuple et de la presse, sans se décourager. Des séquences bien rares malheureusement.
Le projet laborieux de Martin Bourboulon se voulait monumental, évitant le biopic classique et privilégiant le romanesque. S’il y a des larmes, il lui manque de la sueur, de la modernité, du vertige. Inspiré peut-être par Titanic de James Cameron, son hommage calibré à la Tour de France finit par prendre l’eau, et c’est la scène la plus intéressante du film.
(5.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 3 ans
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