El Buen patrón France, Espagne 2021 – 120min.
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4.5: Prêt à tout
Blanco PDG de la société éponyme productrice de balances est dans la tourmente : son chef technique pensant être cocufie, un employé licencié, une jeune stagiaire et une visite pour un concours d’excellence pourraient lui faire perdre le contrôle...
Le voici donc ce phénomène espagnol, catalan plus exactement. Je m’y rendais en pensant à mon cadre professionnel assez proche du point de vue organigramme. Seul point commun pour cette jubilatoire expérience.
Dès la seconde séquence et une certaine attirance, le ton est donné : on ne va pas s’ennuyer. Et, entre la satire sur d’étranges législations ainsi que le cadre professionnel où toute personne travaillant dans une PME va se reconnaître, les fou-rires ne vont pas manquer sur les trois premiers quarts.
Arrive alors le dernier quart où les différentes crises alors annoncées se doivent d’être résolues pour éviter le KO. Et c’est ici que la description du Boss est vérifiée, de manière à la fois cruelle pour un employé et d’une force toute sauf morale délicieuse, pour autant que vous ayez une certaine expérience professionnelle vis-à-vis de l’entourage, ici magistralement Illustré par la jeunesse fougueuse, la quadrageniture atteinte et lasse et la retraite méritoire ou précoce.
Il faut sur un plan cinématographique rendre hommage au Boss de l’interprétation alias Javier Bardem grandiose, à la direction géniale de De Aranoa, et surtout au prix à payer pour atteindre l’excellence. À ne pas rater!!!
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« Ma petite entreprise »
La fabrique de Julio Blanco figure parmi les trois retenues en vue d’un prix d’excellence. De quoi ravir ce patron très à l’écoute de son personnel. Il lui reste donc une semaine pour régler les quelques problèmes apparents.
Sa petite entreprise ne connaît pas la crise… Les chiffres de ventes fusent et l’ambiance au travail est familiale. « Vous êtes mes enfants », déclare le responsable à des employés qui lui répondent par des « Je t’aime » inappropriés. Et si des tensions se font sentir, le paternel omniscient se fait un devoir d’intervenir. Aussi, quand il confesse que c’est lui qui souffre le plus lorsqu’il est dans l’obligation de licencier, la tentation de le croire est grande.
Grisé et grisant, Javier Bardem incarne ce personnage imbu de lui-même avec délectation. Ses sourires carnassiers dissimulent un homme prêt à beaucoup pour rajouter un trophée supplémentaire à son mur des satisfactions, quitte à ne plus peser le bien et le mal. Quelque peu mécanique, mais plutôt malin, le scénario laisse vite entrevoir les grains de poussière capables de déséquilibrer cette usine de balances : comptable en révolte, chef de production en pleine déprime amoureuse ou stagiaire à la beauté vénéneuse. Un monde impitoyable et caustique, microcosme représentatif de la nature humaine. Reste à savoir si le cynisme l’emportera et sur quelle note ultime résonnera le refrain de ce « Merci patron ! ».
(7/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 2 ans
Javier Bardem est vraiment un excellent acteur. Dans son rôle de Bon Patron il excelle. J'y ai cru et je me suis dit voilà un patron à l'écoute, un peu protecteur mais pas trop, prêt à aider ses employés, je le sens sincère. Mais voilà, il tombe dans le travers de son pouvoir et commet l'irréparable. Ce film n'est pas hilarant mais il y a quelques moments sympathiques et qui m'on fait sourire.... (G-23.06.22)… Voir plus
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