Illusions perdues Belgique, France 2021 – 149min.
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Commentaires
Vu hier car lors de sa sortie, faute de Pass, je n'ai pas pu voir ce film. Je n'ai jamais lu le livre de Balzac, mais je me rends compte qu'après plus d'un siècle rien n'a changé. La technologie certes mais pas les méthodes . On découvre l'univers malsain de la presse et des critiques. C'est assez impressionnant de voir la reconstitution de l'époque. Totalement. pris par les images et par l'interprétation de Benjamin Voisin, de Vincent Lacoste, de Cécile. de France et bien sûr de Depardieu, c'est un grand moment de cinéma. (G-05.03.22)… Voir plus
Il serait quand même plus judicieux pour les seniors et ...pour certainement bien des cinéphiles, de proposer des horaires plus raisonnables. Dans le cas présent cette séance commencera à 20h45 pour se terminer à 23h15.
Un horaire de début plus souple pourrait certainement encourager à venir le voir.
Cela mériterait d'être l'objet d'une réflexion.… Voir plus
Bonjour,
Merci pour votre message. Cineman est une plateforme en ligne et par conséquent nous ne disposons pas de salles de cinéma. Sans doute pourriez-vous transmettre votre remarque au cinéma concerné. Les coordonnées peuvent être trouvées sur notre site.
Bien à vous
Théo
De l'équipe Cineman… Voir plus
On aurait pu craindre pour le livre de Balzac mais il n’en est rien. Le film reconstitue avec brio le Paris du 19e siècle et donne vie aux personnages de Balzac avec un casting très réussi sur fond de journalisme naissant, de fake news avant la lettre, de plumes mercenaires et de beaucoup de cynisme. Les dialogues surprennent par leur modernité et pertinence mais tout compte fait peu de choses ont changé depuis, les costumes sûrement, les calèches aussi, remplacées par des voitures, mais tout ce qui constitue la « comédie humaine »: l’amour, l’ambition, la candeur, l’arrogance, le cynisme, le conformisme, la trahison, la désillusion sont toujours les mêmes, aujourd’hui comme il y a deux siècles. Le résultat est un très beau film, porté par des acteurs orfèvres, que ce soit Cécile de France, Depardieu toujours grandiose et Benjamin Voisin au jeu toujours juste , qui s’affirme comme grand acteur.foismsiècles.… Voir plus
4.5: Le destin satanique
Angoulême: Lucien rêve de pouvoir devenir écrivain et en vivre. Amoureux de Mme de Bargeton, cette dernière lui permet financièrement de pouvoir se rendre à Paris. Le jeune homme va y découvrir l’amour par l’entremise de Coralie, une jeune actrice en devenir, le luxe mais surtout la corruption.
Le voici donc ce très attendu retour de Xavier Giannoli le père de Marguerite. Adapter l’œuvre forte de Balzac était une suite logique, elle s’avère brillante et je suis sincère.
Comment le journalisme a-t-il vu le jour? Comment pouvoir se prendre pour ce que l’on est pas? Après la brillante satire sur la justesse et la fausseté vocale, cet alter ego masculin et cette preuve flagrante de naïveté absolue est à nouveau un pur régal, particulièrement visuel de par des décors et costumes prodigieux et à aucun moment un effet artifice déclenchant une émotion provoquée.
Cette dernière n’est jamais présente, sauf peut-être sur le destin particulièrement cruel d’un personnage témoin malgré lui de cette hypocrisie. La qualité de l’interprétation, notamment féminine, exceptionnelle; la parfaite description du monde impitoyable de la presse et surtout la terrible analyse de la sincérité ou non d’une critique souvent diabolique est ce qui nous marque le plus. Bravo M. Giannoli.
A recommander vivement...… Voir plus
“Les masques et la plume”
Dans la France du XIXe siècle, Lucien l’orphelin, modeste imprimeur de Province et poète inspiré, rêve de grandeur. Lorsque sa protectrice Madame de Bargeton part pour Paris, il se propose de l’accompagner.
De l’encre, du papier et de la beauté, ce sont là les espoirs illusoires de Lucien en se rendant dans la capitale. Il y découvre un monde où tout s’achète et tout se perd en un instant. Une œuvre, un nom, un succès, une réputation. Paris brûle sur le bûcher des vanités. La vérité se dissimule derrière des masques apprêtés et la plume s’encre de fiel. On assassine des livres et des pièces pour quelques liasses et bons mots. Plus c’est cruel, plus ça se vend.
Le défi d’adaptation de cette comédie humaine monumentale paraissait impossible. Passionné, Xavier Giannoli s’en sort avec les honneurs, imprégnant son récit écourté, mais dense, d’un rythme qui évite l’ennui. Benjamin Voisin offre à son Rastignac un sourire enjôleur et carnassier. Dans l’ombre et à la narration, Xavier Dolan étonne en oubliant son accent. Cécile de France, Vincent Lacoste, Jeanne Balibar et Gérard Depardieu lui-même complètent ce bal des acteurs. Malgré leur investissement, les personnages demeurent archétypiques et peinent à émouvoir.
Ce sont surtout les écrits de Balzac qui éveillent par leur implacable contemporanéité. La presse et les médias n’en sortent pas grandis. Si les réseaux sociaux d’aujourd’hui ont remplacé les pigeons d’hier dans le colportage des fausses nouvelles, le temps de cerveau humain disponible offert à la publicité reste le même. Sans vérifier leurs sources, les canards se déchaînent pour être lus. Opinion publique et vindicte populaire sont également forgées par les influenceurs, les polémistes. Quant à la critique, scène des plus amusantes, la nuance entre une bonne et une mauvaise ne tient véritablement qu’à des formules toutes faites.
(7/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 3 ans
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