Les Amours d'Anaïs France 2021 – 98min.
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Un petit film pénible et hyper convenu.
C’est l’histoire d’un canard sans tête (Anaïs) qui court d’hommes en hommes avec au milieu le saphisme découvert avec une vieille dame. Elle trimbale son petit derrière maigrichon au milieu de morts vivants qui se font royalement chier (éditeur impuissant, directeur de thèse embaumé, écrivaine ménopausée en panne d’inspiration).
Anaïs a planté sa vie : incapable de s’intéresser à sa mère (qui claque d’un cancer) elle plante son copain qui ne semble pas assez bien pour lui. Elle préfère baiser avec un vieil éditeur, veule et parfaitement répugnant. Etudiante perpétuelle, thésarde à trente ans, elle enfile des poncifs et du name droping sur le roman au 17eme.
Après un avortement pratiqué par une amie de la famille, entre deux jacasseries mondaines, elle continue son errance.
Elle découvre les joies du saphisme à la plage avec une vieille écrivaine. Apres la relation torride un échange de lettres d'un niveau éloigné de Madame de Lafayette (tes doigts, ta peau..) A la fin la vielle la plaque parce qu'elle n'a pas envie de perdre l'appart à 10.000 patates qu'elle partage avec l'éditeur libidineux.
On a du mal à s’intéresser à ces personnes, autistes ou aphasiques, qui vivent dans leur petit monde entre la Sorbonne et des apparts à 10.000 patates. Quelques scènes prétentieuses (référence à Casavetes/Rowlands pour te montrer que, ouais, j’ai des références).
L’ensemble est pénible, vraiment pénible. Grace à Arte j’ai économisé neuf euros à donner à monsieur Karmitz.… Voir plus
Un petit film pénible et hyper convenu.
C’est l’histoire d’un canard sans tête (Anaïs) qui court d’hommes en hommes avec au milieu le saphisme découvert avec une vieille dame. Elle trimbale son petit derrière maigrichon au milieu de morts vivants qui se font royalement chier (éditeur impuissant, directeur de thèse embaumé, écrivaine ménopausée en panne d’inspiration).
Anaïs a planté sa vie : incapable de s’intéresser à sa mère (qui claque d’un cancer) elle plante son copain qui ne semble pas assez bien pour lui. Elle préfère baiser avec un vieil éditeur, veule et parfaitement répugnant. Etudiante perpétuelle, thésarde à trente ans, elle enfile des poncifs et du name droping sur le roman au 17eme.
Après un avortement pratiqué par une amie de la famille, entre deux jacasseries mondaines, elle continue son errance.
Elle découvre les joies de l'amour à la plage avec la cougar polygraphe. s'en suit un échange de lettres du plus haut intérêt (ton corps, ta bouche, tes doigts...) C'est pas du Madame de Lafayette ... bref. A la fin la vieille la largue: mon poussin c'était super mais je ne veux pas perdre l'appart et mon mari qui m'assure la sécurité matérielle (le vieil éditeur avec qui elle a passé une nuit torride).
On a du mal à s’intéresser à ces personnes, autistes ou aphasiques, qui vivent dans leur petit monde entre la Sorbonne et des apparts à 10.000 patates. Quelques scènes prétentieuses (référence à Casavetes/Rowlands pour te montrer que, ouais, j’ai des références).
L’ensemble est pénible, vraiment pénible. Grace à Arte j’ai économisé neuf euros à donner à monsieur Karmitz.… Voir plus
Dernière modification il y a 1 an
“A trois on y va”
Doctorante, Anaïs ne vit plus avec Raoul, mais se convainc qu’ils sont encore ensemble. Lors d’une soirée, elle rencontre Daniel, un éditeur plus âgé, et devient sa maîtresse. Émilie, l’épouse de celui-ci, est écrivaine. Ses essais ne laissent pas indifférente l’étudiante.
Elle court, elle court Anaïs… Elle est passée par ici, elle repassera par-là, jonglant avec ses amants, parents et locataires coréens, tout en évitant la propriétaire, son directeur de thèse et le lémurien de son frère. Sac au dos, robes d’été et bicyclette, la jeune fille aux taches de rousseur a l’allure d’une collégienne hyperactive et toujours en retard. Phobique des ascenseurs, du métro ou des lits partagés, la tornade est aussi rapide pour monter un escalier que pour déverser son flot de paroles. Et quand elle s’arrête enfin, c’est pour pleurer le silence de la mère ou ressentir celle qu’elle convoite. Il faut dire que cette drôle de frimousse a la passion pour seul moteur, sujet de sa thèse en littérature du 17e siècle, et qu’elle exècre la pusillanimité ambiante. Les battements de son cœur dictent sa raison, le reste n’ayant aucune espèce d’importance. Sur l’autoroute d’Anaïs, l’avortement n’est pas plus grave qu’un vélo cassé ou qu’un four incendié.
Il faut tout le talent et le débit de mitraillette d’Anaïs Demoustier pour sauver ce personnage d’une antipathie générale. La comédienne charme et amuse, entraînant dans sa foulée la caméra et un montage elliptique. Alors pourquoi ne pas accompagner jusqu’au bout cette femme déterminée au milieu d’hommes trop apathiques ? Parce qu’être libre, c’est aussi se montrer responsable. Dans sa poursuite du bonheur, l’héroïne égocentrée emporte celui des autres. A trente ans, elle s’étonne d’apprendre que la vie n’a rien d’une comédie romantique. « Il faudrait contraindre les enfants à lire Schopenhauer », lui rétorque Émilie, au bord d’une falaise.
(6/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 3 ans
Ce film est magnifique. Le rôle interprété par Anaïs Demoustier est tout en fraicheur, en énergie, en spontanéité, et sa jeunesse apporte sa beauté et son charme. Valerie Tedeschi est parfaite en femme écrivain tout comme Podalydès qui ne cesse de surprendre tant il joue dans différents rôles. Je noterais également l'interprétation parfaite de la maman d'Anaïs Anne Canovas qui a un petit rôle. Ce film est une bouffée d'air frais, jamais vulgaire, tout en finesse, en pudeur et ce, jusqu'à la dernière scène. (G-20.09.21)… Voir plus
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