Reminiscence Etats-Unis 2021 – 116min.
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“Total recall”
Nick Bannister tente de gagner sa vie en plongeant ceux qui font appel à ses services dans leurs souvenirs. De quoi leur permettre de retrouver un bonheur perdu ou de simples clés égarées. Quand Mae, une cliente qui a su le séduire, disparaît, l’ancien combattant se met à sa recherche.
Dans ce futur proche, le réchauffement climatique a transformé Miami en Venise. Les gratte-ciel ont les pieds dans l’eau et le bateau a remplacé l’auto. La nuit s’anime pour éviter la torpeur du jour. Les riches réquisitionnent les terres, faisant des miséreux des âmes flottantes. La colère des noyés gronde. Vision anticipatrice inquiétante qui permet néanmoins de belles images aquatiques comme ce théâtre immergé.
Quand le futur n’a plus rien à offrir, le passé devient un refuge dans lequel on s’engouffre pour ne plus en sortir. Présupposé digne d’intérêt, même si le scénario qui s’ensuit n’est pas aussi vertigineux qu’Inception ou Minority report. La réalisatrice multiplie les éléments clichés du film noir, comme le détective privé désabusé, la femme fatale et le vilain balafré. Voix over et flashbacks escortent romance impossible, trahisons et conspiration. Mais les rôles archétypiques se renversent. Dans ce cinéma, les hommes pleurent leurs amours perdues, quant aux belles entreprenantes, elles tiennent à la fois le manche, la bouteille et la crosse.
(6.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 3 ans
3.5: Wet world
Miami, à la suite d’un cataclysme ayant complètement inondé la Terre: Nick, détective privé utilise le principe de réminiscence pour résoudre ses enquêtes : ses « clients » sont plongés dans un bain et connectés à tout un mécanisme permettant de visualiser les souvenirs transmis par leur cerveau. Lorsque Mae s’y installe pour savoir comment elle était en possession d’un certain objet, l’enquêteur ne se doute pas que sa vie va être bouleversée.
Le voici donc ce retour de Lisa Joy, Mme Westworld, dans une apparente reconstitution subaquatique et post-apocalyptique de la vie après un cataclysme. Les premiers avis ne furent pas tendres, je ne les partage pas vraiment.
Les vingt premières minutes avec une étrange voix Off amplifiée de Nick et certaines étrangetés peuvent l’expliquer. Mais dès que Mae entre dans le récit, ces imperfections sont oubliées et pour quiconque ayant vu Westworld ou une performance « impossible » de Rebecca Ferguson, une curieuse empathie va prendre forme pour notre duo, avec certes ses zones ombreuses comme l’identité de l’héritage de cette rencontre, mais avec une assez touchante analyse finale du gâchis amplifiée par une très belle BO.
Se laisse donc voir… Voir plus
Dernière modification il y a 3 ans
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