The Batman Etats-Unis 2021 – 176min.
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Commentaires
Un chef d'oeuvre; envoûtant; on sort subjugué. Robert Pattinson mais aussi tous les autres acteurs principaux sont excellents; Un Bruce Wayne tellement humain! Violent et si doux en même temps avec sa voix magnifique. Convaincue. Je le reverrais sans cesse!
Film très bien fait bien qu’un peu violent et trop sombre. La bande son est excellente et le montage très efficace. Il dure presque 3 heures tout de même mais on ne sent pas le temps passer. J’ai trouvé agaçant à la longue la diction lente et la voix caverneuse et trop basse de Batman (Pattison) dont la biographie est un peu revisitée et pour lequel on ne ressent aucune sympathie, tellement le personnage est sombre, hautain et sans la moindre touche d’humour.… Voir plus
“Twilight”
En cette soirée d’Halloween, le maire de Gotham est sauvagement assassiné. Sur son cadavre mis en scène, une enveloppe adressée à Batman. Le jeu du chat et de la chauve-souris a commencé.
Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir. Malgré la présence depuis deux ans du justicier masqué, la délinquance urbaine et les crimes n’ont jamais été aussi nombreux. La nouvelle candidate à la municipalité aspire à un véritable changement. Mais en proie à une corruption crasse, dans ses élites et ses bas-fonds, la City est en train de couler.
Il y a du David Fincher dans l’œil de Matt Reeves. Sa relecture réussie du mythe est encore plus crépusculaire que chez Christopher Nolan. Sous une pluie battante et sans rayon de soleil aucun, les corps sadisés et les énigmes s’alignent comme dans Se7en. Le signe du Zodiac est un papillon à tête de mort, le Sphynx. Batman, aidé de sa féline complice, n’a d’autre choix que de mener l’enquête. Une approche quelque peu ludique pour nous divertir durant ces trois heures sombres. Mais cette radicalité affichée séduit. Pas de gadgets ultrasophistiqués, ni de costumes trop voyants. Un masque à gaz et du ruban adhésif pour le Riddler. Une cagoule déchirée et des ongles aiguisés pour Catwoman. En Pingouin obèse et juste balafré, Colin Farrell s’avère méconnaissable. Quant à Bruce Wayne, c’est un fantôme. Voix caverneuse, khôl surlignant ses cernes, il a la gueule d’une rock-star insomniaque et sous sédatif. Dans son costume aux bottes compensées, ce sont les pas de Dark Vador qui résonnent et inquiètent quand il approche. Ce n’est plus le héros terré dans l’ombre, c’est l’ombre. Plus humain qu’animal, comme tous ses partenaires hybrides, il est meurtri, faillible, violent et craint de s’élancer du haut d’un gratte-ciel. Monolithe gothique, Robert Patinson vampirise le rôle et convainc.
Ainsi, Gotham City et les âmes noires qui la hantent n’ont jamais été aussi proches de nous. Brûlée par les bombes ou noyée sous les eaux, la métropole n’est que le miroir brisé de ce qui explose aujourd’hui à nos portes et sous nos yeux.
(8/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 2 ans
The Batfather
Bruce Wayne a un lourd héritage : être orphelin en étant fils de maire et être devenu Batman. Mais le commissaire Gordon a besoin de lui pour espérer ramener l’ordre dans Gotham City frappée par de nombreux assassinats. Qui en est le cerveau?
Le voici donc ce retour de la chauve-souris préférée de l’animation. Après Tim Burton, Christopher Nolan avec succès, et d’autres moins convaincants, au tour de Reeves maître des singes. Avec un nouveau gros coup.
Si vous avez suivi l’évolution cinématographique de l’univers de Gotham, vous n’aurez aucune difficulté à vous retrouver dans les noms: tous sont bien connus.
Où la patte de Reeves innove est dans ce traitement du statut de super-héros et son parallèle avec une illustre saga dans le milieu de la mafia cinquantenaire cette année.
Le parallèle sur les valeurs de la famille et de la parole d’honneur y sont éloquents : autant vous prévenir si vous comptez avoir de l’action à gogo, il vous faudra faire avec, de manière un peu longue au début, mais qui habilement construit va déboucher sur une ultime heure en apothéose et l’unique visage fort de l’univers manquant au générique y trouve sa place à la fin annonçant une suite.
Admirable traitement non contemporain, cette brillante réécriture des deux sagas susnommées permet notamment à Andy Serkis de brillamment s’illustrer à nouveau et à Pattinson métamorphosé d’apporter une nouvelle touche humaine à Bruce. Une touche plus proche de Michael Keaton que Bale qui vous touchera si vous êtes dans le même statut familial que Bruce. Et sans remplacer Michelle Pfeiffer, Zoe Kravitz offre une nouvelle facette inconnue de Selina, une certaine marraine en quelque sorte.
A recommander si vous êtes prêt/es pour deux heures 45.… Voir plus
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