Don't Worry Darling Etats-Unis 2022 – 123min.
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Commentaires
J’ai été emportée par l’ambiance pesante et l’esthétique du film. L’Amérique des années 50 est parfaitement rendue dans les décors, les tenues, la BO et… la place réductrice des femmes à cette époque. Convaincue par les interprétations de Florence Pugh et Chris Pine, beaucoup moins par Harry Styles. J’ai passé un bon moment.… Voir plus
3.5: Nightmare Housewife
Communauté de Victory près de San Francisco: Alice et son mari Jack y vivent dans un luxe étrange : plusieurs couples y habitent, les hommes travaillent dans la même société et leurs épouses restent à la maison pour l’entretenir. Lorsque l’une de ces épouses et Alice sont prises d’étranges hallucinations, et que interdiction leur est donnée de se rendre sur le site, le mystère est ouvert.
La voici cette réalisation d’Olivia Wilde qui après avoir tant fréquenté le Dr House nous soumet à une étrange expérience. Il y a encore un peu de travail mais assez bonne base.
La situation de départ ne pouvant que horripiler toutes les personnes n’éprouvant que du mépris pour cette catégorie de faux riches va déboucher sur une part fantastique à la limite de l’épouvante rappelant quelque peu l’univers de Chrichton ainsi que Westworld, avec une pince satirique sur ces femmes au foyer visiblement pas toutes consentantes.
Et une fois que le mystère semble percé, sa résolution déçoit sensiblement car elle ne provoque pas suffisamment le sentiment de rejet que pourtant on nous promet. La faute à une certaine absence de tension pure et peut-être un manque d’empathie ne procurant pas l’effet sans doute recherché.
Se laisse néanmoins voir pour son exquise BO ainsi que Pine dans un rôle à contre-emploi exquis...… Voir plus
“Desperate housewife”
Il fait bon vivre à Victory, cité angélique située au milieu de rien dans le désert californien. Alice et son mari Jack y séjournent heureux. Mais au fil des jours, le doute enserre l’épouse parfaite.
Retour dans l’Amérique des années cinquante. Pavillon de banlieue chic, voitures d’époque rutilantes et colorées, les enfants jouent sagement dans le jardin. Pendant que les hommes filent droit travailler sur un projet top secret, leurs conjointes tournent en rond. Cuisine, ménage, magasins, elles dansent en chœur et gobent des Manhattan entre copines voisines. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pourquoi s’interroger alors sur ces légers tremblements de terre qui secouent le quotidien ? Cette chanson lancinante et ses fulgurances imagées qui perturbent l’esprit ? Que dire encore de cette route interdite menant au quartier général ? Et du fondateur charismatique de la communauté ? Dans ce pays des merveilles proche de Stepford, Alice perd la tête et patience. Il est temps pour elle de traverser le miroir.
Olivia Wilde restitue avec soin une ambiance à la Mad (Wo)Men léchant au possible sa mise en scène. Symétrie et synchronisation sont les maîtres-mots. Comme insiste le gourou, l’ennemi du progrès est le chaos. Vitre écrasante, papier film asphyxiant ou hydrocution illustrent bien l’oppression subie par les « desperate housewives » et font leur petit effet. La forme surpasse néanmoins le contenu. L’étrangeté de l’intrigue ne tient pas la distance et s’incline devant ses trop nombreuses références. Anticipée en grande partie, la révélation finale paraît bâclée. Dans ces décors impersonnels, les pantins articulés ne suscitent que peu d’empathie. Quant au discours affiché, il manque grandement de subtilité : tuer l’homme pour émanciper la femme, est-ce vraiment la solution ?
(5.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 2 ans
A votre question je répondrais: ni plus ni moins que d’annihiler l’existence de la femme pour révéler celle de l’homme.
Intéressant et prenant mais une fin ambitieuse précipitée. Appréciation pour le côté vintage bien réussi.
3,5/5
Une BO rétro que j’ai adoré, des costumes et décors magnifiques, les coiffeurs/coiffeuses ont bien bossé et le casting est réussi. Florence Pugh, qui tient le rôle principal assure, comme elle l’avait parfaitement fait dans le malsain et réussi « Midsommar ». Ceci dit, l’histoire aurait pu être traitée afin d’en faire un film fabuleux ; ce n’est malheureusement pas le cas, dû notamment à un montage laissant de la place à de trop nombreuses scènes beaucoup trop longues et sans utilité. Le traitement de la révélation du mal-être de l’héroïne m’a parue brouillonne et/ou bâclée comme s’il fallait s’empresser de terminer, après avoir perdu beaucoup de temps durant les 4/5 ème du film. A voir pour ses qualités en étant bien conscient de ses défauts.… Voir plus
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