Empire of Light Royaume-Uni, Etats-Unis 2022 – 115min.

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26 Avis des internautes

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Commentaires

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Cyril

il y a 1 an

Quel ennui!


geradupo

il y a 1 an

Mouais… je suis fan de Sam Mendes, mais là je suis un peu déçue. C’est un film fourre-tout dans lequel il évoque beaucoup de sujets: sa passion pour la projection d’un film dans une salle obscure, le patriarcat et le racisme dans l’Angleterre de Thatcher, un amour entre une femme mûre et un beau mec de 20 ans son cadet, la vie quotidienne d’une schizophrène…on s’y perd. Restent les images léchées et magnifiques d’un cinéma et de paysages de bord de mer et l’interprétation toujours géniale d’Olivia Colman.Voir plus


vincenzobino

il y a 1 an

4.5: La fin de la culpabilité
1981: sud de l’Angleterre: Hilary responsable de l’accueil du cinéma Empire et maîtresse malgré elle du directeur Donald Ellis, tombe sous le charme de Steven le nouvel employé. Lorsqu’une importante avant-première doit s’y dérouler, la politique d’alors pourrait bien influencer les destinées sentimentales et humaines.
Le voici ce retour de Sam Mendes qui après toutes ces superproductions et œuvres fortes nous propose une rencontre intime sous fond politique hostile. Une très touchante expérience.
Sur le premier quart-d’heure, on se pose bien des questions : pourquoi Hilary agit-elle de la sorte, comment Steven sachant son parcours et le traitement d’alors envers les hommes de couleur dont il est, est-il arrivé là sans dommages?
Puis au fil du film et avec de révoltantes séquences sur la réalité politique d’alors, l’on découvre les véritables personnalités et les conséquences de ces blessures en soi, particulièrement sur Hilary qui vous rappellera par moments un célèbre patient des années 1970 confronté à une infirmière, illustration sur une séquence ornithologique splendide.
Pas d’effets visuels ou émotionnels mais une véritable déclaration d’amour à tous les cinéphiles des années 1970 et début des années 1980 avec une photographie exceptionnelle, un casting éblouissant particulièrement Olivia Colman et Toby Jones, et surtout un ultime quart-d’heure qui en dépit de sa situation va néanmoins vous offrir un sourire profond par un verdict touchant : il ne faut pas être coupable de qui et comment nous sommes. Le dernier hommage à un film culte du début de cette décennie en est la parfaite illustration: il ne sert à rien de chercher à se déguiser en monstre, il faut rester humain.
A recommander vivement...Voir plus


Eric2017

il y a 1 an

Je suis allé revoir et encore une fois quelle magnifique film. Sam Mendes a fait de son film une ode au cinéma. C'est un film plus intimiste et ça manière de filmer le début des années 80 est vraiment réussie. Je désire également souligner les deux autres acteurs Toby Jones et Tom Brook excellents et absolument dans le ton de ces années-là. Un tout grand film. (G-14.03.23)Voir plus

Dernière modification il y a 1 an


Eric2017

il y a 1 an

Sam Mendes c'est deux James Bond, c'est 1917 et c'est Empire of Light que j'ai adoré. Avec neuf films à son actif, dans des registres assez différent, celui-ci est le film qui m'a le plus émerveillé. Il parle de cinéma, d'une salle l'EMPIRE (recrée pour le film) et d'une histoire d'amour entre une employée Olivia Colman-excellente-et un nouveau collègue interprété par Michael Ward qui l'est tout autant. Nous sommes fin des années 70, début des 80 et Sam Mendez au travers de cette histoire d'amour aborde le racisme, mais aussi la nostalgie des anciennes salles de cinéma où le projectionniste était le prolongement du film. Un film mélancolique dans lequel Colin Firth n'a pas hésité à endosser le rôle d'un homme assez "détestable", bravo pour son interprétation. Les images sont grandioses, des plans larges donnant sur la mer, ça été pour moi un grand moment de cinéma et de magie. (G-12.03.23)Voir plus

Dernière modification il y a 1 an


CineFiliK

il y a 1 an

“Entrer dans la lumière”

Gérante adjointe d’un cinéma d’époque, Hilary mène une vie morne et solitaire. L’engagement de Stephen, jeune fils d’immigrés caribéens, lui apporte une chaleur inattendue. Mais dans l’Angleterre sinistrée de Margaret Thatcher s’exacerbent les tensions raciales.

« Trouver la lumière dans l’obscurité ». Les mots de Shakespeare ornent un mur de cet Empire Art déco, échoué au bord de la mer, et définissent magistralement ce que peut représenter le cinéma. Caramels, bonbons et chocolats s’achètent à l’entrée avec le pop-corn, avant qu’une ouvreuse ou un ouvreur ne déchire votre ticket. Dans la salle d’un autre âge, ors et rouge velours habillent l’espace. La séance va commencer. Lieu d’évasion, ce monde des illusions demeure inaccessible à celles et ceux qui y travaillent. Il leur est interdit de voir les films. Ainsi, l’éteinte Hilary doit se contenter de quelques échanges avec ses collègues et des coups de rein abusifs de son supérieur. Avant que Stephen n’entre en scène.

L’on ne pouvait que se réjouir de découvrir le travail introspectif de Sam Mendes. A l’image de Steven Spielberg, ce sont ses souvenirs d’enfance qu’il projette sur la toile. Hommage au septième art, capable de soulager les blessures, voire de les guérir, et évocation très personnelle d’une mère en plein naufrage. Mais le réalisateur peine à trouver l’équilibre et plombe l’ensemble de thématiques lourdes et mal amenées : l’oppression masculine, le racisme ambiant et la maladie mentale. Peu subtil est le passage en force qui finit par imprégner l’interprétation d’Olivia Colman, bien plus émouvante dans la retenue que dans l’explosivité. La mise en scène rectiligne manque également de souffle et enchaîne les poncifs. Les séquences les plus réussies se déroulent dans la cabine du brave projectionniste, les parois tapissées de stars. Dans sa nuit étoilée, les derniers réglages, le bruit de la pellicule, le changement critique des bobines sont des mouvements aujourd’hui oubliés qui permettaient aux spectateurs captifs d’entrer dans la lumière.

(6/10)Voir plus

Dernière modification il y a 1 an


cinedude

il y a 1 an

Un Sam Mendes décevant. Si la relation de American Beauty nous avait marqué, celle de Empire of Light nous laisse indifférent. L'histoire est plate avec quelques peu de rebonds inutiles et déjà recyclés de nombreuse fois. Heureusement Olivia Colman est là pour porter le film.


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