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Sans filtre France, Allemagne, Grèce, Mexique, Suède, Suisse, Turquie, Royaume-Uni, Etats-Unis 2022 – 147min.

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  • chef-d'oeuvre
  • bon
  • moyen
  • passable
  • consternant

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92 Avis des internautes

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Commentaires

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geradupo

il y a 2 ans

Hahaha ce film est barré et complètement inattendu! Il ne ressemble en rien à ce que j’ai déjà pu voir et je me suis bien marrée 🤣🤣


Michello

il y a 2 ans

Film partagé en trois actes:
le premier nous plonge dans la superficialité du mannequina, le rapport entre deux être dominés par leur propres intérêts.
Le deuxième qui par la façon de critiquer le pouvoir de l'argent, de la médiocrité des rapports humains et de l'aliénation de l'espèce humaine (à travers des scènes qui me rappellent le cinéma d'un certain Frederico Fellini) nous permet de touché un chef-d’œuvre.
Le troisième est l'inversion des rapports de force quand l'argent n'a plus d'utilité.
Ce film, contrairement à ce que l'on pourrait croire, n'est pas une critique qui s'adresse exclusivement aux super-riches mais au pouvoir qui peu pervertir n'importe quel individu en le transformant en tirant grâce à la lâcheté de certains.
J'ai hésité à mettre 5 étoiles, c'est le dernier acte que je trouve moins bien construit avec certains passages qui tirent en longueur. Il n'en demeure pas moins que ce film est bourré de scènes cultes. J'ai adoré le jeu de Woody Harrelson, un capitaine communiste alcoolique désenchanté.Voir plus


Sequoia

il y a 2 ans

Dans cette mise à nue grandiose de la nature humaine, dans toute sa bassesse et médiocrité, Ruben Östlund multiplie les provocations jubilatoires et nous offre un film drôle et percutant, à la fois pertinent et cynique. Ayant malmené sans réserve les ultra riches, il s’en donne à cœur joie pour inverser les rôles sociaux dans des scènes d’ontologie, et de surprise en surprise, il nous mène vers une fin insoupçonnée (que he ne dévoile pas) où le salut n’est rendu possible que par une infrastructure improbable qui n’aurait pas pu exister sans les ultra riches. La boucle se trouve ainsi bouclée dans cette critique à la fois cruelle et lucide du monde superficiel, d’enfants gâtés et capricieux, des ultra riches surtout, mais de nous tous, tout compte fait, chacun selon ses moyens. Les scènes cultes abondent dans ce film mais j’ai trouvé particulièrement magistrale celle de l’addition, au restaurant. Un film magistral à ne rater sous aucun prétexte.Voir plus


CineFiliK

il y a 2 ans

“Sea therapy”

Mannequin, Carl peine à se faire remarquer dans l’ombre de sa compagne Yaya, star des défilés. Très suivi sur les réseaux, le couple est invité sur un yacht afin de le promouvoir. La croisière s’amuse avant de sombrer.

Les rapports humains ne seraient-ils régis que par la domination ? Ancrés dans une hiérarchie inculquée entre classes, sexes, voire races ? « Nous sommes tous égaux », martèle-t-on pour se rassurer, mais le « pognon, pognon, pognon » fait la différence. Et quand un renversement s’opère, le goût acide du pouvoir reste inchangé. C’est ce que semble soutenir le Suédois doublement palmé dans cette « sea therapy » pour couple et milliardaires en crise. Sourire Balenciaga, Carl exerce le seul métier où les femmes sont les mieux payées. Aussi, une carte de crédit qui ne passe pas le met dans tous ses états. Sur le Titanic bis, luxe, calme et volupté imprègnent les ponts supérieurs, quand dans les cabines aveugles des sous-sols s’affairent les petites mains. Mais dans ce triangle des bermudas, une tempête au son de l’Internationale parasite le statu quo, laissant oligarques, marchands d’armes et influenceurs nantis se noyer dans un océan de gerbe. Echoués sur une île déserte, savoir-faire et pragmatisme valent bien plus que Rolex ou Patek. Sa Majesté des mouches, qui tournent autour de ce monde putride, tient la revanche des opprimés. Au risque de tomber dans de mêmes excès.

Nihiliste affiché, Ruben Östlund aime gratter les croûtes et les faire saigner. Ses longues séquences débutent dans un contexte comique, posant souvent de bonnes questions, pour s’étirer plus qu’il n’en faut afin de susciter d’autres sentiments comme la gêne ou la compassion. A l’image de cet homme-singe dans son précédent The Square qui à force provoquait la peur et la violence. On rit, jaune parfois, devant ce miroir déformant qu’il nous jette à la figure. Son cinéma, aimant citer Haneke, Ferreri, Lars von Trier ou Buñuel, a de quoi irriter. Mais celles et ceux qui apprécient le cynisme et le caustique, sans craindre le scatologique, seront aux anges, un sourire H&M aux lèvres. Des anges exterminateurs, bien entendu, cachés « in den Wolken ».

(7.5/10)Voir plus

Dernière modification il y a 2 ans


SophieF

il y a 2 ans

Oui bon

Un fil super avec de belles possibilités ;
De belles grosses longueurs et des longs trash inutiles ;
Une fin bizarre ;


Eric2017

il y a 2 ans

Je ne suis jamais rentré dans ce film cynique. C'est assez lent et il en ressort que ce monde est un monde superficiel pour ne pas dire un monde de m..... ! Bref plus de 2h30 de film c'est très long. Je comprends que toute une catégorie de personnes puissent aimer, mais ce n'est pas mon cas. (G-04.10.22)Voir plus


TOSCANE

il y a 2 ans

Un vrai délire ce film ! cynique, déconcertant, complètement ubuesque avec des images qui me font penser à Parasite. Heureusement que le film n’a pas d’odeur. Dans les toilettes qui débordent, les vomissements s’intercalent, mais il n’y a pas que cela. La dernière partie accompagnée d’une magnifique composition de viole de gambe de Jordi Savall est un peu longue mais édifiante. Finalement, c’est une place d’assistante que l’influenceuse propose à la dame pipi, mais pas une proposition d’associée, très subtil.Voir plus


cinedude

il y a 2 ans

Excellent film, satirique et grotesque au possible. Toutefois, essaie parfois un peu trop de se vouloir comique. Note 4.5/5


vincenzobino

il y a 2 ans

Money Therapy
Carl et Yaya, un couple de mannequins, est invité sur un yacht pour une croisière de luxe sur une mer agitée où il ne faut pas perdre la navigation ni emporter des objets explosifs sous peine de naufrage.
La voici cette seconde Palme d’or pour Ostlund qui après un banquet sur terre ferme nous invite à une croisière mouvementée. Avec la même quasi réussite.
Le casting mannequinat inaugural offre déjà un premier indice éloquent sur la place de la femme dans cette satire. Thématique développée par la présentation de l’équipage et des invités où, autant vous prévenir Messieurs, nous n’allons pas être épargnés, notamment sur les deux causes cumulées du naufrage et la réorganisation des naufragés.
La femme prend une jubilatoire place dominante de par une féroce satire sur la richesse et la pauvreté d’esprit, Illustrée par une membre d’équipage culottée et prête à tout, mais surtout par un splendide aveu du réalisateur ayant lui-même peut-être quelque chose à se faire pardonner, tant cette supériorité permanente va déboucher sur une issue éloquente qui va très vraisemblablement davantage inspirer la gente féminine que la masculine sur son interprétation.
Si l’on excepte une petite exagération sur un effet gastrique en plein naufrage, rien n’est à... jeter si vous avez cette autocritique et besoin d’un relâchement. La regrettée Charibi Dean et Woody Harrelson l’illustrent au top. La caméra est impressionnante notamment sur le naufrage que l’on vit comme si l’on se trouvait à bord.
A recommanderVoir plus

Dernière modification il y a 2 ans


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