Entre les murs France 2008 – 128min.
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Commentaires
j'ai vecu un peu la meme histoire au lycée il n'y a pas si longtemps. Le film est bien mais pas pour une Palme, c'est surcoté.
Trop parisien, je doute qu'il puisse avoir un réel écho dans les pays anglo-saxons. Le film est tourné de manière à ce que l'on pense que c'est un documentaire, or cela ne doit pas être oublié, il n'en n'est rien. Les jeunes sont bons et les profs aussi. Une véritable histoire des maux des mots. Parfois un peu trop bien pensant à mon goût.… Voir plus
éten donai votre nivo en ortograf on peu ceu douté ke vous n'avait pa émait un film sur l'ékol!!!
Ce film m'a déçu, malgré la qualité des acteurs. On ne sais pas si c'est un documentaire ou une fiction.
<br>Mais pour une fiction, un message d'espoir aurait pu ou du être donné.
<br>Ce film est d'un réalisme trop pessimiste.
Du cinéma français comme on l'aime. Très réaliste. On se rend compte à quel point c'est pas simple d'être prof. Les différents caractères sont tout à fait crédibles. Et puis les séances entre les profs ça sonne tellement vrai. Chapeau !
Un très grand moment de cinéma. On croirait voir un vrai documentaire. Film ultra-sobre, sans musique, on suit les élèves et leurs profs comm si on y était. Le film nous invite à ressentir la complexité de l'enseignement, ce que de simples phrases peuvent créer comme situations. On en ressort groggy, comme si une bouffée d'humanité nous avait traversé sans que l'on ne s'y rende comte.… Voir plus
Ce qui fait la qualité de ce film c'est qu'il soit une fiction et pas un documentaire, même s'il en a la forme, et que malgré cela il garde une distance avec le thème en montrant les bons et les mauvais côté de chacun sans prendre parti.
« T’aimes le français ? » A cette question émise par son professeur de français, le nouvel élève, après une hésitation embarrassée, répondra : « Comme tout le monde. »
<br>C’est donc là toute la considération que l’on a pour notre langue ? N’est-elle que fade exhalaison, quand d’aucuns la travaillent comme on travaille un diamant, l’auscultent comme on ausculte un ouvrage de la meilleure qualité ; quand d’autres ne se fatiguent jamais de la louer, s’épanchent en dithyrambes surprenantes de force évocatrice ?
<br>Il faudra chercher ailleurs les raisons de cette réponse gauche. Peut-être les élèves de cette classe du XIXe arrondissement sont-ils, pour reprendre le mot de François, « limités », et par là même incapables de saisir la suprême beauté du français ; peut-être ne parvient-on guère à leur faire ne serait-ce que soupçonner les richesses de langue dont ils font usage tous les jours pourtant – mais les ''peut-être'' sans doute pourraient à loisir se démultiplier ; autant les délaisser.
<br>Toujours est-il qu’Esmeralda, à la grande surprise de François, a lu ''La République'' de Platon, cette œuvre où l’on trouve ce « gars » nommé Socrate qui, comme elle a pu le comprendre, maîtrisait l’art de l’''ironie''.
<br>François révisera alors peut-être son jugement : ''Candide'', pourquoi pas, pourrait l’année suivante trouver sa place dans les mains de ses élèves.
<br>Cependant, durant l’année présentée au spectateur, c’est au ''Journal d’Anne Franck'' que les élèves se seront confrontés. Le livre leur aura inspiré ces mots : « Notre vie à nous n’est pas passionnante. », ou ceux-ci : « On se rend aux cours, on bouffe, on dort. », témoignant du peu d’estime qu’ils ont d’eux-mêmes, de la monotonie, du marasme dans lesquels ils se trouvent ; la vocation du français – et, plus généralement, de l’ensemble des cours – nous apparaît alors plus claire que jamais : aider ces élèves en difficulté, justement, à se défaire de la misère, les pourvoir d’ailes éclatantes ; alors leur vie enfin n’aura plus rien à envier à celle d’Anne Franck, leur énergie, voire leur violence, se transformeront en force créatrice, et ne seront non point déployées de façon dangereuse comme celles de Souleymane, ce qui évitera de désastreuses conséquences, par exemple, comme ce sera peut-être le cas pour le jeune garçon noir, un retour au « bled ».
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<br>Laurent Cantet présente une œuvre touchante sans aucun doute, qui invitera tout un chacun à la réflexion. D’un réalisme et d’une sensibilité poignants, d’une finesse admirable, ''Entre les murs'', nous pouvons le dire sans l’ombre d’une hésitation, est un grand film français.… Voir plus
Gros tapage médiatique pour ce docu-fiction réaliste mais sans surprises. Est-ce un film de propagande contre l'école publique ? Ce n'était pas le but, mais c'est probablement le résultat. Dans ces innombrables interviews, François Bégaudeau est encore pire que dans le film : ce beau-parleur mérite la palme d'or du jeunisme et de la démagogie.… Voir plus
Film qui documente très bien la lutte quotidienne de certaines personne, de certains professeurs pour essayer de donner un espoir à des jeunes des milieux défavorisés.
<br>Cette lutte est beaucoup contre soi-même, elle est dure et fatigante, lente et épuisante mais surtout elle est solitaire et inconnue.
<br> Ce film n’est peut-être pas conseillé pour passer un samedi soir entre potes mais il permet un regard rare sur des aspects qu’on ne verra pas ailleurs et pourtant ils existent.
<br> Pour cela ce film est à voir absolument : disons qu’il est à notre conscience ce que l’instruction est à la démocratie.
<br>… Voir plus
J'ai passé un bon moment certes; cinéma/réalité oui, de l'émotion oui, d'excellents acteurs oui , mais pas un grand film , pas de ceux qui laissent des traces .
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Ce film est un phénomène et je peux comprendre sa Palme d'or à Cannes. Une œuvre de fiction, avec des acteurs amateurs pour la plupart, réalisée à la manière d'un documentaire. Le vrai plan foireux dès le départ. Et pourtant le réalisateur a réussi l'impossible. Il a allié les avantages du docu et de la fiction : des scènes réalistes d'un coté et le sel d'une vague intrigue de l'autre. La crudité et le brut de décoffrage du docu et le lissage et la construction scénaristique de l'autre. On se croirait dans le prolongement de "La forteresse" (docu !) Voilà notamment la deuxième génération des réfugiés, à l'école laïc et républicaine. La caméra film la classe et les élèves l'ont oublié. On observe les élèves et professeurs et la gamme de toutes les émotions pendant 1h30. Et ce sont des acteurs, de treize ans et non professionnels ! C'est à faire rougir un diplômé des cours Florent. Incroyable.
<br>Passionnant et fascinant de bout en bout de part le thème abordé. A ne pas rater dès 12 ans.… Voir plus
MAGNIFIQUE! UN CHEF D'OEUVRE!!! Tout sonne juste, les jeunes acteurs(et le professeur de français) sont excellentissimes; on ressent des émotions contrastées et hyper fortes, tant on peut se projeter dans le film et ressentir de l'empathie autant pour l'enseignant qui travaille dans des condititons si difficiles que pour ces jeunes qui ont pour la plupart un parcours de vie douloureux...Ce film pose des questions de fond essentielles...le dialogue interculturel et interreligieux, l'immigration, l'éducation, le rapport au savoir, les rapports enfants-adultes à notre époque, etc....un PUR MOMENT DE BONHEUR (on rit beaucoup) et d'EMOTION! Du grand art! BRAVO ET MERCI Mr Cantet!… Voir plus
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