Chargé d'expulser d'un camp des aliens réfugiés, un employé découvre horrifié, qu'il se métamorphose en une de ces créatures.

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Alors qu'un énorme vaisseau spatial stationne dans les airs au-dessus de la ville de Johannesbourg, ses occupants - des extraterrestres hideux ressemblant à des langoustes géantes, bloqués loin de leur planète - souffrent de malnutrition et de problèmes de santé. Le gouvernement décide alors de parquer ces réfugiés venus d'ailleurs dans le District 9, un camp situé aux confins de la capitale économique sudafricaine dans l'attente de jours meilleurs. Mais au fil des ans, la situation dans ce stalag ne cesse d'empirer: les clashs entre les habitants de la région et ces créatures hostiles se multiplient tandis qu'un gang de Nigérians est à la tête de trafics illicites, notamment de puissantes armes ne pouvant être utilisées que par ces extra-terrestres internés. La société MNU est alors chargée de transférer, avec le soutien de l'armée, 1,8 millions de ces créatures dans un autre camp, situé à 200 km de Johannesbourg, et ce, en dépit des protestations de groupes de Droits de l'Homme soutenant ces aliens. Censé expulser ces derniers de leurs taudis, un sympathique employé de MNU du nom de Wikus, subtilise sans le savoir une substance d'une valeur inestimable aux yeux des aliens avant de se rendre compte qu'il se transforme lui-même, peu à peu, en un extra-terrestre. Horrifié de se voir perdre dents et ongles, abandonné de tous, et pris en chasse par l'armée après avoir été victime d'expérimentations dues à sa métamorphose, Wikus constate en revanche qu'il peut désormais faire usage de l'armement particulièrement sophistiqué de ces martiens, dont le gouvernement espère tant pouvoir tirer profit. Devenu ennemi public numéro 1, Wikus part se réfugier dans le District 9...

Original et très bien construit, ce film de science-fiction tourné avec trois bouts de ficelle prouve qu'un bon scénario et un style diffèrant des clichés habituels propres au genre, et ce, en dépit de moyens limités, peuvent déboucher sur de biens meilleurs films que des productions à 150 millions de dollars dont le résultat s'avère au final affligeant. Espérons que les auteurs de Transformers ou du dernier épisode de Terminator sauront en prendre de la graine.