A peine élu, Nelson Mandela utilise le rugby afin de combler le fossé séparant les Afrikaaners des Noirs d'Afrique du Sud.

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Elu à la tête du gouvernement en 1994, Nelson Mandela est conscient des difficultés qui l'attendent et du fossé qui sépare les Afrikaaners et les Noirs d'Afrique du Sud. Plutôt que de se mettre à dos la minorité blanche - qui contrôle encore et toujours l'armée, la police et l'économie - en cherchant une quelconque revanche suite aux années de l'Apartheid, il fait table rase du passé en incitant les Noirs à pardonner et faire preuve de compassion envers leurs anciens ennemis. Comprenant l'impact fédérateur que peut revêtir un sport populaire sur une nation tout entière, Mandela contacte alors le capitaine d'une équipe nationale de rugby à la dérive - pratiqué par l'élite blanche contrairement au football, autrement plus apprécié par les Sudafricains de couleur - dans le but de se servir de ce sport (dont il ignore tout!) afin d'unifier son peuple, toutes races confondues, et de mettre en évidence son pays face aux caméras du monde entier lors de la coupe du monde devant se tenir en Afrique du Sud quelques mois plus tard...

Un grand sujet historico-politico-sportif pour un Eastwood de petite cuvée: contrairement à ses dernières réalisations, le mythique cinéaste ne parvient que rarement à émouvoir son public, en dépit des grosses pointures que sont Matt Damon et Morgan Freeman. Pour rester dans le jargon propre à ce sport, un essai pas vraiment réussi.