La prima cosa bella Italie 2010 – 111min.
Critique du film
La prima cosa bella
Un prof de lettres désenchanté retourne auprès de sa mère malade dans le but de se réconcilier avec elle.
Prof de lettres à Milan, Bruno est un homme foncièrement malheureux sur le point de quitter sa petite amie qui le vénère littéralement. Hanté par un passé marqué par la beauté sensuelle et la présence imposante et lumineuse de sa mère Anna, Bruno partage le même désarroi que sa soeur Valeria, elle aussi éprouvée par cette génitrice volcanique. Bien qu'au départ rétissant, Bruno accepte de rejoindre dans leur Livourne natale Valeria dans le but de demeurer auprès de leur mère, toujours aussi flamboyante en dépit de la maladie incurable qui est sur le point de l'emporter, séjour qui lui permettra de se réconcilier avec son douloureux passé...
En dépit de ses imperfections - un début d'histoire lent à se mettre en place et à intéresser le spectateur, un va-et-vient de flashbacks pas toujours très judicieux - ce drame familial de Paolo Virzì finit par émouvoir et convaincre, grâce notamment à l'interprétation de Valerio Mastrandea, à la fois boudeur et lunaire.
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