Le portrait du Prix Nobel de la Paix, Aung San Suu Kyi, qui combat pacifiquement au sein de la ligue nationale pour la démocratie birmane.

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Aung San Suu Kyi (Michelle Yeoh), est encore petite fille lorsque son père, le Géneral Aung San, leader de la libération birmane, est assassiné. Mariée depuis à un professeur connaissant sur le bout des doigts la question tibétaine, Michael Aris (David Thewlis), elle vit à Oxford avec ses 2 enfants lorsqu'elle a vent de la mauvaise santé de sa mère. Arrivée à Rangoon, capitale birmane dont les rues sont en ébullition, Aung San Suu Kyi constate que la junte militaire du gouvernement en place exerce une répression envers les étudiants des plus sanglantes. Son retour au pays va alors soulever un gigantesque espoir chez ce peuple opprimé qui voit en elle l'incarnation de son père et la seule personne capable d'achever ce qu'il a commencé.

Luc Besson rend un très bel hommage à Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix en 1991, qui jamais n'a baissé les bras dans cette lutte pour la démocratie, tout en mettant également à l'honneur son mari. En choisissant de peindre le portrait de ce couple plus que de raconter l'histoire récente - et glaçante - de la Birmanie, l'auteur du Cinquième élément a choisi de centrer son film sur l'amour qui lie ce couple et sa volonté d'oeuvrer pour le bien de leur pays.