Drame familial dans lequel le propriétaire d'un vignoble voit dans le fils de son employé l'héritier idéal.

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Un riche propriétaire viticole à St Emilion vieillissant, Paul de Marseul (Niels Arestrup), est confronté à l'arrêt de travail de son régisseur (Patrick Chesnais) à qui l'on ne donne que quelques mois avant de succomber au cancer qui le ronge. Le fils héritier (Lorànt Deutsch) semble plein de bonne volonté pour prendre en charge l'organisation des vendanges, mais le père ne l'entend pas de cette oreille et le rejette à la moindre occasion. Et justement, une belle va se présenter : le fils du régisseur qui rentre des Etats-Unis, où il a appris les techniques viticoles, pour soutenir ses parents, apparaît comme la solution miraculeuse. L'arrivée de ce personnage propulse l'histoire dans un huis clos tendu où chacun va essayer de placer ses intérêts...

St Emilion, ton univers impitoyâââââble...Un père imbuvable qui s'en met plein le gosier, qui crache son venin comme son vin au visage de ce fils chaque jour plus petit à ses yeux. La raison de cette haine s'avère digne d'une brève de comptoir à laquelle on a du mal à croire. L'arrivée du fils prodigue, tellement plus beau, avec ses boucles blondes et qui partage avec son potentiel père adoptif le même amour pour les souliers amène un peu facilement la comparaison de Cendrillon qui trouve chaussure à son pied. L'intrigue est pesante, le revirement attendu. Un film sur une meute d'hommes qui a des airs de saga télé de l'été.