Ai Weiwei: Never Sorry Etats-Unis 2012 – 91min.
Critique du film
Ai Weiwei: Never Sorry
L'artiste chinois contemporain Ai Weiwei filmé dans sa lutte quotidienne pour la liberté d'expression.
Architecte, peintre, sculpteur, photographe, Ai Weiwei fait tomber des vases Ming devant la caméra. Il enquête sur les 5000 enfants ayant péri sous les ruines de leurs écoles dans le tremblement de terre du Sichuan (2008). Il proclame « Fuck you mother land » lors de l'expo So sorry à Munich (2009). Il remplit avec 100 millions de graines de tournesol en céramique une des halles du Tate Modern (2010). Il bloguait tous les jours. Depuis qu'il a été détenu 81 jours en 2011, il twitte. Son but : requérir plus de transparence, informer. Quitte à mettre sa vie en danger.
La jeune réalisatrice Alison Klayman montre bien où réside la force de l'artiste. Depuis les années 80 et son séjour à New York, Ai Weiwei photographie tout sous le prisme de son regard aigu. Si possible, il filme et poste sur Internet. Son aptitude à rebondir face à une hostilité fascine. Les autorités décident de raser l'atelier qu'il vient de construire ? Il invite les gens à une party précédent la démolition. Politique ou art ? Les deux, dans un pays où s'exprimer librement est un acte politique courageux.
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Commentaires
Une image de lutte désespérée face à une dictature imperturbable. A voir.
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