Après mai France 2012 – 122min.

Critique du film

Après mai

Critique du film: Agathe Tissier

Les persistants questionnements personnels de jeunes révolutionnaires de Mai 68.

L'été arrive après les révoltes de Mai 68 et Gilles, lycéen militant, s'engage désormais dans des projets plus personnels comme le cinéma. Gilles se lance dans le métier en profitant du fait que son père met en scène de nombreuses adaptations des romans de Simenon à l'écran. Aspirant à des oeuvres plus ambitieuses, le jeune homme rêve de servir ses idéaux politiques. Entre doutes existentiels, quelques escapades à l'étranger, quête de soi, désirs amoureux, ambitions artistiques, questionnements personnels et universels, Gilles cherche des réponses...

Sujet toujours riche, l'adolescence, la sortie de celle-ci et les choix que cela impose, sont ici exposées à travers les tourments d'un jeune homme placé au coeur d'une période historico-politique en soi déjà chargée. Illustrée par les cheveux longs, les robes longues à fleur et les drogues légères, la reconstitution de l'ambiance de cette époque-clou, est hélas plombée par les maladresses des discours socio-politiques, récités avec trop ou pas assez de fougue par les comédiens.

03.05.2024

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Commentaires

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ceheme

il y a 11 ans

C?est une chronique, et j?ai bien aimé.
<br> D?abord la bande son, on a oublié combien le bain sonore était différent, moins présent. Le bruit de la mob, du solex, on aurait bien aimé le démarrage d?une 2cv, hors cadre ou l?accélération d?une DS, les sons étaient largement moins présents qu?aujourd?hui. La musique n?était pas fortuite, sur un parking ou dans un magasin : elle est souhaitée, choisie voire chantée. Merci les yankees de nous avoir montré autre chose que Brassens, Brel , que Piaf ou Ferret, même si c?était de la belle muiz et du texte magnifique, merci de nous avoir amené la spontanéité de la guitare qui sort de sa fourre et des textes qui réagissent au jour le jour.
<br>Ça raconte aussi cette époque lors de la quelle l?adolescence devient un âge de construction de soi, entre Kevin Ayers le dandy mode british, foulards vestes de velours et Pascal avant le billet de 5oo balles on n?hésite pas?
<br>Pourtant il faut penser, et parler, et faire : on s?engage, il faut militer, faire usage de la parole pour parler d?autre chose que de la vie dans la coure de récré. Alors pourquoi pas de la vie dehors, celle que l?ombre des parents et des adultes ne laisse pas voir alors qu?on doit se décider à être?
<br>Enfin tout ça pour dire que j?ai bien aimé la chronique et ces petits bourgeois, la classe moyenne quoi, parce qu?ils ont vraiment eu l?ambition de changer le monde. Un peu naïfs ? Sans doute, mais sincères.
<br>Donc, sans crier au génie, je mets un 5.
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dobe1

il y a 12 ans

http://www.chronicart.com/cinema/chronique.php?id=12559


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