Tutti giù Suisse 2012 – 90min.
Critique du film
Tutti giù
Trois adolescents - un skater, un graffiteur et une championne de ski - découvrent le monde adulte.
Avec sa bande de copains, Jullo (Yanick Cohades) passe la plupart de son temps sur sa planche à roulettes. Une chute sans gravité lui révèle une malformation cardiaque qui nécessite une transplantation. Chiara, (Lara Gut, trois médailles d'argent aux vrais championnats du monde) célèbre skieuse, voit sa cote de popularité chuter dans les journaux parce qu'elle ne se prête pas au jeu des sponsors et des médias. Enfin, Edo (Nicola Pero), a la passion du graffiti et celle (en spectateur) du hockey sur glace. De loin le plus introverti et le plus solitaire des trois, Edo va être victime d'un coup du sort qui va l'empêcher de s'affranchir de sa vie d'adolescent rebelle...
Le jeune cinéaste Niccolo Castelli a voulu, avec ce premier long métrage présenté à Locarno en 2012, réaliser «un film sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte, sur la prise de conscience de soi, sur le choix solitaire d'un chemin personnel fait de rêves et de peurs, de succès et de défaites». Malheureusement, malgré de jeunes acteurs convaincants, le «tourbillon de sentiments» propre à l'adolescence a du mal à passer l'écran et à émouvoir. Il semble s'être tout entier réfugié dans l'excellente musique du groupe rock Kovlo. Restent des images intéressantes d'un Lugano underground que l'on ne soupçonnait pas. Maigre consolation...
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