De toutes nos forces Belgique, France 2013 – 86min.
Critique du film
De toutes nos forces
Un réparateur de téléphériques ayant perdu son emploi se rapproche de son fils handicapé moteur.
Lorsque Paul perd son emploi, il est obligé de regarder sa vie en face: ancien coureur de fond devenu réparateur de téléphériques, il n’a jamais été présent pour son fils Julien, handicapé moteur. Pour apprivoiser son père, celui-ci lui demande de l’accompagner dans une aventure extraordinaire: l’Ironman, un triathlon où il devra tirer son fils sur la terre et en mer, au fil d’une quarantaine de kilomètres.
Un mélodrame tiré d’une histoire vraie, sur un père qui se réconcilie avec son fils handicapé lors d’une épreuve sportive sensationnelle : Toutes nos forces n’y va de main morte pour tirer les larmes du spectateur. C’est la force et la faiblesse du film de Nils Tavernier, qui fera pleurer dans les chaumières grâce à une histoire universelle, incarnée par les excellents Jacques Gamblin et Fabien Héraud. Mais c’est aussi la limite d’un film trop attendu dans sa narration et conventionnel dans ses intentions, sauvé toutefois par une mise en scène impressionnante lors des séquences de triathlon.
Votre note
Commentaires
Excellent film interprété par deux grands acteurs mais surtout à un Jacques Gamblin au top et un très bon scénario qui remets les pendules à l'heure. On en sort avec un sentiment de bonheur qui nous donne envie de croire à la force de l'amour, au positif de l'être humain. Un film qui fait du bien!… Voir plus
Vous rappelez-vous de cette vidéo-buzz il y a plusieurs années où un père et son fils paraplégique effectuaient un Ironman (triathlon très longue distance, 3.8 km de natation, 180 km à vélo et un marathon à pied)? Si oui, vous avez idée de la trame du film.
Mais sur les 90 minutes, seules 30 sont consacrées à la course proprement dite. La première heure pose une situation de départ à la limite du chaos (père secouriste au chômage ignorant son fils paraplégique, mère obligée d'assumer travail et surveillance du garçon). On pourrait craindre de virer vers le pathos, mais on y échappe :
- grâce à une mise en scène ne provoquant aucune émotion gratuite, peignant le comportement humain en mélangeant parfaitement humour, prises de vues magnifiques (en particulier la Clusaz où vit notre famille) et un final magistral provoquant un chassé-croisé du regard de tous les spectateurs pour trouver ou transmettre l'impression momentanée.
-grâce à son casting : Alexandra Lamy, marraine d'une association pour enfants handicapés; Jacques Gamblin ayant vécu pareille situation avec son père et la révélation Fabien Héraud sont tous trois magistraux, ne surjouant jamais.
A recommander vivement si vous voulez prendre une belle leçon de vie...… Voir plus
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