Foxcatcher Etats-Unis 2014 – 130min.

Résumé

Foxcatcher

genre
Drame

1987. Médaillé d’or olympique avec son frère Dave, Mark Schultz, 27 ans, continue de s’entraîner en vue des prochains championnats de lutte, organisés à Séoul l’année suivante. Introverti et fragile, Mark est contacté par John du Pont, un milliardaire qui souhaite l’accueillir, lui et son équipe, dans sa luxueuse propriété familiale, pour l’aider à s’entraîner. Le jeune homme, séparé de son frère et en quête d’une nouvelle figure paternelle, va vite comprendre que son mentor est un homme torturé, au comportement imprévisible…

Date de sortie

Suisse All.: 29 janvier 2015

Romandie: 21 janvier 2015

Tessin: 3 avril 2015

Réalisation

Casting

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 9 ans

Film inquiétant qui s’appuie sur la lutte pour illustrer le caractère bien illusoire du rêve américain. D’un côté, un entraîneur mégalomane, véritable oiseau de proie. De l’autre, un athlète aux allures simiesques, héros olympiques déjà oublié. Tous deux en manque et quête de reconnaissance. Brutales, les séances de combats s’avèrent également sensuelles. Néanmoins, les sentiments ne s’achètent guère et, dans une atmosphère de plus en plus tendue, seule la violence de l’échec triomphera au final.
4.75/6
https://cinefilik.wordpress.com/2015/02/01/foxcatcher-de-bennett-miller/Voir plus


c_il

il y a 9 ans

Certains font avec ce qu’ils ont d’autres avec ce qu’ils peuvent. Ce film froid et glacial sait nous saisir malgré des longueurs. Un jeu d’acteurs exceptionnel où Tatum est extraordinaire.


regis_m

il y a 9 ans

Le sentiment dominant en quittant la salle a été celui de la perte de temps. Le générique final était attendu avec impatience depuis bien longtemps, et celui-ci est intervenu comme une délivrance. Puis un second sentiment a très rapidement suppléé le premier : celui d'une vaste arnaque.

Prenons l'interprétation de Steve Carell : il a constamment la même gueule figée de demeuré introverti (merci au maquillage et aux prothèses qui ne lui ont sans doute par permis de bouger un seul muscle du visage). Mais pas seulement : il a trouvé une posture (corps et tête) et il s'y tient tout du long sans varier d'un iota. Les Oscars n'avaient donc personne d'autre à proposer ? A moins que son minimalisme soit considéré comme le summum d'une démarche artistique, un peu comme un peintre qui présenterait un monochrome blanc dans le cadre d'une expo pour bobos ? Heureusement, côté prestation, Mark Ruffalo nous enchante, avec un jeu tout en nuances et en subtilité. Les seules étincelles de vie proviennent de lui.

Ensuite, la narration : les nombreuses ellipses font que le récit semble pédaler dans la choucroute. Les scénaristes n'avaient-il pas assez d'éléments pour raconter cette histoire tirée de faits réels ? Ont-ils procédé par arrogance ou par paresse, faisant se succéder tout un tas de petites scènes en se disant que les critiques et les spectateurs n'avaient qu'à se démerder avec ces morceaux choisis ? Si c'est en tout cas un exercice de style, on peut le trouver rebutant et pompeux. Une lecture fluide des faits ne semble en tout cas pas être l'une des préoccupations du film.

Difficile de trouver des motifs de satisfaction dans cette tentative pompeuse qui semble avoir été conçue uniquement pour être représentée aux Oscars ou aux festivals habitués à distinguer des films chiants. Et je ne serai pas étonné qu'il rafle encore 2-3 prix histoire de pousser la blagounette encore plus loin.Voir plus


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