La religieuse Belgique, France, Allemagne 2013 – 112min.
Critique du film
La religieuse
Placée de force dans un couvent, une fille illégitime y endure les pires sévices.
Forcée de rentrer dans les ordres, une fille illégitime du nom de Suzanne se voit contrainte de consacrer sa vie à Jésus. Au gré de ses mères supérieures qui la convainquent du bien-fondé de ce choix de vie pourtant imposé, elle subit les brimades, les humiliations et les sévices à partir du jour où elle pose officiellement sa demande pour quitter le couvent. Un temps à l'abri au près d'une ultime Mère supérieure tellement aimante qu'elle tente de l'initier au saphisme, Suzanne étouffe dans les habits et le voile qui lui sont imposés. Mais on ne quitte pas la maison mère comme un moulin et la décision peut en revenir au Pape s'il le faut. Aidée par un avocat, Suzanne réussira à s'évader, retrouvant ainsi la liberté dont elle a tant rêvé et son père qu'elle n'a jamais connu.
Inspiré du roman de Denis Diderot, "Les mémoires de Suzanne Simonin" est une critique acerbe du monde religieux, dont les omnipotents dirigeants, dans l'isolement étouffant des couvents, peuvent à leur guise disposer des brebis égarées. La version de Guillaume Nicloux a le mérite de dévoiler la glaçante ambiance des couvents du XVIIIème siècle, dont l'austérité ne devrait à coup sûr pas susciter la moindre vocation dans les rangs. Eventuellement, à la fin de la projection, seule une envie d'aller casser du curé pourrait saisir le spectateur.
Votre note
Commentaires
Je regrette que le premir nom d'actrice qui apparaisse soit celui d'Isabelle Huppert qui fournit une prestation minimale et peu convaincante.
<br>Il est un peu ridicule d'aller voir ce film pour Isabelle H. comme le dit une spectatrice déçue de ne pas la voir plus.
<br>Pauline Etienne la jeune comédienne belge qui porte le rôle de Suzanne tout le long du film est plus convaincante.
<br>Ce film ne dessert pas le roman de Diderot et incite à le relire.… Voir plus
En manque flagrant de caractère et d'idée innovante, cette adaptation n'honore aucunement le souffle épris de liberté de l’œuvre originelle de Diderot. De plus, il ne peut s'enorgueillir de l'image provocatrice de Rivette, son prédécesseur. Fade.
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement