Histoire d'amour d'un autre genre, entre un zombie - Nicholas Hoult - et une jeune femme interprétée par Teresa Palmer.

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Après une catastrophe qui a décimé le continent, l'Amérique est désormais peuplée de stupides mais néanmoins effrayants zombies. Les seuls humains à ne pas avoir succombé à cette plaie vivent barricadés dans une ville. L'une d'entre eux, l'adolescente Julie (Teresa Palmer), est un jour sauvée par un zombie du nom de R (Nicholas Hoult) alors qu'elle était pourchassée par une horde de redoutables morts-vivants. Après avoir fait sa connaissance, Julie constate alors que R est un être à part: il a emmagasiné la mémoire des gens dont il a dévoré le cerveau et a ainsi développé des sentiments humains. En dépit de leur idylle naissante, Julie se voit contrainte de retourner dans la ville clôturée. Mais c'est sans compter la détermination de R, prêt à tout pour la revoir...

Buffy, Twilight, The Vampire Diaries - les romances entre vampires et humains sont désormais légion, sur le petit comme sur grand écran. Warm Bodies propose toutefois une variante à ces amourettes contre-nature: des zombies en lieu et place de vampires. Bien que lorgnant forcément du côté de la saga Twilight, ce film de Jonathan Levine, réalisateur de remarqué All the Boys Love Mandy Lane, évite le kitch, grâce notamment à ses vénéneuses atmosphères et à un humour noir des plus réussis.