Birdman ou (La surprenante vertu de l'ignorance) Canada, Etats-Unis 2014 – 119min.
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Commentaires
N'importe quoi. Un film qui se regarde le nombril, totalement vide, avec pour seul intérêt une idée de départ originale. Passez votre chemin
Comme dans Maps to the stars, que j'ai vu partiellement en VOD, Hollywood fait un film sur Hollywood, et se gargarise de son audace.
La grande question : ça intéresse qui, ces gesticulations de névrosés ratés, en dehors du microcosme des acteurs et réalisateurs américains ?
La jeune femme qui annonce qu'elle est enceinte, pour dire que ce n'est pas vrai. La fille qui a besoin de faire un monologue interminable pour annoncer à son père que s'il n'est pas sur facebook et twitter, il n'existe pas. L'ex qui visiblement adore remuer le passé, mais dans quel but ?
Ce film ne parle de rien d'autre que de vanité, de nombrilisme, d'égocentrisme de personnages médiocres.
Quant à celles et ceux qui s'extasient de l'unique plan-séquence, je me demande encore à quoi cela sert. L'action se passe en quatre ou cinq jours, il y a des coupes évidentes, donc le procédé est parfaitement inutile. Et je ne parle même pas de l'utilisation incessante de la batterie, d'un ridicule !
Je souhaite bon courage aux spectateurs qui iront le voir.… Voir plus
Pas grand-chose à rajouter suite aux critiques postées ici par regis_m et Avalex. J'ai attendu plus d'une semaine après avoir vu "Birdman" pour essayer de fixer mon opinion, mais sans succès. Je résumerai en disant que c'est une oeuvre "intéressante", mais je ne pourrais en aucun cas dire à quelqu'un "oui, va le voir, tu passeras un excellent moment !".… Voir plus
Tout d'abord c'est quoi cette batterie omni présente et bruyante une large partie du film ??? Ca m'a cassé les pieds ! Et je n'ai pas aimé la façon dont c'est filmé.
Ensuite tous ces personnages sont pathétiques et tout de même attachants de par leurs histoires. Cependant, je n'ai pas vibré.
Je suis sortie du ciné en me demandant si j'avais apprécié ou non ce film. Et je n'ai toujours pas la réponse...… Voir plus
Le rôle idéal pour un acteur ? Celui qui lui apportera gloire, célébrité et fortune et saura éponger un ego hypertrophié ? Peut-être. Celui qui le gratifiera d’un sentiment d’utilité au monde et de l’amour des autres ? Certainement. N’est-ce pas ce à quoi aspire profondément tout être ? Cette mise en abyme vertigineuse s’interroge avec causticité sur le pathétisme et la férocité du métier. C’est plein d’humour et d’autodérision avec dans le rôle-titre un Michael Keaton presque oublié qui n’hésite pas à se mettre courageusement à nu et… en slip. La mise en scène enchaînant les plans-séquences dans d’élégants fondus est brillante osant l’envolée surréaliste et poétique. Arrogance selon certains ? Il est absurde de reprocher à un réalisateur de nous montrer qu’il sait filmer. Œuvre singulière et légitimement récompensée, « Birdman » s’annonce déjà comme un incontournable de 2015.
5.5/6
https://cinefilik.wordpress.com/2015/03/02/birdman-ou-la-surprenante-vertu-de-lignorance-de-alejandro-gonzalez-inarritu/… Voir plus
Vraiment eu le sentiment d'avoir le c... entre deux chaises tout le long du film.
Iñárritu est un réalisateur fantastique, audacieux, imaginatif, technique, inventif, gorgé de créativité et de virtuosité, et on sent en plus qu'il a apporté une minutie toute particulière à la photographie et aux travellings du film. En ce sens, je mettrai 6/6.
Maintenant, je crois qu'il n'y a pas un seul dialogue qui ne m'ait touché, fait vibrer, transporté, ou même titillé le cortex. J'ai adoré la manière dont les acteurs étaient dirigés, et leurs prestations étaient toutes magistrales (Michael Keaton et Emma Stone auraient mérité l'Oscar). Je n'ai par contre pas aimé les personnages qu'ils incarnaient . J'ai adoré la manière qu'ils avaient tous de dire les choses, mais je n'ai rien ressenti dans le fond de leurs discours. Les interactions étaient intenses dans le jeu, mais dans le fond...
Peut-être ai-je un problème avec les situations pathétiques au cinéma (terme cité et décliné au moins une dizaine de fois tout le long du film pour commenter ce qu'il se passait), et que le rêve et la poésie m'intéressent plus que le côté parfois 'brut' des choses, qui fait déjà amplement partie du quotidien. Je mets 1 étoile pour le fond.
Et puis, soyons honnête, lorsqu'on a dans la même catégorie de 'meilleur film de l'année' ce conte extraordinaire qu'est Grand Budapest Hotel, une réussite sur tous les tableaux, on a le droit de se dire que l'oscar décerné à Birdman est soit une belle escroquerie, soit un sacré moment de distraction ou d'oubli.
PS : j'ai compris les personnes qui ont quitté la salle au bout de 30 minutes, puis au bout d'une heure. Même si je ne regrette pas vraiment d'être resté jusqu'au bout.… Voir plus
Chapeau bas, artistes, pour ce bijou offert et justement oscarisé. Attente pleinement récompensée.
Dès le premier (et unique!!) plan, on est littéralement emportés dans ce théâtre, au milieu de cette troupe jouant pour sa survie en reprenant un classique dont on assiste aux ultimes répétitions et à la première avec son lot de rebondissements.
D'habitude, on aime connaître l'aspect factuel et ainsi pouvoir se forger sa propre opinion. Mais Innaritu nous propose une séance de voyeurisme pure, proche mais plus forte encore que Black Swan selon moi, et nous envoie un gros coup de poing en plein visage : il n'est pas question de chercher à prendre parti pour tel ou tel protagoniste. Ici il s'agît de se questionner sur ce que nous sommes et ce que nous aurions souhaité réellement être dans nos vies. Et c'est ce que Rigan ressent au plus profond de lui, d'où cette schizophrénie marquante qui ne sera pas sans conséquences.
Ce plan unique permettant à la caméra de se balader a-travers tout le théâtre et plus; le casting exceptionnel (Keaton méconnaissable et littéralement habité par son personnage et pour moi, ce n'est pas Rigan le personnage principal mais bien Michael; Naomi Watts prodigieuse revivant son personnage de King Kong; Emma Stone et Edward Norton brillants), un montage qui prend aux tripes et un final magnifique.
Innaritu, au moment de son oscar reçu parlait des mexicains et de leur apport sur Hollywood. J'aurais tendance à dire que le Mexique est en train de prendre gentiment le dessus sur la cité californienne.
A recommander vivement et en VO évidemment...… Voir plus
Oscars?! Au secours!
Des acteurs et actrices (Emma Stone en particulier) hors pairs au service d'un scénario plat et d'un film somme toute ennuyeux. La photographie est excellente mais l'histoire sans intérêt. Celle d'un acteur vieillissant, hanté par son sosie, en quête de reconnaissance. Un has been qui a râté sa vie de couple(s) et son rôle de père, qui n'a fait que des films de divertissement dans lesquels, déguisé en rapace (Birdman1, Birdman2, Birdman3) il n'a eu pour toutes répliques que des piaillements, et voilà qu'il s'acharne à se convertir en grand acteur de théâtre! Les 10 premières minutes on se dit "patience, ils posent le décor", un quart d'heure plus tard on se dit "ça va venir, ça va décoller", et une heure plus tard on se rend à l'évidence: le film est nul et on s'est fait avoir par les inexplicables oscars.… Voir plus
Film étrange et envoutant, Birdman est plus qu’une curiosité, plus encore qu’un exercice de style bête et vain. Il s’agit d’une déclaration d’amour au cinéma, aux acteurs, à la création. Un trip existentiel beau et fascinant.
Critique complète : http://www.auditoire.ch/?env=article&cat=culture&art=20150225184018… Voir plus
[...] Le film offre une expérience cinématographique particulière, presque théâtrale. Les mouvements de la caméra sont synchronisés aux personnages et parfois, à un détour, changent d’objectif et s’intéressent à quelqu’un d’autre. Non seulement, le film se rapproche de cette manière de l’univers théâtral dans lequel évoluent les héros, mais nous avons de plus, en tant que spectateurs, l’impression de déambuler dans le théâtre et autour de lui en même temps que les personnages. Presque comme des voyeurs, nous nous immisçons dans les discussions privées et les instants intimes, dans les moments de faiblesse, de folie, de confessions, de perte de contrôle. Le spectateur a la sensation de faire partie de l’univers des personnages.
Rythmée par les sons d’une batterie, l’histoire de Riggan Tompson se déroule devant les yeux du spectateur entre illusions et réalité. Les images se succèdent et nous ne savons pas si ce que nous voyons se passe réellement ou non. Ces sons, qui semblent surtout appartenir à la sphère hors de l’écran se retrouvent parfois liés à l’image et nous voyons les musiciens produire cette musique.[...]
Lire l'intégralité de la critique sur:
http://www.auxfilmsdespages.ch/2015/02/birdman-or-the-unexpected-virtue-of-ignorance-tel-un-phoenix-il-renait-de-ses-flammes/… Voir plus
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